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Test: Fifa Football

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Devenu la nouvelle référence sur console de salon, Fifa s’attaque aux portables avec un épisode rien que pour le lancement européen de la PlayStation Vita. Un portage qui n’a rien perdu de sa superbe mais qui a vu une partie de son contenu fondre.

Pour sa première apparition sur le terrain de la Vita, Fifa Football se devait de montrer qu’il était un futur titulaire en puissance. Et le résultat est tout à fait satisfaisant d’un point de vue visuel tant on a souvent l’impression de jouer à une version 360/PS3, les graphismes étant fins et proches de ceux des consoles de salon. En revanche, sur ces dernières, on ne constatait pas ces quelques ralentissements dans le jeu, notamment lors des cinématiques. Quant à la modélisation des joueurs, elle est excellente sourtout couplée aux chouettes animations. Et enfin, les menus ne rament plus lorsqu’il s’agit de remplacer l’un de ses joueurs à l’heure de jeu.

Si Fifa Football exploite pleinement les capacités techniques de la console pour proposer des graphismes hauts en couleur, le jeu d’Electronic Arts n’oublie pas non plus de faire la part belle au tactile avant et arrière. Un peu à la manière de PES Wii, il est désormais possible d’envoyer la balle à l’endroit que l’on souhaite rien qu’en touchant l’écran: passes en profondeur, centres… tout y passe et il suffit de laisser le doigt appuyé pour déterminer la hauteur de la balle. De même, face au but, il est possible d’utiliser l’écran tactile, même si pour le coup, on pourra préférer le tactile dorsal, bien plus pratique. L’arrière de la Vita représente alors la cage adverse et une simple pression sur le coin supérieur droit, par exemple, permet d’envoyer la balle dans la lucarne. Bien entendu, la frappe sera conditionnée à la position du joueur sur le terrain et à la pression mise par les défenseurs. Mais force est de constater que ces frappes peuvent facilement faire mouche et que le jeu est plutôt permissif au niveau des tirs, même si on touche encore pas mal les montants.

En revanche, le pavé tactile arrière pose des problèmes d’ergonomie et il faut se forcer à ne pas ‘déplier’ ses doigts au dos de la console, afin de ne pas enclencher des frappes soudaines des 40 mètres. Heureusement, pour ceux qui refuseront d’utiliser cette fonctionnalité, un petit tour dans les options permet de désactiver le tactile de l’écran, ou bien du rear-pad. Ce passage dans les options met également en évidence la triste absence de la défense-tactique. La grande nouveauté de Fifa 12 version PC/PS3/360 est en effet portée disparue, elle qui permettait de renouveler d’une excellente manière le gameplay défensif. Finalement, on a en quelque sorte affaire à Fifa 11. Ce n’est pas forcément une si mauvaise nouvelle puisque cet opus était déjà fort sympathique, mais après avoir fait ses armes sur Fifa 12, on a un peu l’impression de régresser. Dommage.

Ces quelques désagréments n’arrivent cependant pas à nous faire oublier que le gameplay de Fifa Football demeure très solide avec toujours ce bon équilibrage entre le jeu au sol et le jeu aérien, et ce besoin constant de construire ses attaques grâce à un milieu de terrain fourni. En revanche, pour les habitués des versions consoles, il faudra un peu réapprendre à jouer puisque l’absence des gachettes modifie pas mal les commandes. En un contre un, par exemple, il s’agira désormais d’enfoncer la touche L pour enrouler son tir, ou bien d’appuyer en même temps sur L + R afin de piquer son ballon. Autre exemple, déclencher un appel de balle se fait en appuyant rapidement deux fois sur L. Quant aux dribbles, ils s’effectuent de la même manière que sur console de salon, à savoir, avec la touche L et le précieux joystick droit où il s’agit alors de recréer à peu près les vrais mouvements.

Enfin, d’un point de vue contenu, on retrouve bien entendu un très grand nombre de championnats, clubs et autres licences, dans les habituels modes Be a Pro, Carrière ou encore les matchs amicaux. En revanche, le prisé Ultimate Team s’est fait la malle, tout comme une partie des fonctionnalités online du soft (11vs11…).

TL;DR: Fifa Football n’est pas le portage direct de Fifa 12, comme en témoigne d’une part les quelques modes disparus et surtout l’absence remarquée de l’excellente ‘défense-tactique’, ce qui est forcément préjudiciable au titre d’Electronic Arts. Cela dit, Fifa Football demeure quand même un très bon jeu de foot doté d’un solide gameplay et de graphismes de haute volée. Un bon moyen de patienter jusqu’à l’automne prochain en somme, histoire de voir ce qui nous sera alors proposé.

Fifa Football est développé et édité par Electronic Arts. Le jeu est sorti le 22 février sur PlayStation Vita. PEGI 3. 

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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs

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Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.

Key Takeaways

  • Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
  • Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
  • Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
  • Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
  • Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.

Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique

Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur. 

Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante. 

Et maintenant… le multijoueur !

La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air. 

Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe). 

Pourquoi ce jeu vaut le détour

  • Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
  • Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
  • Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
  • Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.

Quelques bémols à noter

  • Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
  • Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
  • Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.

Verdict

Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.

Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.

Ma note : 7/10

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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series

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Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.

Une version console attendue

Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.

Ce qu’apporte la mise à jour 1.1

  • Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
  • Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
  • Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
  • Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide

Ce qu’il faudra surveiller au lancement

  • Fluidité & chargements sur consoles next-gen
  • Ergonomie des outils de construction à la manette
  • Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop

Verdict

Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

https://dai.ly/x9s2xly

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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