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Manga

Manga : Over Bleed, tome 1 : Notre avis

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Vous en avez mangé du Over Bleed sur Julientellouck.com. Après l’annonce, la preview, et la bande-annonce, nous tenons enfin entre nos mains le premier tome de ce manga que l’on sentait prometteur. Notre instinct nous a-t-il trompé ? Voici donc en deux-trois mots, la critique de ce tome 1 d’Over Bleed.

Kei, 16 ans, n’a pas la vie simple. Lycéen invisible et méprisé, il vit un quotidien infernal, qui oscille entre les railleries de ses camarades de classe et le passage à tabac régulier par la racaille du lycée, Takashi. Une seule solution pour sortir de cet enfer : mettre fin à ses jours. L’idée lui est un jour suggérée par l’un de ses meilleurs amis Akira qui lui alors propose de faire le grand saut ensemble. Manque de chance, ou pas : Kei survivra à cette tentative de suicide. Akira, lui, y laissera la vie. Un an plus tard, Kei tente de se reconstruire comme il le peut, faisant face à ses habituels passages à tabacs et moqueries en tout genre. Sa situation a même empiré après que la nouvelle de sa tentative ratée de suicide a fait le tour du lycée. C’est à ce moment qu’il découvre over-bleed.com, un site de combat underground sur lequel sont régulièrement postée des vidéos de combats de rue. Sur l’une d’entre elle, il croit reconnaître son meilleur ami décédé Akira, sous les traits de Bunen, un combattant hors-pair qui enchaîne les victoires. Dès lors, Kei n’aura de cesse de le retrouver afin d’en savoir plus, quitte à se salir les mains en s’enfonçant dans le monde ultra-violent du combat illégal…

Bienvenue dans l’arène

Pour ce premier tome Over Bleed fait très… premier tome. En effet, le collectif 28Round, à l’origine du manga, prend le temps d’installer tous ses personnages : le héros victime, le méchant très méchant, le meilleur ami fidèle, etc. Quitte à surjouer sur le pathos avec son héros, Kei pour lequel on finirait presque par ne plus avoir pitié, tellement ce dernier semble inintéressant au premier abord. Mais heureusement ce sentiment s’efface dès que la victime se rebelle contre (enfin) son statut de punching-ball et finit par attaquer, tel un « chien enragé ».

Malgré son classement dans la catégorie seinen (sûrement en raison de sa violence), Over Bleed fait clairement dans le shônen pur et simple, dont les codes sont respectés à la lettre dans ce premier tome : un héros faiblard qui finit par se retourner contre son agresseur en puisant dans des forces enfouies (très bien enfouies pour le coup) au fond de lui, le meilleur ami un peu plus fort qui l’aide envers et contre tout et qui finira (on le sait déjà) par être surpassé par le héros, les différentes épreuves qui font du récit une quête initiatique à travers les bas-fonds sordide d’une ville japonaise et ses leçons de vie (“Tant qu’il y a de la vie, il y a de la souffrance“, nous dit-on) toutes les deux pages…

Malgré un début qui patine donc un peu, ce premier tome d’Over Bleed gagne en intérêt une fois que Kei finit par se réveiller et à enfin rendre les coups. Si la recherche de son meilleur ami semble être l’intérêt principal du manga, la rage qui anime Kei, et son regard qui ne flanche jamais lors de ses premiers affrontements prennent finalement le pas en fin de volume, et nous donnent envie de nous intéresser de plus près à ce héros apparemment comme les autres.

Le dessin n’est cependant pas le point fort d’Over Bleed en raison de son irrégularité (mal dessiner des poings dans un manga de baston… quand même), même si on note une nette amélioration du trait vers les derniers chapitres de ce tome 1, que l’on espère confirmée dans le deuxième volume. Mais on ne retirera pas à Over Bleed cette intensité qui émane de chaque planche, qui retranscrit avec un incroyable réalisme la violence des combats dans lesquels s’engagent les personnages.

En somme, ce premier tome d’Over Bleed remplit ses engagements en nous proposant les bases d’une histoire qui semble prenante (surtout dans sa dernière partie) ancrée dans un univers riche et intense au premier abord. On espère juste que l’intérêt ira crescendo au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire. Un bon début qui semble prometteur.

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Manga

My Hero Academia Saison 7 : Une sortie prévue pour mai 2024

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La très attendue saison 7 de My Hero Academia a officiellement une date de sortie : le 7 mai 2024. Cette annonce fait suite à la conclusion de la saison 6 en mars 2023, qui a laissé les fans impatients de découvrir la suite des aventures de leurs héros préférés.

Dans la dernière saison, les protagonistes ont affronté le Front de libération du paranormal dirigé par Shigaraki, laissant présager des développements passionnants pour Deku et son One For All. Alors que les attentes sont élevées, les fans devront patienter jusqu’à l’année prochaine pour la suite de cette saga animée populaire.

Par ailleurs, un projet live-action de My Hero Academia est également en cours de développement, mais les détails sur sa nature (film ou série) restent encore flous​​.

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Akira Toriyama dévoile la maman de San Goku dans Dragon Ball

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Si comme moi vous avez lu tous les tomes du Manga Dragon Ball d’Akira Toriyama, alors vous êtes tombé sur la même constatation que moi : la maman du héros San Goku n’est jamais mentionnée.

Pour les 30 ans du manga Dragon Ball (et oui déjà 30 ans de Kaméhaméha), Akira Toriyama a offert un cadeau aux fans en révélant l’identité de la mère de Goku dans le dernier opus sorti le 4 avril au Japon. Perso, je soupçonne le mangaka d’avoir gardé secrètement ce personnage pendant 30 ans afin de le révéler que maintenant.

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La maman de Goku s’appelle donc Gine, et elle aurait rencontré le père de San Goku (Baddack) en intégrant son équipe de guerriers Saiyens. Comme vous le savez déjà, les noms des guerriers Saiyans sont tous inspirés des noms de légumes, ainsi le père de SanGoku Baddack fait référence au nom d’une plante baptisée Bardane, Raditz au légume radis, et enfin Gine (à prononcer “guiné”) n’est autre que l’anagramme de Negi, qui signifie poireau ou oignon en japonais. Au passage, je vous rappelle que le nom Saiyan de San Goku n’est autre que  Kakarotto, dérivé de kyarotto qui signifie carotte.

En attendant une sortie en France, je vous laisse savourer les screens du mangas qui ont envahi les réseaux sociaux Facebook et Twitter.

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via Konbini

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Barakamon : Encrez dans la danse !

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Barakamon, c’est l’une des nouveautés de la rentrée annoncées cet été par Ki-oon. Cette série de Satsuki Yoshino a l’originalité de prendre pour héros un jeune calligraphe. Si ce thème donne le sentiment d’être assez peu exploité dans le manga, ne vous fiez pas à cette première impression : Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. De quoi ça parle, alors ? Réponse dans cette chronique…

Synopsis : Seishu Handa, étoile montante de la calligraphie japonaise, collectionne les prix d’excellence pour son travail. Beau et jeune, mais surtout d’une arrogance sans bornes, il met sa carrière en péril le jour où, excédé, il assomme un éminent conservateur de musée qui juge son travail “formaté et sans saveur”… Sanction immédiate pour ce coup de sang : Seishu est puni et contraint d’aller expier son crime sur une petite île, au fin fond de la campagne nippone !

Le jeune citadin, qui espérait au moins pouvoir pratiquer son art dans le calme, ne tarde pas à déchanter : entre les voisins qui débarquent à l’improviste et la bande de gamins qui a choisi son atelier comme terrain de jeu, la partie s’annonce compliquée… Attachants, irritants, farfelus et pleins de vie, les habitants du village vont chambouler son quotidien bien réglé.

“Barakamon” est une expression du sud du Japon qui signifie “avoir la pêche” ! Avec sa ribambelle de héros hauts en couleur et touchants à la fois, ce manga est un concentré furieusement communicatif de bonne humeur !


Barakamon : un trailer pour vous mettre de bonne… par Ki-oon

Garde la pêche !

Effectivement, Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. J’en veux pour preuve le simple fait qu’il soit possible de remplacer le héros, Seishû Handa, par un peintre en mal d’inspiration, ou un écrivain frappé du syndrome de la page blanche… N’importe quel autre art aurait ainsi pu se substituer à celui que pratique notre héros. Pour une raison bien  simple (et l’auteur le confirme dans la première de couverture) : les véritables héros du manga sont en réalité la province japonaise dans son ensemble, la simplicité de son quotidien et ses personnages aux centres d’intérêts très éloignées des préoccupations des gens de la ville.

Satsuki Yoshino nous le dit clairement : “J’espère bien vous transmettre tout l’amour que j’ai pour ma région natale“. Et c’est bien de cela qu’il s’agit. Car la nouvelle vie de Seishû, quelque peu chamboulé par l’était d’esprit positif des habitants du village, est racontée avec tant d’humour, de simplicité et de fraîcheur que l’on ne peut que se laisser séduire par ce concentré de bonne humeur. Certes, le héros a quelque peu tendance à broyer du noir de temps en temps, à détester (un peu) les passages intempestifs de la jeune Naru, la candeur de son gardien ou le côté frondeur des adolescentes Miwa et Tama.

Mais la bonne humeur ambiante nous fait vite oublier tout ce qui chez Seishû rappellera la grisaille citadine et, surtout, son ambition aveugle et sa volonté d’être premier à tout prix. A ce titre, on se doute de la manière dont le manga se terminera, mais cela n’enlève rien au charme de Barakamon.

Cette nouvelle série est donc une suite de petites histoires, un peu à l’image des yonkoma (des petites scénettes humoristiques qui se racontent en quatre cases, très populaires au Japon). Pas vraiment besoin de plus pour apprécier ce manga, dont l’humour omniprésent fait mouche presque à chaque fois. Le dessin de Satsuki Yoshino se prête d’ailleurs extrêmement bien aux délires de la petite Naru, dont on arrive très facilement à distinguer les moments où elle reste “normale” (sans pour autant rester calme dans son coin) et les moments où elle passe en mode “re-lou” (cf. les yeux en forme de billes).

Les enfants sont d’ailleurs omniprésents dans le manga, et l’on accueille avec plaisir la manière dont l’auteur projette ses souvenirs d’enfance en eux : leur quotidien dans une école de seulement neuf élèves, les légendes qu’ils se créent pour se faire peur, etc.

Le tout raconté avec une simplicité, une fraîcheur et une bonne humeur communicative.

Un manga parfait pour résister à la grisaille actuelle et à l’arrivée de l’hiver… 🙂

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