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Preview : Fifa 14
Courses pour le titre, luttes pour le maintien, places européennes en ligne de mire. . . la plupart des clubs de foot entament actuellement leur sprint final de fin saison. De son côté, Electronic Arts débute sa course de fond Fifa 14; sorte de trêve estivale où le mercato se manifeste ici par de nombreux changements de gameplay. Attaque, défense, jeu avec ou sans la balle, les améliorations sont nombreuses et témoignent d’une volonté de rendre Fifa 14 plus réaliste et moins prévisible.
Note: La présentation a été faite à Paris la semaine dernière par Nick Channon et Sebastian Enrique, producteurs de Fifa 14. A l’aide de nombreuses vidéos explicatives et comparatives, ils ont illustré tous les changements effectués dans cet opus. Aucune version jouable du jeu n’était à disposition.
4,4 millions vendus en une semaine, près de 10 millions de jeux écoulés et plus de 65 millions de matchs disputés par semaine. Fifa 13 est un succès incontestable et même assez incroyable quand on repense à la génération précédente. Hors de question pour EA Sports de rester sur ses acquis et d’attendre le retour de son rival, le studio canadien à la charge de la série depuis une quinzaine d’années ne cesse de réfléchir aux différentes manières d’améliorer son bébé. L’envie avec Fifa 14 est d’équilibrer les forces, renforcer le rôle du milieu de terrain et fluidifier le jeu.
Qu’elle semble loin l’époque où Fifa était un jeu ouvertement arcade. . . Maintenant axée vers la simulation, chaque nouvelle édition du jeu tend vers un plus grand réalisme, que ce soit visuel ou bien au niveau du gameplay. Les longues chevauchées ont ainsi été revues pour mieux coller à la réalité. La gestuelle est moins robotique et les touchés moins parfaits, comprendre par là que les joueurs poussent désormais de manière irrégulière la balle devant eux. Forcément, on se doute que des athlètes comme Lionel Messi et Cristiano Ronaldo seront moins sujets que leurs comparses à ces ‘fluctuations’. Ils seront même avantagés par une meilleure gestion des dribbles à pleine vitesse avec des changements de directions facilités.
A ce rythme là, on pourrait croire que cet opus privilégiera une nouvelle fois les joueurs rapides au détriment des attaquants plus lents mais plus physiques. Ce n’est pas le cas. Les attaquants costauds tels Adebayor ou Drogba auront un rôle important sur le terrain, le jeu en pivot ayant été réajusté. Dorénavant, à l’aide de la gâchette gauche, il est possible de protéger d’une manière plus efficace le ballon et de livrer un vrai combat avant la retombée de la balle. L’objectif est aussi de permettre aux milieux de mieux contrôler le tempo de la rencontre.
Aux dires des producteurs, la bataille du milieu de terrain fait rage dans Fifa 14. Cela se manifeste notamment par un un plus grand pressing : les joueurs sont plus proches de leurs adversaires et leur laissent moins d’espace. Le placement général des footballeurs est également révisé. Plus concentrés lors des débordements des adversaires et multipliant encore plus les appels et contre-appels, les joueurs n’hésitent pas non plus à monter progressivement dans le camp adverse si un opposant a la triste idée de faire tourner la balle. . . Enfin, il a été annoncé sans trop de précision que les défenseurs pourraient, dans certains cas, tacler une deuxième fois après s’être jetés maladroitement une première fois.
Face à des blocs défensifs assez bas, la tentation d’une frappe soudaine est souvent une évidence, et Fifa 14 souhaite les remettre au coeur du jeu. Aux grands maux les grands moyens, c’est toute la physique de balle qui est revue, ont annoncé les producteurs. En plus de frappes lourdes ou flottantes suivant le cheminement initial du ballon, les joueurs ont aussi maintenant un comportement plus logique avant de tirer. Adieu les affreuses glissades ou l’effet de ski, le tireur s’adapte à la distance le séparant du cuir. De même, il se décale afin de trouver le meilleur angle de frappe, ou pour centrer. Au final, Electronic Sports promet que chaque frappe sera unique, rien que ça.
Avec les mesures précédemment citées, Fifa 14 semble donc se tourner vers un jeu plus varié mais aussi plus physique. Le pressing plus agressif devrait aussi permettre d’empêcher des accélérations souvent bien trop fatales. L’équilibrage pourrait s’avérer très audacieux, mais on attendra de mettre les mains sur le jeu pour livrer des conclusions définitives. De même, on aurait aimé avoir des précisions sur l’arbitrage qui est bien souvent laxiste sur Fifa 13 (ou trop strict sur le hors-jeu), sur le moteur physique encore perfectible ou sur la gestion calamiteuse de la pause dans les matchs online. Au début de la présentation, Nick Channon et Sebastian Enrique ont d’ailleurs indiqué qu’ils n’étaient pas encore prêts à parler du online ou d’Ultimate Team. En revanche, quelques mots ont été glissés sur le mode Carrière. Ce dernier bénéficiera d’un nouveau hub dont le design rappelle windows 8 et des transferts plus réalistes où les recruteurs seront primordiaux. Les recherches seront désormais faites par tags et la plupart des notes des joueurs seront invisibles. Une observation prolongée permettra d’affiner au fur et à mesure les caractéristiques de la cible. Bien entendu, les notes des footballeurs de classe mondiale seront déjà connues d’avance. Enfin, de nouveaux mini-jeux et défis dans le menu entrainement feront leur apparition.
Aucune date de sortie n’a été communiquée pour Fifa 14, mais on peut aisément penser qu’il s’agira de la dernière semaine de septembre. Lors de la présentation, il était indiqué que les nouveautés de cet opus concernaient les versions PC, Xbox 360 et PlayStation 3. Si on part du principe que des éditions Next-Gen sont également prévues, cela semble montrer que la version PC sera du même acabit que ses homologues PS3 et X360. Quant à la Wii U et à la PSVita, on ne sait pour le moment quelles seront leurs spécificités.
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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?
Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?
Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».
Yoshi P jette un pavé dans la mare
Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.«
Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.
Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.
Quel héritage pour la PS5 ?
La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.
Une course à la puissance désuète
Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.
Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.
Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…
Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.
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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026
007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.
Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.
Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond
Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.
Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :
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Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.
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M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.
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De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).
Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité
IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.
Spycraft
L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.
Instinct
Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.
Gadgets de Q
Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.

Combats fluides et cinématographiques
Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.
Des missions variées
La présentation a montré deux environnements emblématiques :
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Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.
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Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.
Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.
Prix et bonus de précommande
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Édition Deluxe : 79,99 € incluant :
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un accès anticipé de 24 heures,
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des skins exclusifs pour gadgets et armes,
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quatre tenues supplémentaires.
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Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.
007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?
Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.
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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui
Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.
C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.
Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025
A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :
- Psychonauts 2 (PS4)
- Stardew Valley (PS4)
- Viewfinder (PS4/PS5)
Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.
La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.
Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.
Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.
Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.



