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PlayStation Meeting: Retour sur l’annonce de la PS4 Pro

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Hier soir, Sony a tenu comme prévu son PlayStation Meeting afin de présenter deux nouvelles PlayStation 4: la Slim, qui va remplacer le modèle actuel, et la Pro, une console haut de gamme. Pendant près d’une heure, le constructeur japonais a tout essayé pour être convaincant et tout fait pour montrer les avantages apportés par celle que l’on appelait autrefois sous son nom de code NEO. Mais Sony a finalement été maladroit.

news_playstation_meeting_retour_sur_annonce_ps4_pro_2En juin dernier, sur la côte ouest américaine, Sony tenait sa traditionnelle conférence E3. Un événement alors mené d’une main de fer sans blabla inutile. La société japonaise multipliait alors les présentations de jeux et les annonces, comme celles de God Of War, Spiderman, Days Gone ou Death Stranding. Sur la côte est, en ce mois de septembre, Sony a totalement changé de formule. Andrew House, Mark Cerny et quelques représentants d’Activision ou d’Electronic Arts ont ainsi beaucoup parlé, l’objectif étant alors de vanter pleinement les mérites de la PlayStation 4 Pro. Un nom plutôt intéressant car il reflète bien l’image d’une console haut de gamme. Garder le nom de PS4 NEO aurait pu être compliqué pour Sony car d’un point de vue étymologique, le terme NEO renvoie forcément à cette idée de quelque chose de nouveau. Il aurait donc été question d’une nouvelle PS4, une console qui vient remplacer l’actuelle. Ce n’est pas le cas. Avec la PS4 Pro, Sony élargit son offre et le montre bien avec ce nom qui laisse présager une version « Plus. »

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Ce « Plus » est bien entendu visuel. Quelques vidéos ont été diffusées au cours de la conférence, mais il était alors difficile de juger de ce gain de puissance apportée par la PS4 Pro. Il faut dire que l’on est tellement habitué à voir des trailers largement pipeautés que les différences ne sautaient pas forcément aux yeux. D’autant plus que se fier à un stream n’est pas forcément la meilleure solution, alors que Sony n’a pas estimé nécessaire de multiplier les comparaisons avec des vidéos ou des images. Peut-être afin de ne pas dévaloriser certains jeux, mais on aurait pu imaginer un jeu des 7 erreurs avec Uncharted 4 qui est une véritable claque graphique sur la PlayStation 4 actuelle.

news_playstation_meeting_retour_sur_annonce_ps4_pro_4L’ensemble était également un peu confus car la cible de la PS4 Pro n’est pas très bien définie. Le constructeur japonais laisse entendre qu’il s’adresse à un public de joueurs vraiment passionnés, mais il a surtout insisté sur une expérience 4K —il devrait être cependant question d’upscale— et l’apport du HDR (wiki). Néanmoins, peu de personnes possèdent un téléviseur 4K avec cette technologie. Selon les données de l’institut IHS, on estime qu’en 2019, les TV 4K représenteront respectivement 14%, 25% et 34% des téléviseurs présents au Japon, en Europe et en Amérique du Nord. Bien sûr que c’est l’avenir et que ces écrans ont largement baissé de prix, mais pour beaucoup, il n’est pas encore question de se séparer de leur téléviseur full hd (1080p), notamment parce qu’il n’y a que peu de contenu 4K actuellement.

Sony n’a d’ailleurs pas jugé bon de livrer sa PS4 Pro avec un lecteur bluray 4K alors que la Xbox One S en est équipé. Cette nouvelle PlayStation 4 semble donc dans la lignée du premier modèle, une machine avant tout destinée au jeu vidéo. Ce PlayStation Meeting rappelait d’ailleurs un peu dans la forme l’officialisation de la PlayStation 4, en mettant en avant la philosophie derrière cette PS4 Pro —tirer profit des technologies 4K et HD tout en ne séparant pas les joueurs—, en dévoilant certains aspects un peu plus techniques via la présence de Mark Cerny, et en confirmant le soutien de puissants éditeurs tiers comme Electronic Arts, Ubisoft et Activision.

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Ceux qui n’ont pas de téléviseurs 4K et qui comptent bien encore profiter pendant longtemps de leur TV Full HD pourront aussi se tourner vers la PS4 Pro et bénéficier de meilleurs graphismes. Chaque développeur sera libre d’améliorer tel ou tel point. Du côté de Crystal Dynamics, Rise Of The Tomb Raider: 20th Anniversary proposera 3 options graphiques sur la PS4 Pro: un affichage en 4K à 30fps, un jeu en 1080p à 60fps ou bien du 1080p à 30fps mais avec des effets visuels largement revus à la hausse. Bioware quant à lui annonce du 30fps pour Mass Effect Andromeda, que ce soit sur PS4 ou PS4 Pro. Une chose est sûre, les joueurs PS4 et PS4 Pro ne seront pas séparés et les modes multijoueur devront adopter la même framerate afin de n’avantager personne.

news_playstation_meeting_retour_sur_annonce_ps4_pro_7En somme, la PS4 Pro se positionne donc comme la version premium de la PS4 actuelle, une console qui entend uniquement proposer un meilleur confort visuel, des jeux plus beaux. Il y a bien entendu le risque que des développeurs bâclent les versions « classiques » mais cela reste difficilement imaginable puisque ce serait alors se mettre à dos plus de 40 millions d’utilisateurs. La véritable interrogation reste la réalité virtuelle avec le PlayStation VR. Dans notre preview de RIGS, l’an dernier, nous évoquions ainsi un manque « de finesse et de netteté avec par exemple un aliasing un peu trop présent à l’écran. » Il s’agissait certes d’une version encore en cours de développement et d’un casque lui aussi amené à évoluer, mais il réside néanmoins une petite inquiétude à ce sujet. Fait intéressant, la PlayStation VR sera disponible un mois avant la PS4 Pro, ce qui permettra alors de voir facilement comment s’en sort la PS4 actuelle avec la réalité virtuelle.

Derrière ces doutes et maladresses, on recense toutefois une excellente surprise, celle du prix de la console. 399€. La PS4 Pro ne coûtera donc que 100€ de plus que la Slim, et reste de ce fait très abordable —il s’agit d’ailleurs du prix de lancement de la PS4 en 2013. L’arrivée de ces deux nouvelles machines devraient redonner un énième coup de boost aux ventes de la PS4 alors que l’on attaque là ce qui semble être la seconde moitié de cette génération. Cette notion de génération paraît au passage importante à Sony qui a bien précisé que l’arrivée de la PS4 Pro ne signifiait pas le début d’une nouvelle ère. Du côté de Microsoft, les lignes sont plus floues à ce sujet et la Xbox Scorpio est d’ores et déjà annoncée comme la console la plus puissante du marché. Ce titre reviendra cependant à la PS4 Pro pendant un an, puisque la Scorpio n’arrivera pas avant la fin d’année 2017.

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Sony a-t-il réussi sa politique de jeux-service ? Premier bilan

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En 2022, Sony rachetait Bungie pour près de 3 milliards de dollars. Le Japonais expliquait que le développeur américain lui apporterait une expertise en matière de jeux en ligne. Sony ajoutait même qu’il comptait sortir 12 jeux-service d’ici 2026. Et alors qu’on s’approche de cette date fatidique, on a décidé de dresser un petit bilan de cette stratégie.

Note : cet article est écrit en collaboration avec Le Résumé Jeu Vidéo, Par Xavier, une newsletter hebdomadaire gratuite. Il est difficile de suivre toute l’actualité jeu vidéo, alors, chaque semaine, une personne formidable (moi) vous résume ce qui s’est passé ces sept derniers jours, et plus encore. N’hésitez pas à y jeter un coup d’oeil et à vous y inscrire.

Pourquoi Sony s’est-il lancé dans la course aux jeux-service ?

Les jeux-service — Games As A Service (GAAS) en anglais — peuvent rapporter énormément d’argent s’ils sont populaires. Sur le PlayStation Store, plus des moitiés des revenus sont générés par ces GAAS, ou plus précisément leurs micro-transactions.

A l’époque, Sony souhaitait lancer une douzaine de jeux-service en près de 5 ans. Pour cela, il comptait s’appuyer sur ses studios internes. Mais force est de constater tout n’a pas marché comme prévu.

Quels jeux-service par Sony sont sortis ?

Les annulations en pagaille ont souvent fait les gros titres. On oublie toutefois que Sony a sorti pas mal de jeux-service ces dernières années ; on est toutefois loin de l’objectif fixé en 2022.

Helldivers 2

On peut considéré Helldivers 2 comme le grand champion des jeux-service de Sony, notamment parce qu’il s’agit d’une surprise. Avant son annonce, et même avant sa sortie, peu auraient pu prédire un tel succès.

Helldivers 2 est sorti en février 2024 sur PC et PS5, et s’est depuis écoulé à plus de 15 millions d’exemplaires. Preuve de sa bonne santé, il est fréquemment dans les meilleures ventes sur Steam, et ses micro-transactions représentent maintenant 50% des revenus générés par le jeu.

Helldivers 2 est en revanche l’oeuvre d’Arrowhead, un studio suédois indépendant. La licence appartient toutefois à Sony qui finance et édite ce jeu.

Fait intéressant : Sony sortira Helldivers 2 sur Xbox Series X|S à la fin du moins d’août.

MLB The Show

Autre succès, et même succès annuel : MLB The Show. Ce jeu de baseball sort chaque année et parvient à chaque fois à bien se classer dans les charts américains. Comme Helldivers, MLB The Show est non exclusif aux consoles PlayStation. Cela est certainement dû à l’accord négocié par la MLB.

Gran Turismo 7

Peut-être triche-t-on un peu en plaçant Gran Turismo 7 dans la liste des jeux-service. Le fait est qu’il est sorti en 2022, a reçu de nombreuses mises à jour de contenu, et possède des micro-transactions. Quant au jeu même, c’est un succès commercial.

Concord

On termine avec la catastrophe industrielle : Concord. Ce FPS compétitif —sorte de croisement entre les Gardiens de la Galaxie et Overwatch— a débranché ses serveurs 2 semaines après sa sortie. Ce n’était pas un mauvais jeu mais personne n’a voulu l’essayer. Et son studio, racheté en 2023, n’a pas survécu à cet échec.

Quels jeux-service sont en développement ?

Au sein des studios internes mais également partenaires, on dénombre une demi-douzaine de GAAS en production.

Marathon

On démarre avec le jeu qui a motivé l’écriture de ce dossier : Marathon. Ce titre conçu par Bungie a été repoussé à la suite de retour mitigés sur sa Beta. Souhaitant éviter un échec à la Concord, Sony a autorisé Bungie à revoir sa copie. En parallèle, le studio de Seattle continue d’explorer le monde de Destiny 2 à coup d’extensions.

FairGames

Comme Marathon, FairGames sera un extraction-shooter. Le jeu a été annoncé en 2023 et depuis, c’est silence radio. Fait inquiétant, Jade Raymond a quitté le studio Haven qu’elle avait autrefois fondé.

Marvel Tōkon: Fighting Souls 

Les jeux de combat sont devenus des GAAS et fonctionnent à coup de saisons. On suppose que Marvel Tokon suivra ce chemin là, lui qui est chapeauté par Arc System Works et qui promet des affrontements en 4v4.

Marvel Tokon n’a pas encore de date de sortie si ce n’est un vague 2026.

Les projets non encore annoncés

Difficile de mettre des mots sur ce qui n’existe pas officiellement. On sait ainsi que TeamLFG travaille sur un titre multijoueur s’inspirant à la fois des MOBA et des simulateurs de vie.

Dark Outlaw conçoit un nouveau jeu avec à sa tête Jason Blundell (ex-Treyarch), et on ignore de quoi il s’agira.

Quant à Guerrilla Games, on sait qu’un jeu en ligne Horizon est en développement depuis un petit moment.

Au cas où, on rappellera que TeamLFG et Dark Outlaw sont de nouveaux studios internes de PlayStation.

Quels jeux-service ont été annulés par Sony ?

Plus haut, on a évoqué le cas Concord. Ce fut une catastrophe mais au moins, il aura vu le jour. Pas mal de jeux n’ont pas eu cette chance, avec parfois des conséquences désastreuses.

The Last Of Us : Factions 2

Naughty Dog a toujours joué la carte de la transparence. Il avait annoncé que Faction, la composante multijoueur de The Last Of Us, ne serait pas inclus avec ce second épisode. Le studio avait également confirmé continuer de travailler dessus. Puis il a révélé les raisons de son annulation : soutenir un tel projet aurait demandé beaucoup trop de ressources pour un studio comme Naughty Dog qui aurait dû abandonner tout autre projet à côté.

Firesprite, Bend et Bluepoint, même combat

Jamais, Firesprite, Bend Studio ou Bluepoint n’auront pu annoncer leurs projets de jeux-service. Selon Bloomberg, tous ont été annulé avec parfois, des licenciements à la clé.

Selon les rumeurs, Firesprite travaillait sur un jeu Twisted Metal ; Bluepoint oeuvrait quant à lui sur un jeu God Of War. Dans le même genre, il se dit qu’un Spider-Man Online aurait lui aussi été annulé du côté d’Insomniac.

Ils ont fermé leurs portes

L’annulation d’un projet peut parfois être fatal à son équipe. C’est ce qui est arrivé à London Studio qui a fermé en même temps que son projet était annulé. Il s’agissait alors de l’une des structures les plus anciennes de Sony.

Enfin, Deviation Games était une structure indépendante montée par Jason Blundell (ex-Treyarch). Ce studio planchait sur un FPS avec le financement de Sony. Puis le Japonais a mis fin à ce partenariat. Le projet a été annulé, le studio fermé, et Jason Blundell a directement rejoint Sony à travers la nouvelle structure Dark Outlaw.

Seul artwork existant pour le projet maintenant annulé de London Studio.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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