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PlayStation 4 : On y a joué
																								
												
												
											Nul ne saurait l’ignorer, la Next-Gen arrive : le 22 novembre pour la Xbox One, le 29 pour la PlayStation 4. Elles intriguent, elles fascinent, mais surtout, elles sont l’objet de nombreuses interrogations. Invités par Sony dans un loft parisien caché non loin de Bastille, nous avons pu mettre la main sur l’une d’entre elle : la PS4.
Plutôt semblable à la PS3 Slim au niveau des proportions, mais plus pointue au niveau des formes, la PlayStation 4 se distingue particulièrement au niveau de sa manette, totalement métamorphosée. La Dualshock 4, c’est son nom, est ainsi plus large que la DS3, histoire de faire de la place au pavé tactile trônant fièrement au centre du pad. La prise en main est également revue et corrigée. Les manches sont plus longs, plus épais, les joysticks plus petits et moins dérapants tandis que les gâchettes sont désormais de. . . vrais gâchettes. Si l’objet n’est pas forcément très esthétique, il a la bonne idée de ne pas décevoir une fois un jeu lancé.
Les jeux justement, parlons-en. Aux côtés de quelques titres indés dont l’OVNI Octodad, on retrouvait Knack, Driveclub, Assassin’s Creed IV : Black Flag et FIFA 14. Un simple échantillon de ce qui sera disponible au lancement et qui n’a pas forcément totalement convaincu. Si à l’époque on pouvait railler les premiers jeux PS3 comme étant de simples jeux PS2 HD, avec la PS4, on est assez proche de la PS3 en 1080p. Les jeux sont plus fins, bénéficient de quelques jolis effets, mais on est très loin de la claque graphique. Knack est ainsi très coloré et mignon tandis que Driveclub affiche de jolis décors mais rien de bien impressionnant en somme. De son côté, Black Flag, sans doute le plus joli malgré une distance d’affichage faiblarde en bâteau, donnait tout simplement l’impression de tourner sur PC avec tous les détails au maximum en 1080 60FPS. Un petit air de déjà vu au final.
De là à dire que la PS4 déçoit, il n’y a qu’un pas que nous ne franchirons pas. Et pour deux raisons : la première est que de nombreux titres manquaient dont Killzone Shadow Fall et Watch Dogs. La seconde est tout simplement que ces jeux sont encore en cours de développement et certains sont encore en version Alpha. Le rendu final devrait donc, logiquement, évoluer et peut-être provoquer le wow-effect tant attendu.
Outre les prouesses graphiques de la PlayStation 4, l’événement parisien était aussi l’occasion de découvrir les deux nouvelles licences de Sony : Knack et Driveclub. Le premier cité, développé par Japan Studio, rappelle beaucoup Ratchet & Clank d’un point de vue visuel et est destiné à un public jeune. Les commandes sont ainsi très simples et les nombreux niveaux de la démo montraient un jeu très linéaire à caméra fixe et au gameplay assez classique pour un jeu d’action/plate-forme. On notera quand même que le héros, au début de la démo, n’était pas très résistant et pouvait succomber en quelques coups.
Driveclub est quant à lui le nouveau bébé des créateurs de MotorStorm, un jeu de voitures à mi-chemin entre l’arcade et la simu et totalement connecté. La course présentée, se déroulant aux pieds des montagnes, regorgeait ainsi de défis. Outre un chrono à battre, il était question de concours de drift ou de pointes de vitesse. Driveclub a aussi la bonne idée de proposer plusieurs vues, dont une au volant, mais reste toutefois assez générique, surtout quand on le compare à MotorStorm qui proposait véritablement quelque chose de nouveau en son temps. Il est cependant important de préciser que DriveClub était ici en version Alpha et que de nombreux éléments sont amenés à être modifiés d’ici sa sortie. Bref, s’il est certain que la manette nous a convaincus, il ne reste plus qu’à attendre le 29 novembre, date de la sortie de PlayStation 4, pour se faire un avis définitif sur le line-up de la console.
http://www.youtube.com/watch?v=QOdW1OuZ1U0
																	
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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
														La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
 - On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
 
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
 - Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
 - Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
 - Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
 
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
														Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
 - Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
 - Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
 - Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
 - Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
 
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
 - Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
 - Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
 - Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
 
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
 - Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
 - Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
 
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
														Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
 - Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
 - Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
 - Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
 
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
 - Ergonomie des outils de construction à la manette
 - Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
 
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.



