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Metal Gear Solid 2 : Quand Kojima prédisait notre avenir en 2001

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Metal Gear Solid 2 : Sons Of Liberty est sorti il y a 20 ans aux Etats-Unis. C’est un jeu dont on se souvient pour son gameplay, son twist… Mais pas assez pour ses thèmes.

L’aventure MGS 2 démarre par une longue cinématique. On y découvre une mise en scène soignée ; une musique fantastique ; un léger aperçu du casting. Puis un longue sessions codec se déclenche. L’écran devient statique et il faut alors attendre plusieurs longues minutes avant de jouer le héros de Shadow Moses.

Dit comme ça, cela peut paraître terrible. Et pourtant, cette intro est culte.

On pourrait écrire pendant des heures sur Metal Gear Solid 2. Evoquer son gameplay : les traces de pas, la gestion des ombres, le risque d’éternuement… Ce titre est bourré de détails, comme quand on regarde trop longuement les mouettes dans le ciel.

On pourrait revenir sur Fortune, Fatman, Solidus ou Vamp. Ce vampire est d’ailleurs le seul à réapparaître dans MGS 4.

Ou encore rappeler les liens forts qu’il y a entre MGS 2 et le cinéma. L’arrivée de Harry Gregson Williams fait d’ailleurs passer un cap hollywoodien à la série. Ses mélodies sont magnifiques et accompagnent parfaitement l’action. Mais, à l’origine, Hideo Kojima n’en voulait pas. Son choix s’était porté sur Hans Zimmer mais ce dernier était bien trop cher.

On pourrait aussi aborder le cas Plissken, nom de code Solid Snake et du héros de New York 1997. Et pour l’anecdote, Kurt Russel a failli être engagé pour doubler Big Boss dans MGS 3.

Le cas Raiden

Le plus facile serait sinon de revenir sur le cas Raiden. Il est finalement le héros de MGS 2, celui avec lequel on joue le plus longtemps. Il a toutefois longtemps été caché. Jamais il n’a été évoqué dans la campagne marketing. L’accent était alors mis sur la légende Solid Snake.

Il faut dire que Raiden est bien moins charismatique qu’un Snake. Il évolue également dans des niveaux pas très sexy. Infiltrer un tanker où se trouve un Metal Gear Ray, c’est autre chose qu’évoluer dans une plateforme pétrolière. C’est certes un peu plus coloré mais les lieux sont étriqués. Résultat, on ne voit pas grand chose à cause d’une caméra capricieuse.

Raiden est en fait un bleu. Il n’a pas l’expérience du terrain. Pour progresser, il est obligé d’écouter et d’apprendre aux côtés de Snake. Lui, c’est le maître. Et nous, l’élève. Alors forcément, on se met à l’admirer davantage ; c’en est presque un privilège de progresser à ses côtés.

Les enjeux de l’information

Ça n’empêche pas Raiden de sauver le monde… et d’être une marionnette de Campbell et Rose. Cette dernière pose souvent des questions personnelles auxquelles Raiden n’a pas réponse. De son côté, le joueur est comme perdu face à ces interrogations qui n’ont pas de sens. Combien de fois a-t-on entendu « Jack, do you remember what day tomorrow is« ?

Puis il y a cette conversation à la toute fin du jeu. Comme à chaque fois, Hideo Kojima aime aborder des thèmes sérieux. Avec MGS2, il évoque la valeur même de l’information à l’ère du numérique, des problèmes de transmission ou ce besoin d’ajouter un contexte.

Tout n’est pas parfait, mais en 2001, réussir à prédire notre avenir de la sorte est admirable. On vous laisse (re)découvrir cette conversation entre le Colonel Campbell, Rose et Raiden. La traduction comporte pas mal de fautes de français mais à l’époque, pour Konami, c’en était presque une spécialité. Même les PES avaient des soucis de la sorte.

Il se dit qu’un remaster de MGS 2 est actuellement en développement. Konami aurait tort de se priver. C’est une licence majeure du jeu vidéo et MGS 2 est un titre marquant qui, encore aujourd’hui, trouve écho.

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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage

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La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.

Une ambiance fidèlement horrifique

Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.

Gameplay et premières promesses

Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :

  • Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
  • On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.

Pourquoi ce jeu mérite l’attention

  • Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
  • Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
  • Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
  • Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.

Verdict

Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.

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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs

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Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.

Key Takeaways

  • Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
  • Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
  • Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
  • Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
  • Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.

Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique

Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur. 

Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante. 

Et maintenant… le multijoueur !

La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air. 

Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe). 

Pourquoi ce jeu vaut le détour

  • Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
  • Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
  • Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
  • Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.

Quelques bémols à noter

  • Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
  • Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
  • Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.

Verdict

Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.

Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.

Ma note : 7/10

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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series

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Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.

Une version console attendue

Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.

Ce qu’apporte la mise à jour 1.1

  • Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
  • Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
  • Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
  • Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide

Ce qu’il faudra surveiller au lancement

  • Fluidité & chargements sur consoles next-gen
  • Ergonomie des outils de construction à la manette
  • Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop

Verdict

Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.

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