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La PS5 en 2020? Ce serait logique
Plusieurs rumeurs se mettent à déjà évoquer la PlayStation 5. Certains la voient sortir dès cette année, d’autres, au contraire, évoquent 2019 ou 2020. C’est bien cette dernière date de sortie qui semble la plus probable. Du moins, à nos yeux.
Il y a plusieurs mois, Lorne Lanning racontait à GameInformer l’une de ses rencontres avec Shuhei Yoshida, en 2015, lors du somment DICE, un rendez-vous business du jeu vidéo. Le créateur de la saga Oddworld avait alors demandé au Japonais à quoi pourrait ressembler la PlayStation 5. Le responsable de Sony avait répondu d’un mystérieux: « Vous voulez dire si? » A cette époque, Shuhei Yoshida laissait entendre que le futur pouvait réserver bien des surprises et que les consoles pourraient disparaître.
L’existence de la PlayStation 5 semble évidente
Nous sommes maintenant en 2018 et la technologie actuelle nous fait dire qu’il y aura bien une prochaine génération de consoles. Plusieurs rumeurs sont d’ailleurs apparues ces derniers jours au sujet de cette PlayStation 5. Il se dit tout et son contraire. Certains évoquent un lancement possible en 2018, d’autres estiment que 2019 parait probable, et certains échos parlent de 2020.
A titre personnel, je n’ai aucune info’ sur cette PS5 dont on ne connait même pas le nom de code; la PS4 avait eu pour petit nom Orbis. Mais certaines choses paraissent logiques. Oui, bien sûr, elle sera plus puissante. De là à parler d’un 4K/60FPS sur chaque production, ça parait bien étrange, voire farfelu. Aucun constructeur n’impose ce genre de règle aux développeurs —la VR est une exception. A l’heure actuelle, tous les jeux pourraient déjà tourner en 1080p/60FPS sur Xbox One et PS4. Ceux qui conçoivent ces jeux ont néanmoins d’autres priorités et souhaitent souvent privilégier le rendu visuel plutôt que la fluidité. Si on prend les dernières grosses exclusivités PS4, c’est d’ailleurs ce qui se passe. Que ce soit Uncharted 4, le majestueux Horizon Zero Dawn ou le divin God Of War, tous tournent, de base, à 30 images par seconde.
Une rétrocompatibilité qui s’inscrit dans l’ère du temps
Bref, on mettra de côté ce genre d’info. Le côté rétro-compatible de la PS5 est en revanche intéressant et, là aussi, logique. On est à l’époque des Games As A Service, ou les jeux-service en français. Ce sont des titres, généralement en ligne, qui perdurent dans le temps et qui évoluent à travers des mises à jour et pas mal de micro-transactions. En d’autres termes, ils sont joués par des personnes qui sont abonnés au PlayStation Plus —parfois même juste pour un jeu— et qui sont enclins à dépenser de manière régulière pour débloquer des éléments. Un petit rappel s’impose: lorsque vous achetez quelque chose sur la boutique en ligne d’une console, le constructeur récupère 30% de la somme totale.
En lançant la PlayStation 5, Sony aurait tout intérêt à conserver cette base de joueurs. Ce n’est pas pour rien si Sony et Microsoft, dans leurs rapports financiers, parlent d’utilisateurs actifs mensuel. Cette base de joueurs est devenu le nerf de la guerre. La rétrocompatibilité serait un moyen de fidéliser son public, de s’assurer des revenus supplémentaires et d’avoir déjà un gros catalogue de jeux. Le développement d’un jeu vidéo prend beaucoup de temps. C’est un cycle de trois ans pour les Call Of Duty. Au contraire, Horizon et God Of War ont nécessité plus de 5 ans. Un jeu au sein d’Ubisoft est en développement depuis au moins 2014 et n’a toujours pas été annoncé…
De nombreuses exclusivités sont encore à venir
Quant à cette date de sortie de 2020 pour la PS5, elle tombe plus ou moins sous le sens si on se fie aux productions en développement au sein des différents studios de Sony. Nous ne sommes pas à l’abri d’une surprise mais s’il fallait faire un pari, nous miserions beaucoup sur 2020.
Pour cette fin d’année, deux exclusivités PS4 occuperont le terrain: le tout discret Dreams et le blockbuster Spider-Man. Le catalogue de 2019 est également connu. Il y aura Days Gone, qui a finalement été repoussé, Death Stranding, dont la MoCap bat son plein, et The Last Of Us 2, que l’on verra à l’E3. Il ne faut pas non plus oublier Ghost Of Tsushima, la dernière création de Sucker Punch. Le programme s’annonce d’ores et déjà très chargé et il y aura certainement un de ses titres qui sera repoussé au premier semestre 2020.
Working hard all day today, that was an awesome performance, guys.
本日も朝から晩までピーキャプ撮影、おつかれさまでした。 pic.twitter.com/0F6xnmq4Yl— Ayako (Touchy!) (@Kaizerkunkun) April 14, 2018
Ghost Of Tsushima et Days Gones sont en développement depuis plus de 3 ans. Celui de Death Stranding a débuté au mieux en décembre 2015, date à laquelle Kojima Productions est ressuscité. Quant à The Last Of Us 2, le chantier a débuté après Uncharted 4 (mai 2016) et a sans doute décollé après la sortie du surprenant The Lost Legacy (août 2017). Plusieurs personnes clefs de ce projet ont ainsi rejoint les rangs de The Last Of Us 2. C’est par exemple le cas de Kurt Margenau qui est maintenant co-Game Director de ce nouveau titre.
Pour Sony, le temps ne presse pas
A cette liste, il faut aussi rajouter des jeux VR par Sony London, des collaborations avec certains studios de développement (From Software pour un Bloodborne 2?) ou des projets un peu moins ambitieux. Le dernier Ratchet & Clank a ainsi connu un développement très rapide et on suppose que le remake de Shadow Of the Colossus n’a pas demandé autant de moyens qu’un God Of War. On rappelle d’ailleurs qu’un remake MediEvil est attendu pour ce second semestre…
D’ici la fin d’année 2019, Sony a largement de quoi meubler avec des productions fortes. Il ne faut pas non plus oublier un élément: la PS4 se porte extrêmement bien. Sony n’a aucune raison de vouloir enrayer cette tendance. Il se dit d’ailleurs que le constructeur japonais a souhaité ralentir la cadence au vue des excellents résultats actuels. Ce sont en tout cas les échos qu’a entendu Christopher Dring, journaliste au sein de la rédaction de GamesIndustry.
C’est pour toutes ces raisons que l’on voit arriver en 2020 la PS5. C’est probablement à cette date là qu’un nouveau cycle apparaitra. Mais si de nombreux studios internes planchent encore sur PS4, quelques-uns ont sans doute déjà dans les mains une idée de ce que sera la PlayStation 5. Et au petit jeu des devinettes, on imagine que du côté d’Amsterdam, Guerrilla Games travaille déjà sur cette machine pour sortir, pendant la fenêtre de lancement de la PS5, la suite de Horizon Zero Dawn.
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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir
Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?
Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?
Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?
Quels sont désormais les avantages du Game Pass?
Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.
Voici comment se décomposent désormais les offres :
- Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
- jeu en ligne
- accès une cinquantaine de jeux
- Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
- accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
- Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
- accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
- Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
- Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
- Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois
A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.
Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.
Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?
Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.
Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.
Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.
Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.
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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty
Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.
