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Preview – Metal Gear Rising : Revengeance

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Difficile d’imaginer en 2002, qu’une décennie plus tard, Raiden connaitrait un tel succès. Désormais plus proche du T-800 que du héros de la Big Shell, celui qui combattait déjà au sabre quelques mètres au dessus de George Washington a troqué sa combinaison furtive pour un exosquelette faisant pâlir celui Grey Fox. Un équipement indispensable dans un futur proche où les PMCs ont pris le pouvoir et positionné un peu partout des cyborgs avec katanas. Raiden va devoir trancher dans le vif.

Cet été, nous avions déjà pu mettre les mains sur Metal Gear Rising Revengeance, dans sa version montrée à Los Angeles. Cette démo encourageante dévoilait les bases de gameplay du titre de Platinum Games, à savoir la possibilité de tout trancher sur son passage, et une chorégraphie réussie des combats. Cependant, la présentation était courte et les affrontements peu nombreux. Et alors que l’on avait quitté Raiden en train d’affronter un hélicoptère, on l’a retrouvé dans un avion furtif, prêt à s’en extraire et à en découdre.

Le passage essayé se déroule peu après le début du jeu. Raiden s’est fait massacrer par Sam, sosie de Vamp aux faux airs de Mitsurugi, et a été sauvé et réparé par un scientifique allemand répondant au nom original de Doktor. A l’aise dans son nouveau corps métallique, Jack The Ripper devrait d’ailleurs voir ses facultés évoluer au fil de l’aventure grâce à son sauveur germanique. Ce Doktor ne sera pas le seul allié dans la quête de Raiden. Une cinématique présentant les objectifs de la mission dévoilait également l’Etat Major qui allait l’accompagner. Des personnages quelque peu caricaturaux, et dont on espère qu’aucun n’aura l’idée de trahir le héros au cours de l’aventure.

La plage sur laquelle atterrit Raiden est la même que celle montrée à l’E3. Cependant, elle ne sert pas ici de didacticiel — il a été fait auparavant dans un environnement virtuel—, mais est le théâtre du premier affrontement du blondinet contre trois cyborgs; l’occasion rêvée de voir si sa lame est bien aiguisée. Les ennemis servent ici d’amuse gueule et n’opposent guère de résistance: quelques coups suffisent pour s’en défaire et passer en ‘Blade Mode’. Activé, ce mode permet de ralentir le temps et de procéder à une découpe rapide et précise via le stick droit. Et en visant bien, il est ainsi possible de récupérer la colonne vertébrale du cyborg, ce qui permet à Raiden de recharger entièrement sa vie et sa barre d’énergie, consommée à chaque fois que le Blade Mode est enclenché. En outre, ce premier combat permet de se familiariser avec les commandes et différents combos dont les attaques aériennes ou en pleine glissade

Le point le plus important de cette présentation issue du TGS reste clairement la notion de contre. Aucune touche n’est ici assignée à la garde et il suffit tout simplement d’appuyer sur Carré (PS3) ou X (360) et d’incliner le joystick gauche vers l’avant pour repousser l’ennemi. Cependant, cette tâche demande un timing très précis. Réussie, elle ouvre la possibilité de sortir un contre redoutable. Ratée, Raiden se prend tous les dégâts, plutôt imposants en difficulté normale. Les affrontements qui suivent rendent justement indispensable l’application de la parade. En haut d’un perron, Raiden, via une vision détective façon Batman, observe son environnement et voit où son dissimulés les gardes. Deux sont au sol et tiennent quelqu’un en otage, tandis que deux autres soldats sont en hauteur. Une courte infiltration est envisageable, tandis qu’on peut aussi foncer dans le tas en ayant jeté auparavant une grenade, menaçant fortement l’intégrité du captif. Mais dans tous les cas, les choses se corsent dès lors que deux gekkos et d’autres sbires débarquent. Il ne s’agit plus d’appuyer bêtement sur les boutons mais de placer des enchainements rapides et de contrer à tout va les attaques  des ennemis qui n’hésitent pas à entourer Raiden, tandis que la caméra est parfois bien capricieuse.

Enfin, un boss à quatre pattes avec une tronçonneuse sur le dos —le même que celui sur l’image ci-dessus— vient conclure la séance de présentation de Revengeance. En soit, le combat est assez classique. L’opposant utilise très souvent une attaque charge qu’il faut repousser avec un contre. Mais en cas d’échec, Raiden se fait littéralement transpercer et sa jauge de vie baisse significativement. Dès que celle du boss atteint les 70 et 30%, le monstre métallique se retire en hauteur et envoie quelques ninja-cyborgs qui ne sont qu’une simple formalité à éliminer. Cependant, il faut bien se rendre compte que leur présence nuit quelque peu à la difficulté du titre dans le sens où il suffit, comme dit plus haut, de récupérer la colonne vertébrale d’un ennemi pour retrouver entièrement sa vie. Certes, c’était le début du jeu, mais ce choix de design -définitif?- demeure étonnant. Mais malgré ce petit couac, Konami semble réussir son pari de proposer un spin-off de qualité avec Raiden. Une aventure que l’on espère solide, car à première vue, son gameplay dynamique, porté par un Blade Mode réussi et une difficulté relevée, semble bien parti pour nous séduire à la sortie de cet hiver.

Metal Gear Rising : Revengeance est développé par Platinum Games et édité par Konami. Jeu disponible le 21 février 2013 sur Xbox 360 et PlayStation 3. Une version PC serait aussi en préparation.

Cette même démo sera jouable sur le stand de Konami lors de la Paris Games Week. 

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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