Jeux Vidéo
Test : Far Cry 3
C’est l’histoire de vacances entre amis qui tournent au drame, une escapade sur une île paradisiaque se révélant être un périple en enfer pour tout un groupe. Au même titre que ses camarades, Jason se retrouve capturé et emprisonné par un dangereux sociopathe impulsif sur une île qu’il ne connait pas. Jason arrive cependant à s’échapper et ne souhaite désormais qu’une chose: sauver ses amis et se venger. . . Far Cry 3 nous entraine dans une expédition punitive où il faudra vaincre ses némésis dans une aventure maitrisée de bout en bout.
Quatre années après Far Cry 2, UbiSoft Montréal a fait table rase du passé. Exit la malaria et les armes qui s’enrayent, Far Cry 3 a enlevé tous les éléments qui pouvaient nuire à la fluidité de l’action. Cependant, il faut bien se rendre compte que ces features, aussi gênantes soient-elles, apportaient une certaine touche d’originalité couplée à un séduisant réalisme en misant sur l’imprévisibilté. L’immersion dans l’aventure était totale tandis que le HUD était épuré et il fallait se diriger en tenant une carte dans la main gauche ou via le GPS de son bolide tout en gardant un oeil sur la route. Tout cela a malheuruesement été supprimé au profit d’une bien trop traditionnelle minimap et de nombreuses indications visuelles à l’écran. Mais ce serait se tromper que de croire que Far Cry 3 n’a rien à voir avec son ainé. Au contraire. Ce nouvel épisode conserve l’aspect open world, et le sublime.
L’archipel de Rook Islands est vaste, très vaste même, et les nombreux véhicules terrestres, nautiques voire même aériens, ne sont jamais de trop pour se déplacer dans ces contrées dangereuses. L’environnement est ici varié avec des grottes bien cachées révélant d’anciens secrets, des cours d’eaux, du relief et bien entendu, des petits villages perdus au milieu de la végétation. Au tout début du jeu, la carte ne dévoile aucune information au joueur si ce n’est sa position. Il est alors nécessaire, à la manière d’un Assassin’s Creed, d’escalader des énormes tas de ferrailles afin de remettre en état de marche des antennes relais et faire se dissiper le brouillard de guerre. Dès lors, on a accès à de nombreuses informations sur toute une région, dévoilant si une zone est sous le contrôle des pirates ou bien donnant des indications sur la faune et la flore locales.
Perdu sur cette île, totalement démuni, Jason doit d’abord comprendre comment survivre. Aucune notion de sommeil ou de faim n’est présente — est-ce vraiment un défaut? —, mais il faut sans cesse partir à la cueillette de plantes médicinales. Ces dernières peuvent à la fois aider à la régénération de vie du héros, mais également lui conférer quelques bonus temporels: courir plus rapidement, plus grande tolérance aux flammes etc. Mais se baisser pour récolter des végétaux peut parfois se révéler être une activité à risque. La population locale, composée du peuple Rakyat mais aussi des pirates, doit cohabiter avec les animaux sauvages allant de la chèvre au tigre, en passant par l’ours brun. Survivre dans cette jungle hostile nécessite donc de toujours être attentif et d’analyser chaque son que l’oreille peut percevoir. Ces animaux ont d’ailleurs un important rôle car leur peau peut servir à se confectionner un meilleur équipement. On commence en effet l’aventure nu comme un ver, ou presque, et il ne faut pas hésiter à partir chasser le gibier avec son AK 47 afin de se créer un meilleur holster et porter ainsi un plus grand nombre d’armes, par exemple.
L’un des points les plus intéressants à propos de cet aspect est qu’à aucun moment de l’aventure Far Cry 3 ne nous oblige à améliorer ses bagages. A la place, le jeu laisse le survivant seul juge dans cette aventure et c’est à lui de décider quand il faudra partir chasser différents carnassiers afin de porter, par exemple, plus de munitions. Mais braconner peut révéler bien des surprises, surtout lorsque l’on s’attaque à de redoutables prédateurs. . . On notera d’ailleurs que la faune de Rook Islands n’attend jamais le joueur pour se réveiller. Les animaux sont eux-mêmes affamés et respectent à la lettre la chaîne alimentaire en s’attaquant à du gibier plus faible qu’eux. Et la milice locale peut aussi faire les frais de leur aggressivité. Avec la présence de certaines bêtes en cage dans des camps, il est en plus possible à tout moment de les libérer discrètement afin de semer la zizanie, ou bien de créer une diversion. . . Si l’équipement de Jason peut évoluer au fil du jeu, il en est également de même pour ses aptitudes. A chaque action réalisée, le joueur est récompensé en XP qui, cumulée, octroie au final des points de compétence. Ces derniers permettent alors de débloquer, en choisissant dans 3 grilles différentes, de nouveaux mouvements furtifs par exemple.
Le surplus de peaux tannées ou de plantes, au même titre que diverses babioles, peut ensuite être revendu dans certains villages en échange de quelques dollars. Cependant, il faut bien se rendre compte que le système économique de Far Cry 3 est assez anecdotique car il se tire en quelque sorte une balle dans le pied, sans mauvais jeu de mot. A l’exception de cartes au trésor, l’argent acquis sert à acheter de nouvelles armes. Or, on note que ces dernières se débloquent et deviennent gratuites à mesure que l’on répare les signaux radios dans toute l’île. A partir de là, rien ne sert de dépenser une fortune pour s’offrir de nouveaux fusils alors qu’il suffit de patienter pour les récupérer gratuitement. Autant donc conserver ses quelques billets pour personnaliser ses armes en ajoutant un silencieux, des chargeurs d’une plus grande capacité, de viseurs lasers ou bien en modifiant leurs peintures.
On recense au total une quarantaine d’armes dans Far Cry 3, allant du pistolet au sniper, en passant par le lance-flamme sans oublier l’arc. On peut en porter au total jusqu’à 4, à condition bien sûr d’avoir le holster approprié, en l’occurence, en peau de requin. Mais comme souvent, on se rend compte qu’il y a un terrible manque de logique puisque un simple revolver prend finalement autant de place qu’un imposant lance-roquettes. Curieux! Heureusement, cette déception passe dès lors que l’on commence à prendre en main les armes. Ces dernières réagissent très bien et disposent de bruitages plutôt bons, même si un peu inégaaux. Le recul est également assez prononcé, demandant de tirer au coup par coup dès lors que les affrontements se font à distance. On retrouve d’ailleurs un très bon système de couverture à la fois automatique, intuitif et souple. L’armement proposé est ici très étendu et chacun peut jouer de la manière qu’il le souhaite. Ceux privilégiant la furtivité pourront ainsi utiliser un arc pour éliminer en toute discrétion à distance puis utiliser un MP5 avec silencieux, tandis que les fanas d’action brute useront d’une mitrailleuse lourde ou bien d’un arc, mais avec, cette fois-ci, des flèches explosives.
Il faut compter entre 20 et 25h pour terminer le jeu entièrement (quêtes annexes, défis. . .) et moitié moins si on ne souhaite s’occuper que de l’aventure principale comprenant 38 missions. Des missions d’ailleurs spectaculaires, aux environnements dépaysants, que ce soit en intérieur ou extérieur, et aux objectifs très variés. Une richesse jouissive que l’on retrouve aussi dans la manière d’appréhender chaque quête. Outre la possibilité d’attaquer depuis n’importe quelle position, le jeu encourage également l’approche furtive avec des éliminations silencieuses et violentes que l’on peut faire en plus évoluer via les points de compétence. Il y a donc une totale liberté pour le joueur qui peut favoriser le corps à corps, les attaques à distance ou bien décider de mettre littéralement à feu toute une zone, même si la propagation des flammes est moins impressionnante et mortelle que dans Far Cry 2. Difficile en revanche d’être aussi élogieux sur l’intelligence artificielle des ennemis dont le champ de vision est assez réduit et sur leur profonde timidité à envoyer des grenades. De plus, le jeu facilite grandement les choses en indiquant leur position sur la minimap (ce qui rend au passage certains respawns peu discrets) ou bien en dessinant leur silhouette à travers les murs, si on les a taggés auparavant à l’aide de l’appareil photo numérique. De manière générale, si l’IA manque d’aggressivité, elle ne gêne en rien le très bon déroulement des missions dans la campagne principale, ou bien dans les quêtes annexes. Et bien entendu, toutes ces missions sont accompagnées par d’excellentes cinématiques.
Le premier autochtone rencontré est Vaas, ce même Vaas fortement mis en avant par UbiSoft lors des trailers ou bien sur la pochette même du jeu. Et ce n’est finalement pas étonnant puisque la performance de Michael Mando, l’acteur prêtant son corps et sa voix (VOST disponible) au psychopathe, est tout bonnement saisissante. Dès le début, ce personnage terrifiant réussit à mettre une énorme tension lors d’un échange pourtant bref. Malheureusement, ses apparitions se font ensuite beaucoup plus rares. Et même beaucoup trop rares car c’est bien lui qui est capable de plomber l’ambiance en quelques secondes. Au cours de l’aventure, on rencontre bien entendu d’autres individus, alliés ou ennemis, tous très travaillés, même si certains thèmes restent récurrents. L’histoire de Far Cry 3 a beau être assez classique, elle reste quand même prenante grâce ces personnages imprévisibles capables de tout faire basculer en quelques instants. Et finalement, les personnages les moins intéressants sont Jason, le héros, et ses amis que l’on doit sauver. Trop artificiels, peu élaborés, ils sont tout simplement trop lisses. Ou bien trop normaux.
La version testée est celle tournant sur PlayStation 3. Une installation de plus de 5Go est nécessaire au lancement du jeu, et le résultat est très bon malgré un petit aliasing. Joli, très coloré, Far Cry 3 déploie une distance d’affichage très honorable et de jolis effets. On n’échappe pas non plus aux quelques bugs du genre comme du pop-up, mais cela reste très léger. En revanche, l’eau n’est clairement pas à la hauteur du jeu et demeure bien trop étale. De même, on pourra pester contre les mini-freez de quelques secondes engendrés aléatoirement lorsque le jeu sauvegarde, mais dans l’ensemble, il faut bien retenir que Far Cry 3 propose un univers cohérent, très soigné et très agréable à explorer. Enfin, l’action est parfois soutenue par une bande-sonore aux faux-airs de dubstep, ce qui en dérangera plus d’un.
En plus d’une campagne solo très solide, Far Cry 3 embarque une partie multijoueur avec du compétitif, du coop à 4 en ligne ou bien à 2 en écran partagé (à l’horizontale). L’aventure coopérative s’articule autour de 4 personnages revanchards sur 6 chapitres et plusieurs modes de difficulté, de quoi rallonger la durée de vie de plusieurs heures. Cependant, la qualité du coop est loin d’égaler celle du solo. Son déroulement est en effet bien plus classique dans sa progression et assez dirigiste malgré quelques défis glissés ici et là, le tout dans des espaces faussement ouverts. Le multi compétitif souffre lui aussi de cet effet de déjà-vu, malgré le mode de jeu brasier qui réduit en cendres l’environnement. En privilégiant les affrontements rapprochés dans des espaces réduits —et rendant par la même occasion les attaques au corps-à-corps bien trop surpuissantes—, ces joutes en ligne ne réussissent pas à surprendre. De là à qualifier l’expérience de mauvaise? Non, puisque les sensations sont plutôt agréables, mais il faut bien admettre que tout cela manque d’ambition. Il reste au demeurant assez fourni en suivant ce qui se fait ailleurs avec une progression via l’XP et dix cartes, sachant que le jeu intègre un éditeur de map peu accueillant mais complet. Complet, c’est d’ailleurs le mot qui définit le mieux Far Cry 3. Car avec une expérience solo épatante, du multi compétitif et du coop (en ligne et local), il est difficile de faire la fine bouche.
TL;DR: Malgré une IA paresseuse et un multi en retrait, on ne peut qu’encenser Far Cry 3. La réalisation de sa campagne solo est remarquable: on retrouve une belle richesse dans le gameplay, des missions aux environnements et objectifs variés, et le tout est soutenu par de nombreuses quêtes annexes et autres défis ainsi qu’une histoire prenante. On regrettera simplement que si UbiSoft a amélioré en tout point sa copie par rapport à Far Cry 2, le studio basé à Montreal a mis de côté l’orientation réaliste via les ajouts d’une mini-map et de nombreuses indications visuelles. Far Cry 3 n’en demeure pas moins une véritable réussite.
Far Cry 3 est édité par UbiSoft et développé par UbiSoft Montreal, UbiSoft Shangai et Massive Entertainment. Jeu disponible le 29 novembre sur PC, Xbox 360 et PlayStation 3. PEGI 18. Version testée: PS3.
Jeux Vidéo
Malgré le Cloud Gaming, le PlayStation Portal ne peut remplacer la PS5
Le PlayStation Portal a hérité d’une grosse mise à jour. Désormais, il permet de jouer à des milliers de jeux en cloud gaming. C’est une excellente nouvelle pour les possesseurs de cet accessoire qui reste malgré tout un complément à la PS5 et non un remplaçant.
Deux ans après son lancement et après une beta de plusieurs mois, le PlayStation Portal se met enfin au cloud gaming. Jusque-là, il s’agissait d’une console remote ; elle servait à se connecter à distance à sa PS5 pour jouer à des jeux PlayStation installés sur cette machine. Avec cette mise à jour gratuite, le PlayStation Portal s’émancipe et gagne en indépendance. Depuis n’importe où, avec une simple connexion internet, vous pouvez jouer à des milliers de jeux vidéo. C’est bien, mais ce n’est pas encore parfait.
Comment fonctionne le cloud gaming sur le PlayStation Portal ?
Après avoir fait la mise à jour, vous découvrirez un nouvel écran d’accueil. Le PlayStation Portal dispose alors de 3 onglets. Le premier est la lecture à distance (remote) afin de se connecter à votre PS5. Le deuxième onglet est dédié au cloud gaming avec un accès direct à un large catalogue de jeux. Et le dernier est un moteur de recherche.
Il suffit ensuite de cliquer sur l’un des jeux pour le lancer et y jouer normalement.
L’option Remote du PlayStation Portal est accessible à tous. En revanche, pour accéder aux jeux en cloud gaming, il est obligatoire de posséder un compte PlayStation Plus Premium. Il s’agit de l’abonnement le plus onéreux, celui qui coûte 151,99€ par an, soit 12,66€/mois. Il offre cette option de streaming, en plus d’un accès au catalogue de jeux dits classiques, de versions d’essai pour certains titres et la possibilité de regarder des dizaines de films Sony Pictures.
Quels sont les jeux compatibles sur le PlayStation Portal ?
Au total, plus de 2800 jeux sont jouables en cloud gaming sur le PlayStation Portal. Il s’agit à la fois de certains titres du catalogue PlayStation Plus Premium, et de certains titres de votre propre bibliothèque de jeux numériques.

Dans les faits, on retrouve des jeux PS1, PS2, PSP, PS4 et PS5. Clair Obscur : Expedition 33, Ghost Of Yotei, Helldivers 2 et Fortnite sont par exemple compatibles. En revanche, des titres comme EA FC 26, Stardew Valley ou Death Stranding 2 ne peuvent pas être joués en Cloud Gaming. Il faudra alors passer par l’option Remote.
Naturellement, les jeux en réalité virtuelle ne sont pas non plus compatibles avec le PlayStation Portal.
Pourquoi l’expérience Portal n’est pas encore optimale ? Que manque-t-il à cette console ?
Le PlayStation Portal est un excellent accessoire. La qualité de l’écran est bonne et la prise en main excellente —il s’agit en fait d’une DualSense avec un large écran au milieu. En revanche, le Portal n’est pas encore prêt à remplacer la PS5.
Comme dit plus haut, il manque encore pas mal de jeux, même si on suppose que la liste des titres compatibles augmentera avec le temps.
Autre souci, le PlayStation Store n’est pas intégré nativement au Portal. Si on souhaite acheter un jeu, il faut alors passer par son téléphone ou un ordinateur, ce qui est forcément moins pratique.
On regrette aussi l’absence de consultation de ses trophées. On peut toujours en gagner, mais impossible de voir de quoi il s’agit exactement. Dans le même genre, on ne peut regarder ceux qui nous manquent.
Enfin, la gestion des sauvegardes peut parfois nous jouer des tours. Il faudrait une option de synchronisation pour être sûr que le jeu charge notre dernière sauvegarde. Sur un titre que j’ai fini récemment, il m’a remis au début de l’aventure, et a écrasé ma sauvegarde dans le Cloud. En rallumant la PS5 et uploadant la sauvegarde présente sur la console, cela a tout corrigé. Mais cela montre qu’il est nécessaire d’avoir une PS5 à ses côtés.
Quel bilan pour le PlayStation Portal et l’option Cloud Gaming ?
Il y a des manques qui sont évidents. Mais il faut bien admettre que le PlayStation Portal est devenu encore plus intéressant. Il repose tout de même sur un joli catalogue, et jouer dessus est hyper agréable.
Si vous êtes souvent en déplacement et que vous avez un abonnement PlayStation Plus Premium, alors le Portal est un merveilleux accessoire.
En revanche, si vous n’avez jamais eu de console PlayStation, et que vous souhaitez vous y mettre à travers le Portal et un abonnement Premium, je serais moins enthousiaste, la faute notamment à pas mal de jeux récents manquants. Ce peut être une porte d’entrée intéressante, à condition de se laisser porter par la liste des jeux PlayStation Plus, et donc une sélection imposée. Elle reste toutefois alléchante avec pas mal d’exclusivités dans le lot. Mais pour jouer à des titres bien précis, vérifiez au préalable la liste des jeux compatibles avec le PlayStation Portal.
Jeux Vidéo
PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer
Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.
Une sélection variée pour tous les profils
Stray : l’indé française qui charme
Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.
EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye
Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.
Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.
Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti
Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.
À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.
Conclusion
En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.
Jeux Vidéo
Biped 2 : le retour des petits robots dans une aventure coopérative aussi fun que maligne
Sorti le 5 novembre 2025 sur PC, PS5, Xbox Series et Nintendo Switch, Biped 2 signe le grand retour des robots Aku et Sila dans une nouvelle aventure pleine d’humour et de coopération. Développé par NEXT Studios et édité par META Publishing, ce second épisode pousse encore plus loin les mécaniques de plateforme et de puzzle qui avaient fait le succès du premier opus.
Un concept simple et efficace
Dans Biped 2, les joueurs incarnent deux robots bipèdes chargés d’explorer une planète inconnue après la réception d’un mystérieux signal. Le concept est identique à celui du premier jeu : progresser à travers des niveaux truffés d’énigmes, d’obstacles physiques et de passages coopératifs à résoudre en duo.
Chaque jambe du robot est contrôlée indépendamment via les sticks analogiques, une idée originale qui donne au jeu une identité unique et un vrai challenge d’adresse. Cette mécanique reste au cœur du gameplay, mais le studio y ajoute désormais des nouveautés : grappin, deltaplane, glissades et interactions environnementales inédites.
Coopération renforcée et gameplay évolutif
L’un des grands plaisirs de Biped 2, c’est sa dimension coopérative. Le titre a été conçu pour être joué à deux, mais il intègre désormais un mode à quatre joueurs, de quoi multiplier les fous rires et les situations imprévisibles.
Certaines énigmes reposent entièrement sur la synchronisation entre les partenaires. L’un actionne un levier pendant que l’autre maintient une plateforme, ou les deux doivent bouger leurs jambes en rythme pour franchir un gouffre. Le tout demande coordination, communication et un vrai sens du timing.
En solo, le jeu reste accessible : les deux robots sont contrôlables par le même joueur, mais l’expérience reste plus exigeante qu’à plusieurs.
Un univers coloré et apaisant
Biped 2 mise sur un ton léger et une direction artistique très colorée. Loin du réalisme, le jeu propose des environnements variés — forêts, montagnes, planètes de glace ou déserts lumineux — avec un rendu visuel simple mais chaleureux.
Chaque biome réserve ses propres mécaniques, de nouveaux obstacles et parfois même des mini-boss à résoudre par la logique ou la coopération. La bande-son, discrète mais bien intégrée, renforce cette sensation de voyage et d’exploration détendue.
Du contenu et de la rejouabilité
Le jeu propose une campagne principale jouable seul ou en coopération, mais aussi des défis chronométrés et un éditeur de niveaux. Ce dernier permet à la communauté de créer et partager ses propres puzzles, garantissant une excellente rejouabilité.
Avec la possibilité de jouer à quatre, Biped 2 s’inscrit dans la lignée des grands jeux coopératifs modernes : simple à prendre en main, mais exigeant à maîtriser.
Un jeu accessible à tous les profils
- En duo local ou en ligne : idéal pour les soirées entre amis ou en famille.
- En solo : plus technique, mais toujours amusant.
- En communauté : les niveaux créés par d’autres joueurs prolongent la durée de vie.
Le ton général reste bienveillant et accessible, ce qui en fait une porte d’entrée idéale vers les jeux de plateforme modernes.
Plateformes : PC, PS5, Xbox Series, Nintendo Switch
