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Noël, Piège de Cristal et Die Hard Trilogy

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Regarder et jouer à Die Hard pour un Noël magique

A Noël, c’est la tradition qui prime: la dinde, la bûche et Die Hard: Piège de Cristal. C’est un indémodable, un film qui correspond parfaitement à cette période de l’année et représente de la plus belle des manières les valeurs de Noël. Mais on n’oublie pas non plus de se souvenir du jeu vidéo Die Hard Trilogy.

Après une période de très faible activité, le site repart de plus belle. C’est Noël, tous les miracles sont permis. De ce fait, on s’autorise même de parler (un peu) de cinéma avec Piège de Cristal. On triche toutefois car l’objectif est de ramener tout ça à un jeu vidéo: Die Hard Trilogy.

On associe souvent le premier Die Hard à l’un des meilleurs films de Noël. Il suffit de taper les bons mots clefs dans un moteur de recherche pour se rendre compte que beaucoup pensent ainsi. Récemment, Justin Trudeau, premier ministre canadien, a même pris position dans ce sens. Un acte politique fort.

A première vue, Piège de Cristal n’est pourtant qu’un banal film d’action. On y retrouve un Bruce Willis encore chevelu qui va descendre un à un tous les vilains méchants qui se sont introduits dans le Nakatomi Plaza. Mais Die Hard, c’est naturellement plus que ça.

Die Hard: Piège de Cristal, c’est une réalisation magique signée John McTiernan. C’est un duo exceptionnel: Bruce WillisAlan Rickman. Die Hard, c’est aussi beaucoup de bons sentiments. Tout se déroule la veille de Noël, alors on a droit à de l’amitié, de l’amour et de l’humour. Le cynisme et la provocation font partie intégrante de John McClane. Lorsqu’il récupère un pistolet-mitrailleur, il n’hésite pas à envoyer un petit mot à Hans Gruber, son nouveau pote voltigeur. Le jeu vidéo Die Hard Trilogy s’est d’ailleurs inspiré de cette scène. Lorsque le flic en débardeur obtient un gros flingue, on l’entend dire « Oh oh, i’ve got a machine gun. » Ça a un petit côté Père Noël prêt à distribuer les cadeaux à sa façon.

C’est à la fin de l’année 1996 que Die Hard Trilogy est sorti. A cette époque, on achetait en francs des CD 2 titres de Gala, Doc Gynéco ou bien Los del Rio —la Macarena, c’est eux. Tout le monde se fichait de la HD et encore plus de la 4K. Les gens avaient dans leur salon un téléviseur à tube cathodique sur lequel ils branchaient un magnétoscope et une PlayStation première du nom. Et dans cette console, on glissait le disque de Die Hard Trilogy. Le jeu a été développé par Probe Entertainment et édité par la FOX, ce qui permettait de voir et d’entendre ce logo à chaque allumage.

Ce titre est sorti un an après le film Die Hard 3. La logique aurait été de faire une adaptation de la longue journée en enfer qu’ont passée ensemble McClane et Zeus. Il a en fait été décidé de reprendre toute la trilogie —d’où ce titre— où chaque épisode hérite en plus d’un gameplay différent; Die Hard Trilogy, c’est trois jeux en un. Il y a des courses dans un monde ouvert au volant d’un taxi avec pas mal de sang sur le pare-brise (Die Hard 3). On retrouve un rail-shooter façon Time Crisis dans un aéroport (Die Hard 2). Et puis il y a ces phases de tir à la troisième personne dans le Nakatomi Plaza (Die Hard 1).

https://www.youtube.com/watch?v=JKBpkVggl04

C’est probablement l’hommage à 58 minutes pour vivre qui est le plus connu de tous. Le début du jeu était en effet inclus dans un CD de démos aux côtés de Crash Bandicoot, Formula One, Supersonic Racers et une bande-annonce des Chevaliers de Baphomet. Techniquement, au même endroit, on retrouvait donc John McClane et George Stobbard.

Pour en revenir à Piège de Cristal et son adaptation —puisque c’est l’objet de cet article ‘souvenir’—, le principe du jeu était assez simple: on vidait chaque étage du Nakatomi. Cela signifie dégommer chaque ennemi et sauver les otages cachés un peu partout. McClane avait accès à différentes armes et grenades et était animé de manière curieuse malgré l’utilisation de la Motion Capture. Les pas de côté et la roulade latérale avaient ainsi un étrange rendu. On n’oublie pas non plus la distance d’affichage catastrophique.

Die Hard Trilogy a pourtant un côté culte. C’est forcément la nostalgie qui nous fait dire ça. Mais la performance est quand même remarquable. C’est une petite équipe peu expérimentée au sein de Probe qui s’est chargée de cette adaptation. Ce n’est pas parfait, mais elle a réussi à retranscrire l’atmosphère des films et transformer tout cela en trois jeux hyper arcade. Si on reprend en exemple le cas Die Hard, on retrouve cette même stratégie dans les combats. Il faut éviter les affrontements contre des groupes; à la place on attaque les adversaires isolés. Sauf qu’à chaque niveau, on élimine plusieurs dizaines d’ennemis quand dans le film, ils ne sont qu’une douzaine. Les combats sont nerveux, il faut être rapide et on peut même utiliser le décor.

Dans les années 2000, la licence Die Hard est revenue au cinéma en faisant évoluer ses codes. Les jeux ont quant à eux petit à petit disparu. John McClane a quand même un héritier virtuel: Max Payne. Ce sont chacun des flics new-yorkais à la vie familiale compliquée. Et tous deux nous manquent terriblement. Heureusement, on peut toujours re-regarder Piège de Cristal. Il est en revanche dommage de voir que Die Hard Trilogy n’est pas disponible sur le PSN; impossible d’y rejouer sur PSVita. Quant à Max Payne, on espère une suite dans la veine des niveaux du 3 dans les bureaux où tout volait à chaque échange de coups de feu. Mais Rockstar semble assez occupé actuellement…

Yippee Ki Yay et Joyeux Noël.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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