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Test: Ghost Recon Wildlands – Une drogue douce

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Depuis quelques années, les TPS militaires contemporains ont quelque peu disparu. Ubisoft s’est alors mis en tête de remettre cette tendance au goût du jour et de ressortir ainsi du placard Ghost Recon, une licence qui n’avait pas vu de nouvel épisode majeur depuis 2012 et Future Soldier. Avec cet opus, l’éditeur français n’a pas hésité à rebooter sa série en lui appliquant une formule bien connue: celle du monde ouvert afin d’offrir un maximum de liberté aux joueurs.

Pour décrire Ghost Recon Wildlands, on pourrait simplement dire qu’il s’agit d’un mélange de Far Cry pour l’univers, de SOCOM pour le gameplay, et de Mafia III pour le système de progression. Cet épisode nous met en effet aux commandes d’un chef d’escouade envoyé en Bolivie où il faut dézinguer un cartel de drogue qui a fait main basse sur le pays. Avant de pouvoir se débarrasser de El Sueno, le tyran local à la tête de cette organisation mafieuse, il va falloir atteindre ses différents bras droits, tous répartis dans une vingtaine de régions qui constituent ce terrain de jeu gigantesque. A aucun moment Ghost Recon Wildlands impose un ordre. Les équipes d’Ubisoft réclament en revanche de toujours passer par les mêmes étapes: récupérer des information pour débloquer des missions et recommencer cette opération environ 5 fois pour pouvoir atteindre le sous-boss.

Ce côté répétitif a néanmoins un avantage: il multiplie le nombre de missions. A cette montagne de contenus, on ajoute aussi des quêtes secondaires ou un grand nombres de collectibles qui sont indispensables pour améliorer son personnage à l’aide d’un arbre de compétences; la progression se fait à coup d’XP, mais aussi en dépensant des ressources trouvées sur le terrain. Cela permet de rendre le drone plus intéressant ou d’augmenter l’impact des balles sur les véhicules par exemple. Parmi les objets à récupérer, il s’agit essentiellement d’armes et de pièces pour les personnaliser. Certaines missions permettent aussi de renforcer ses liens avec les résistants qui ne manqueront pas alors de filer un petit coup de main en cas de besoin.

L’aide des locaux n’est pas forcément indispensable, le jeu étant dans l’ensemble bien équilibré, à condition d’éviter les patrouilles de l’Unidad qui ne lachent jamais l’affaire, sauf en cas de fuite. Ghost Recon Wildlands tend de toute manière vers l’infiltration et il est recommandé de dégommer tout le monde à distance. Une chose assez facile si on fait attention, puisque la plupart des armes sont équipées de silencieux et il est possible de marquer les ennemis à l’aide d’un drone. Certaines missions corsent néanmoins les choses puisque des brouilleurs empêchent d’utiliser ce volatile mécanique ou des hauts-parleurs qui ont tendance à rameuter pas mal de monde si on se fait repérer. Il faut alors penser à les désactiver afin d’avancer plus facilement dans les bases ennemis, tout en tirant sur tout ce qui bouge. Dans Ghost Recon Wildlands, les ennemis sont d’ailleurs très peu résistants quand ils ne sont pas alertés; une seule balle suffit pour les réduire au silence, ce qui signifie qu’on peut aussi bien s’infiltrer avec un pistolet qu’un fusil d’assaut. En revanche, quand les gardes sont au courant de la présence des Ghosts, il leur faut plusieurs balles dans le buffet pour tomber au sol, à moins de viser la tête.

Pour une plus grande discrétion, il est même possible, la nuit, de tirer sur les sources lumineuses afin de plonger les environs dans l’obscurité. Il semblerait même qu’il y ait moins de gardes une fois que la lune a fait son apparition, notamment parce qu’on peut retrouver des soldats endormis dans des bâtiments. Dans le noir, il faut alors enfiler ses lunettes à vison nocturne pour y voir plus clair. Bizarrement, à aucun moment on peut voir un membre de notre escouade avec cet accessoire sur le visage, ce qui gâche un peu l’immersion, forcément. La modélisation de nos Ghosts est d’ailleurs assez décevante, au même titre que les faibles choix proposés dans l’éditeur de personnage. Cela tranche significativement avec les décors du jeu ou cette profondeur de champ des plus bluffantes. Si beaucoup de constructions ont tendance à se ressembler, les différentes régions de Bolivie proposent une jolie variété, une végétation parfois très dense et des panoramas magnifiques quand le soleil se couche ou se lève. On remarque surtout cela en hélicoptère. Les trajets étant plutôt longs, mieux vaut utiliser un engin aérien —quitte à utiliser ensuite un parachute— qu’un véhicule à 2 ou 4 roues. C’est plus rapide et cela évite quelques passages gênants, le gameplay en voiture/moto rappelant pas mal celui de Watch Dogs, très loin d’être une référence en la matière.

Ghost Recon Wildlands est avant tout un jeu qui mise sur son action au sol pour convaincre. La narration est en effet assez faible, comme le prouvent ces cinématiques facultatives à enclencher soi-même en laissant une touche enfoncée. Il en va de même pour le scénario, même si quelques antagonistes sont intéressants malgré le côté caricature qui ressort bien souvent. Quant aux dialogues, ils sont souvent plus embarrassants que percutants, du moins en VF, à cause de phrases bizarrement très vulgaires qui sonnent faux. Bref, c’est lorsqu’il faut presser la détente que le jeu devient intéressant, du moins en coop. Car en solo, il y a comme un côté fade qui se dégage de ce titre, la faute à une IA peu performante ou bien à un système d’ordre loin d’être optimal et d’être aussi pratique que dans un Conflict: Desert Storm voire même dans un SOCOM 4. Nos alliés agissent souvent mollement et passent finalement leur temps à se téléporter. Difficile donc de mettre au point certaines stratégies; on apprécie néanmoins cette option de tir synchronisé afin d’abattre en même temps plusieurs cibles.

C’est donc en coop’ que Ghost Recon Wildlands prend toute sa saveur. Le soin apporté au menu spécialement créé pour ces parties en ligne confirme ces impressions. Il est possible de rejoindre la partie d’autres joueurs, mais ceux-ci peuvent décider de faire d’autres missions; il ne faut pas oublier qu’on les remplit dans n’importe quel ordre et qu’on peut à tout moment les rejouer. C’est donc avec des connaissances / amis qu’il est préférable de s’aventurer en Bolivie. C’est alors le meilleur moyen pour planifier quelques attaques redoutables, pour donner des rôles à chacun (sniper etc.) ou bien pour concocter quelques plans un peu loufoque à base de C4 ou de véhicules. Le grand nombre de quêtes à effectuer couplé aux différents objectifs (intercepter un convoi, récupérer des documents, éliminer une cible etc.) permettent naturellement de varier les plaisirs. On apprécie également la possibilité de tirer à travers certains matériaux, d’alterner entre une vue à la première et à la troisième personne, ou encore une balistique un minimum réaliste, ce qui rend certains frags lointains plutôt jouissifs

Ces bonnes idées associées à une carte immense et un grand nombre de missions n’enlèvent cependant pas ce côté générique que trimballe à tout moment Ghost Recon Wildlands. C’est un jeu qui ne surprend pas et qui est exactement ce à quoi on pouvait s’attendre dès l’officialisation du projet: un jeu de tir assez grand public dans lequel on prend d’assaut diverses bases ennemis avec 1, 2 ou 3 amis en ligne. En solo, le jeu a un intérêt très limité. En multi, on retrouve forcément une dose de fun supplémentaire. C’est donc un titre qui réjouira essentiellement ceux qui recherchent un TPS militaire à faire à plusieurs. Une expérience à partager, mais aussi entachée de quelques bugs comme le risque de rester bloqué dans le décor —les zones étant souvent montagneuses, il n’est pas rare de se retrouver coincer entre plusieurs rochers. On espère que des patchs viendront corriger ces fâcheux problèmes. Ubisoft a de toute manière d’ores et déjà prévu de soutenir sa dernière production sur plusieurs mois avec notamment l’introduction gratuite d’un mode PvP/match-à-mort en équipe (4 vs 4) ou des DLC payants afin de rallonger davantage cette durée de vie, déjà importante au demeurant. Cela devrait être parfait pour ceux qui en veulent toujours plus et qui adhèrent parfaitement à cette formule déjà connue et un peu trop classique mais qui, il faut bien l’admettre, reste néanmoins efficace entre amis.

Tom Clancy’s Ghost Recon Wildlands est développé et édité par Ubisoft. Jeu sorti le 7 mars 2017 sur PlayStation 4, Xbox One et PC. Version testée: PS4 ‘normale’. PEGI 18.

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Helldivers 2 tease une collaboration avec Halo ODST

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Aura-t-on droit à des skins d’Halo ODST dans Helldivers 2 sur Xbox, PC et PS5 ?

A la fin du mois, le 26 août, Helldivers 2 sortira sur Xbox Series X|S. C’est un événement. On parle là du portage d’un jeu financé et édité par Sony, opéré par Nixxes, un studio PlayStation. La guerre des consoles n’existe plus, Microsoft s’est fait une place de choix sur PS5, et Sony veut à son tour amener ses jeux sur d’autres consoles. Plus rien n’est interdit, pas même de voir Halo sur PlayStation.

Helldivers 2 et Halo ODST unis pour la démocratie et la liberté

Plusieurs rumeurs évoquent l’arrivée de jeux Halo sur PS5. Des annonces pourraient avoir lieu lors de la Gamescom ou de la compétition HCS en octobre prochain. En attendant d’en savoir plus, Halo s’est à nouveau infiltré dans Fortnite et devrait débarquer fin août / début septembre dans Helldivers 2.

Un nouveau trailer de ce jeu coopératif est ainsi disponible. Il rappelle la sortie prochaine du jeu sur Xbox, et en guise de conclusion, il s’offre un petit teaser. On y voit l’une des grandes villes de Helldivers 2, sous la pluie, dans la nuit. Et alors qu’un renfort arrive depuis son hellpod, on entend quelques notes. Il s’agit d’un air emprunté à la bande-originale d’Halo ODST.

Difficile d’y voir là une simple coïncidence, quand l’ambiance humide et nocturne rappellent en plus cet épisode. Tout cela est donc suffisant pour dire qu’une collaboration entre Helldivers 2 et Halo ODST est visiblement dans les tuyaux.

On ignore si ce sera à travers un pack spécial comme ce fut le cas pour Killzone, ou si ce sera grâce à une Obligation de Guerre, ces fameux passes de combat payants donnant accès à de nouvelles armes et armures, ainsi que différents skins.

Dans le passé, Johan Pilestedt, le réalisateur de Helldivers 2, avait indiqué être ouvert à une collaboration avec la franchise Halo. Cela faisait suite à une conversation sur Reddit où les joueurs se demandaient quelle limite serait acceptable.

Des jeux comme Call Of Duty acceptent tout, quitte à perdre en identité. Helldivers 2 entend garder le contrôle, comme on peut le voir dans ce .jpg délicatement et élégamment annoté par Johan Pilestedt. Il faut que cela fasse sens avec l’univers de Helldivers 2. De ce fait des soldats basiques comme ceux de Starship Troopers, Warhammer ou Killzone sont acceptés. En revanche, le Master Chief, le Doom Slayer et les Tortues Ninja n’ont pas leur place.

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Marvel Tokon : comment s’inscrire et jouer à la beta privée ?

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La beta privée de Marvel Tokon ouvrira en septembre, peu y auront accès.

Marvel Tokon est le prochain gros jeu de combat d’Arc System Works. Il s’agit d’un titre édité et financé par PlayStation, ce qui en fait de facto une exclusivité PS5 et PC… pour le moment. Avec Helldivers 2 qui débarque sur Xbox à la fin du mois, on se dit que rien n’est impossible.

Si on regarde le calendrier 2026, Marvel Tokon est l’une des deux grosses exclusivités de la PS5 avec Saros. Mais quelques chanceux n’auront pas à attendre l’an prochain pour jouer avec Captain America & co. Dès septembre, une beta privée sera déployée sur PS5.

Marvel Tokon : les inscriptions à la beta fermée sont ouvertes

Marvel Tokon a tout du jeu de combat « sensation ». Ce sont les héros Marvel, et aux commandes, Arc System Works, le studio derrière Dragon Ball FighterZ, Granblue Fantasy Vesus, Guilty Gear et Blazblue.

Comme tout jeu de combat avec une composante en ligne, Marvel Tokon passera par la case beta. Celle-ci ne sera réservée qu’à une petite élite, celle qui s’est inscrite au programme Beta PlayStation. Pour cela, il suffit notamment de posséder un compte PSN et de se rendre sur cette page.

Attention néanmoins. Sony précise bien que seuls quelques inscrits au programme beta recevront une invitation pour jouer à Marvel Tokon. Tout le monde n’y aura pas accès mais pour avoir une chance de participer, il faut obligatoirement s’inscrire au programme Beta de PlayStation.

Quel contenu sera disponible dans la beta fermée de Marvel Tokon ?

Si Marvel Tokon n’a toujours pas de date de sortie, on sait en revanche que sa beta fermée aura lieu du 5 au 7 septembre 2025. C’est dans un mois donc, et le programme des hostilités est déjà connu. Dans ce jeu de combat en 4v4, six personnages seront jouables : Miss Marvel, Captain America, Star-Lord, Iron Man, Tempête, et Docteur Fatalis.

Ce beau petit monde s’affrontera sur la map de New-York découpée en trois zones : Hell’s Kitchen, le Centre-ville, et le musée des Avengers.

Les affrontements se feront en ligne, et un mode entrainement sera disponible. De même, il sera possible d’explorer le lobby où 64 héros Marvel au format Chibi pourront se donner rendez-vous. Quant aux plus timides, ils pourront observer les autres joueurs de Marvel Tokon à travers le mode spectateur.

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Comment activer le contrôle parental sur Nintendo Switch 2 ? (Guide 2025)

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La Nintendo Switch 2 conserve (et améliore) l’un des atouts majeurs de la Switch originale : son système de contrôle parental simple, efficace et pilotable à distance. Que vous souhaitiez limiter le temps de jeu de vos enfants, bloquer certains jeux ou gérer les interactions en ligne, tout est accessible depuis votre smartphone.

Pourquoi utiliser le contrôle parental sur Switch 2 ?

La Switch 2 vous permet de :

  • Limiter le temps de jeu quotidien
  • Restreindre l’accès aux jeux ou contenus inadaptés à l’âge
  • Bloquer ou filtrer les interactions en ligne (chat vocal, partages, etc.)
  • Empêcher les achats non autorisés
  • Suivre les activités de jeu depuis une application mobile

Étape 1 : installer l’application Nintendo Switch Parental Controls

  1. Téléchargez l’appli Contrôle parental Nintendo Switch sur Android ou iOS
  2. Connectez-vous avec votre compte Nintendo
  3. Sur la Switch 2, allez dans Paramètres > Contrôle parental
  4. Sélectionnez Configurer via l’application
  5. Entrez le code à 6 chiffres affiché sur la console dans l’appli
  6. Une fois lié, toute la configuration se fait depuis votre smartphone

Étape 2 : définir les limites de jeu et les restrictions

Depuis l’application mobile, vous pouvez :

  • Fixer un temps de jeu quotidien (ex. 1h par jour)
  • Définir un couvre-feu (ex. blocage après 20h)
  • Choisir un niveau de restriction par âge (3+, 7+, 12+, etc.)
  • Bloquer :
    • Les captures d’écran
    • Les achats eShop
    • Le jeu en ligne
  • Activer les alertes et rapports d’activité hebdomadaires

Astuce bonus : verrouiller l’application avec un code

Pour renforcer la sécurité, vous pouvez ajouter un code PIN à l’application mobile afin d’éviter que l’enfant ne modifie les paramètres. Vous pouvez aussi suspendre temporairement les restrictions via un code parent unique.

En résumé

Le contrôle parental sur Nintendo Switch 2 reste une solution simple, gratuite et ultra efficace pour :

  • Limiter le temps passé devant l’écran
  • Filtrer les contenus selon l’âge
  • Encadrer les interactions en ligne
  • Empêcher les achats non autorisés

Un outil essentiel pour accompagner les enfants dans une pratique du jeu vidéo saine et équilibrée.

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