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PlayStation VR: Notre test en question-réponse
C’est demain que débarquera officiellement le PlayStation VR en boutique. Au cours de ces derniers jours, nous avons pu l’essayer sur de nombreux titres différents. Pour parler de ce nouveau périphérique, nous avons cette fois-ci privilégié le format question-réponse en guise de test. Cela devrait permettre à chacun d’y voir plus clair sur ce casque de réalité virtuelle dédié à la PlayStation 4.
- A lire également: Le PlayStation VR prêt à affronter la réalité
JE DETESTE LES CÂBLES. Y EN A-T-IL BEAUCOUP AVEC LE PLAYSTATION VR? ET EST-CE QUE C’EST SIMPLE A INSTALLER?
Si vous détestez les câbles, nous vous souhaitons bon courage puisqu’on en compte pas mal dans la boîte. Pour installer ce casque, il faut en fait brancher sa caméra à sa PS4 et relier la console à un petit boîtier avec 2 câbles différents (USB et HDMI), tout en sachant que ce petit boîtier est lui-même connecté au téléviseur (HDMI), à une prise électrique (alimentation) et au PlayStation VR. Donc oui, ça fait beaucoup de câbles et au final, ce n’est pas pour rien si Sony a numéroté chacun des fils. Cela prend un peu de place, ce n’est pas forcément très esthétique —cela dépend de l’installation de chacun, forcément— mais ça reste en revanche extrêmement simple à brancher. Et une fois chose faite, la première mise en route du casque ne prend que quelques secondes.
QUEL EST DONC CE PETIT BOITIER?
Ce petit boîtier est indispensable et permet d’afficher sur le téléviseur ce que voit le joueur qui a le casque sur la tête. Il y a cependant de petites exceptions puisque cet écran social —c’est le nom donné par Sony— peut aussi afficher d’autres informations. C’est ce qu’on appelle le gameplay asymétrique —le même que sur Wii U— et cela permet de créer des jeux multijoueur compétitifs (ex: le joueur au PSVR doit chasser ceux qui jouent sur le téléviseur) ou coopératif (ex: le joueur au PSVR doit attraper un personnage dont la description est uniquement disponible sur le téléviseur).
Ce petit boîtier carré mesure à peu près 15cm de côté et fait un quart de la taille totale de la PS4 première génération. Quand il est éteint, il affiche un trait lumineux horizontal rouge, ce qui rappelle Kit de K2000. Allumé, il passe au blanc. Oh, et dernier petit détail, il y a un petit ventilo’ à l’arrière, et il fait donc un peu de bruit. Mais celui-ci est vite recouvert par le son du téléviseur ou est inaudible si vous jouez avec des écouteurs.
LE PLAYSTATION VR EST-IL CHER?
Oui et non. Oui car il coûte 400€, ce qui est une somme importante. Mais comparé à la concurrence, comme l’Oculus Rift et le HTC Vive, il est presque deux fois moins cher. Attention cependant, puisque l’addition peut vite grimper si vous n’avez pas la PlayStation Camera (qui est indispensable) ou deux PlayStation Move. La manette à reconnaissance de mouvement est en effet nécessaire sur certains jeux. Et bien sûr, il faut une PlayStation 4.
LE PLAYSTATION VR SERA-T-IL COMPATIBLE AVEC LA PROCHAINE PLAYSTATION 4 PRO?
Oui, bien sûr.
ET CE SERA MIEUX AVEC?
Normalement, oui. Normalement, car nous avons uniquement joué au PlayStation VR avec la PS4 classique. Mais lors de l’officialisation de la PS4 Pro, Sony a précisé que les jeux en réalité virtuelle seraient plus beaux sur cette machine.
LE PLAYSTATION VR EST-IL LOURD?
Il fait 600g environ. Cela peut paraître impressionnant, mais une fois sur la tête, on se rend compte que le poids est intelligemment réparti à l’avant et à l’arrière. Même sur des sessions de jeu prolongées, le PlayStation VR reste confortable.
EST-ON VRAIMENT ISOLÉ QUAND ON JOUE AU PLAYSTATION VR?
Oui. Forcément, en ayant ce casque sur la tête et peut-être même des écouteurs, on est en quelque sorte déconnecté du monde réel. Il est en revanche extrêmement simple d’enlever le casque ou de le mettre sur le haut de la tête. On notera aussi que suivant la morphologie du visage de chacun, une petite ouverture vers « l’extérieur » apparaît en bas du casque. Celle-ci se remarque néanmoins difficilement si on est concentré dans un jeu.
CA FAIT MAL AUX YEUX? TOUT LE MONDE PEUT Y JOUER?
Sony conseille de faire des pauses de 15 minutes après chaque heure. Pour les besoins de ce test, nous avons dérogé à cette règle et fait des sessions de plusieurs heures, et nous avons alors pu ressentir une légère fatigue. Sur des parties beaucoup plus courtes —30 minutes, par exemple— il n’y a eu aucune gêne. Cela dit, tout le monde réagira de manière différente. Quant au côté tout public, le constructeur japonais déconseille le PlayStation VR aux moins de 12 ans.
LE PLAYSTATION VR PEUT-IL ME RENDRE MALADE?
Oui. Certains jeux peuvent provoquer des malaises, des maux têtes etc. Ce n’est pas le cas de tous et cela dépend surtout de chacun. Nous réagissons tous de manière différente à la Réalité Virtuelle, c’est pourquoi nous vous conseillons fortement de l’essayer avant de passer à l’achat. Il est également important de préciser qu’après un petit temps d’adaptation, la plupart des maux finissent pas disparaître.
FAUT-IL BEAUCOUP DE PLACE POUR JOUER AVEC LE PLAYSTATION VR?
Un peu. Notre installation fait que nous sommes positionnés à un peu moins de 2 mètres de la caméra. Certains jeux sont parfaitement jouables en étant assis, d’autres demandent en revanche d’être debout et de pouvoir pivoter sur soi-même. Evitez donc les obstacles autour de vous.
FAUT-IL PARFOIS SE DEPLACER AVEC LE CASQUE SUR LA TÊTE?
Non. Et heureusement car ce serait un peu dangereux sinon. . . non? De tous les jeux auxquels nous avons joué, il était uniquement question de pivoter sur soi-même, comme indiqué ci-dessus.
FAUT-IL INVESTIR DANS DES PLAYSTATION MOVE?
Oui et non. Peu de jeux sont uniquement jouables aux PlayStation Move; la plupart peuvent se jouer soit à la manette, soit avec ces baguettes magiques. Cependant, il est bien plus intéressant de jouer au PSMove. On a alors véritablement l’impression d’interagir dans ce monde virtuel, ce qui est souvent assez bluffant.
Y-A-T-IL DES MISES A JOUR POUR LE PLAYSTATION VR?
Oui. En connectant le casque pour la première fois, nous avons dû télécharger une mise à jour. D’autres arriveront sans doute par la suite.
ET AU NIVEAU DU RENDU DES JEUX, DES GRAPHISMES, C’EST COMMENT?
Ca dépend. Inutile d’espérer un rendu semblable aux plus beaux jeux PS4, cela n’arrivera pas. Driveclub, dans sa version VR, a ainsi perdu de sa superbe. De manière générale, le rendu est moins fin et la distance d’affichage n’est pas très élevée. Certains jeux ne sont vraiment pas très jolis comme VR Luge, d’autres sont en revanche plutôt mignons comme certaines phases de London Heist.
MAIS LE CASQUE EN LUI MÊME?
Le PlayStation VR propose une bonne expérience, mais on sent bien que la technologie n’en est qu’à ses débuts. On remarque ainsi facilement la grille de pixels tandis que le champ de vision —environ 100°— est plutôt étriqué, ce qui peut donner l’impression d’avoir comme un masque de plongée sur le bout du nez.
LE PLAYSTATION VR EST UN CASQUE FILAIRE. C’EST GÊNANT EN PLEIN JEU?
Non. Aucun problème de ce côté là à signaler.
JE SUIS UN CHASSEUR DE TROPHEES, Y-EN-A-T-IL AVEC LES JEUX PLAYSTATION VR?
Oui, bien sûr. Il y a même des platines. En revanche, si on entend bien le petit « Ding! » , l’indication visuelle n’apparaît pas à l’écran. Ou alors nous n’avons toujours pas trouvé où elle était. MAJ automne 2017: Désormais, on peut les voir!
LE PRIX DES JEUX EST-IL PLUS ELEVE? LEUR POIDS AUSSI?
Non. C’est comme sur PS4. Il y a des jeux à moins de 20€ et d’autres à 60€. Quant au poids, là encore, c’est du classique. Certains font moins de 1Go, d’autres en font plusieurs dizaines.
JE PEUX LANCER DES JEUX VR MÊME SI JE N’AI PAS LE CASQUE?
Non. Les jeux uniquement jouables en réalité virtuelle nécessitent que le PlayStation VR soit branché et allumé pour se lancer.
Y A DES JEUX SUR PLAYSTATION VR?
Oui. La liste des jeux de lancement est disponible sur le PlayStation Blog.
OUI, MAIS PLUS TARD?
Une centaine au total. Dont Resident Evil 7, en janvier 2017, ou encore Gran Turismo Sport.
ET AUTRE CHOSE QUE DES JEUX?
Oui, des expériences sont prévues. La liste sur le PlayStation Blog, à nouveau.
JE PEUX JOUER A DES JEUX NORMAUX AVEC LE CASQUE? C’EST CA LE MODE CINEMA?
Oui. C’est faisable mais ce n’est pas forcément mieux, d’autant plus que l’on remarque là encore la grille de pixels.
JE PASSE POUR UN IDIOT AVEC LE PLAYSTATION VR SUR LA TÊTE?
Un peu. Dans le noir, on ressemble à un extraterrestre. De jour, voir quelqu’un gesticuler dans tous les sens avec un casque sur la tête et des PlayStation Move dans chaque main, est forcément étrange. Mais ça l’est uniquement parce qu’il s’agit de quelque chose de nouveau. Autrefois, avec l’apparition des kits mains libres, on pouvait passer pour un fou en parlant seul dans la rue. Maintenant, cela est devenu normal.
LE PLAYSTATION VR, C’EST VRAIMENT UNE REVOLUTION?
Une révolution au niveau du gameplay? Non, pas vraiment. En revanche, en ce qui concerne l’immersion, c’est un immense oui.
BON, ET EN FIN DE COMPTE, LE PLAYSTATION VR, C’EST BIEN?
Oui. Malgré quelques soucis techniques, le PlayStation VR propose des expériences de jeu vraiment impressionnantes, surtout si on joue avec deux PlayStation Move. On a alors définitivement l’impression d’être un acteur de ce monde virtuel. Mais devant le prix plutôt élevé du produit et les risques de Motion-Sickness, nous vous conseillons véritablement de l’essayer avant de passer à l’achat.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
- Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
- Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
- Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
- Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
- Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
- Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
- Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
- Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
- Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
- Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
- Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
- Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
- Ergonomie des outils de construction à la manette
- Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.
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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir
Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
