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Test : Horizon Forbidden West (PS5/PS4) – Aloy Superstar

Il aura fallu cinq ans à Guerrilla pour concevoir cette suite. Cinq ans, c’est long. Mais développer un jeu est très long. Surtout quand on a des ambitions titanesque comme ce studio néerlandais. Concevoir un monde ouvert demande énormément de ressources —matérielles et humaines. En parallèle, on n’oublie pas qu’il y a eu une extension, l’arrivée de la PS5, et le Covid-19. Créer Horizon Forbidden West a demandé beaucoup de temps, beaucoup de sacrifices. Mais peut-être était-ce là le prix à payer pour sortir un jeu d’une telle envergure. On ignore s’il sera le meilleur titre de cette année 2022. Il en revanche certain qu’il en sera un sérieux candidat.
L’Ouest Prohibé
Après les révélations du premier épisode, Aloy est partie à l’ouest. Là où se trouvent les réponses qu’elles cherchent. Là où se trouvent tous les dangers. Horizon Forbidden West est une suite directe. Il reprend là où se terminait le Zero Dawn. Et il part du principe que chacun se souvient des événements passés.
L’intro est un peu compliquée. C’est un tutoriel de 2 heures où Aloy réapprend les bases. Il y a cette escalade balisée et ces sauts aimantés ; on apprend aussi à gérer ce grappin à double utilisation. Il permet de se hisser ou de décrocher des plaques métalliques. Il y a également un peu d’infiltration et de combat à l’arc. Et surtout, de longues conversations.

Dès le départ, Horizon Forbidden West entre dans le vif du sujet. Il balance pas mal de noms et de références liés au premier opus. Il revient sur les gens qui ont créé Aube Zero et cette fin du monde. Et forcément, quand on a tout oublié, c’est un peu délicat. Le jeu s’intéresse également aux intelligences artificielles chargées de remodeler la Terre. Ça part dans tous les sens, il faut s’accrocher. Et à ça, on rajoute une part de science-fiction ; logique pour un titre se déroulant en l’an 3000.
Un titre qui a beaucoup à raconter
Rapidement, tout se met en place. On comprend mieux alors les enjeux. Le fil rouge est clair et à coup de dialogues facultatifs, on peut creuser l’histoire. Celle-ci s’articule autour d’une terrible maladie touchant certaines terres. L’IA Gaia pense avoir la solution à ce mal. Mais d’autres menaces se profilent à l’horizon.
Plusieurs récits se mêlent dans Forbidden West. D’un point de vue narratif, le jeu est très dense, très riche. C’est à l’image de cet immense casting avec à chaque fois des personnages bavards. Le but est de donner un sens à chacun et d’expliquer pourquoi ils ont besoin d’aide.
On peut facilement zapper l’intrigue principale au profit d’histoires annexes. Il y a sans cesse quelque chose à faire ou à découvrir dans ces terres sauvages. Que ce soit des défis, de petites énigmes, des objets à ramasser, des monstres à terrasser… L’exploration est récompensée par des paysages magnifiques ; on peut même visiter les fonds marins mais cela n’est guère exploité.

Tout cela crée cependant un décalage avec notre fil rouge ; c’est une sorte de course contre la montre mais souvent, on a envie de s’en détourner. Dans le même style, on regrette que des personnages importants mettent autant de temps à réapparaître ; ils sont rapidement introduits puis s’évaporent.
Une notion de spécialisation
Enormément de cinématiques ponctuent cette aventure. Celles-ci sont plus rythmées qu’autrefois. La moindre quête annexe devient alors une mission avec de vrais enjeux. A quelques reprises, on a toutefois été surpris par des regards fuyants ; personne n’ose se regarder dans les yeux. La mise en scène est quant à elle spectaculaire et certains passages sublimes.
A chaque fois, il est question de rendre service à quelqu’un. On assiste alors à des quêtes à tiroirs, propices à de chouettes récompenses. On gagne de l’XP —beaucoup—, des armes —parfois—, des armures —rarement—, et des points de compétence —toujours. Aloy peut ainsi monter en puissance. Elle apprend des techniques passives ou actives ; elle gagne en efficacité et en létalité. Il y a au total 6 arbres, chacun dédié à un style de jeu : chasseur, trappeur, guerrier etc.

Cette suite propose clairement des combats revus. Il y a plus d’action que de réflexion ; plus de réflexes que de finesse. Forbidden West introduit un grand nombre de nouvelles créatures. Elles sont imposantes, impressionnantes. Elles ont des caractéristiques différentes ; il existe également des variantes. Et surtout, elles sont beaucoup plus agressives et remuantes.
Un arsenal revu à la hausse
Maitriser la roulade est indispensable pour survivre. Certains monstres privilégient le corps à corps avec des attaques surpuissantes. D’autres préfèrent tirer à distance. Les combats sont dynamiques, ça explose de partout ; voir les arbres s’effondrer après une charge d’un dino-robot fait toujours son petit effet.
Pour s’en sortir, on analyse la cible et on vise ses points faibles. Parfois, on peut même décrocher l’un des canons positionné sur son dos. Et bien sûr, on peut ensuite s’en servir contre lui.
Il est également intéressant d’observer notre environnement ; on note ainsi des mécanismes pouvant créer un éboulement de pierres. Mais souvent, on peut uniquement faire confiance à notre équipement. Celui-ci a également été revu à la hausse. On retrouve des flèches explosives, empoisonnées, enflammées, d’eau, de plasma, de glace… Il y a également différents types d’arcs. Ou encore des javelots, arbalètes, frondes, lances-disques…

L’offre est complète et on peut y ajouter les pièges. Immobiliser une cible ou tendre des câbles électrifiés est plaisant sur le papier. Dans les faits, c’est compliqué. Il faut du temps pour les déployer, et face à plusieurs ennemis, c’est trop difficile. Mieux vaut alors faire parler la force brut.
A cet effet, cette suite ajoute des attaques uniques faisant de lourds dégâts ; on note aussi l’apparition d’une Super afin de booster ses stats pendant quelques longues secondes. Mais surtout, c’est le corps à corps qui a fait sa révolution.
Des terres hostiles
Dans Horizon Forbidden West, on combat des dinos, mais pas seulement. Les affrontements contre les humains sont nombreux. Ces renégats ont des machettes, des arcs, des boucliers et parfois, des montures.
Aloy a désormais accès à différents combos. Les coups sont plus variés et permettent de jolies choses. Il est toutefois impossible de verrouiller la caméra sur son adversaire. Comme dans le 1, c’est gênant au début, puis on s’y fait.
Les combats représentent le coeur même d’Horizon. Ils sont brillants, gratifiants. Ces robots sont somptueux, majestueux. Ils ont une taille démesurée, une puissance décuplée. Forbidden West est un merveilleux jeu à l’action ultra-dynamique, et peut-être pas assez tactique. Face à plusieurs ennemis, un petit aspect brouillon se dégage du titre. On est parfois être balancé à droite à gauche, et l’ensemble manque de lisibilité. Il faut dire que la végétation est très dense, et forcément, ça joue un peu contre nous.

La map d’Horizon est immense. Pour la traverser, on peut grimper sur un dino-robot ou utiliser des voyages-rapides. Cette carte héberge des plages, des montagnes, des déserts, des jungles, des forêts, des zones arides… Partout, il y a une attention au détail qui frise la folie. Les paysages sont sublimes, les panoramas magiques. Artistiquement, le jeu est intouchable. Techniquement, on sent qu’il est cross-gen. C’est beau, très beau, mais on sait que la next-gen est capable de mieux. A ce sujet, la PS5 offre deux modes : l’un privilégie la résolution, l’autre la fluidité (60FPS). Tout est une question de confort.
Zero Dawn en mieux
Guerrilla a abattu un travail colossal, et c’est sans surprise qu’on retrouve pas mal de petits bugs. Beaucoup ont été corrigés avec un patch ces derniers jours. D’autres —comme des fondus au noir— étaient en revanche toujours présents ; on a même réussi à les reproduire.
On suppose que ces petits soucis ne persisteront pas longtemps. Difficile en revanche d’être aussi optimiste sur ces quelques murs invisibles ou une escalade qui manque de précision. Aloy peut ainsi escalader des falaises à mains nues, mais parfois, attraper une simple poutre en bois, c’est trop d’efforts pour elle.
Que ce soit dans la narration, l’action ou l’exploration, il y a quelques maladresses ici et là. Le jeu n’en reste pas moins titanesque. C’est un titre massif, au gros contenu. Comptez environ 30h pour le générique de fin et au moins le double pour le 100%.
Horizon Forbidden West a tout du blockbuster, de la super-production. Mais c’est avant tout une suite de Zero Dawn. La série ne passe pas de cap avec cet épisode ; il n’y a pas de révolution. C’est à l’image de son grappin ou de ses fonds marins, ajouts plaisants mais guère importants.
A la place, Guerrilla essaye de tout améliorer, tout affiner. Il se dégage du titre une volonté de bien faire, une générosité évidente. Il s’éparpille parfois un peu trop, mais jamais il n’oublie de briller.
Horizon Forbidden West est développé par Guerrilla Games et édité par Sony Interactive Entertainment. Jeu disponible le 18 février sur PS4 et PS5. Ce test d’Horizon a été fait sur PlayStation 5. PEGI 16.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?
Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?
Quels sont désormais les avantages du Game Pass?
Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.
Voici comment se décomposent désormais les offres :
- Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
- jeu en ligne
- accès une cinquantaine de jeux
- Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
- accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
- Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
- accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
- Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
- Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
- Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois
A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.
Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.
Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?
Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.
Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.
Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.
Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.
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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.