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Test : Helldivers 2 – un vent de démocratie sur PS5 et PC

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Selon Helldivers 2, la démocratie est un chargeur de 30 balles qu’il faut vider sur l’ennemi. C’est plutôt curieux, mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il fait ça merveilleusement bien.

Les studios internes de Sony peinent à sortir des jeux sur PS5. Alors, le Japonais s’associe avec d’autres structures. Dans le lot, on retrouve Arrowhead. Neuf ans après Helldivers, la studio suédois revient avec une suite. Celle-ci est bien plus ambitieuse comme le prouve ce changement de caméra. Oubliez la vue aérienne : Helldivers est désormais un jeu de tir à la troisième ou à la première personne. Le titre gagne alors en intensité tout en conservant sa philosophie : la liberté à tout prix.

Terminator x Starship Troopers = Helldivers 2

Il n’y a pas vraiment d’histoire dans Helldivers 2. Il faut défendre la Super Terre et pour ça, on va sur d’autres planètes afin d’exploser les locaux. N’espérez pas de longues cinématiques ou des monologues à n’en plus finir. Helldivers 2 est uniquement un jeu de tir misant sur la coopération. On peut faire les missions en solo, mais cela n’a que peu d’intérêt. C’est lorsqu’on joue à 2, 3 ou 4, que le titre resplendit.

Comme tout jeu en ligne, Helldivers 2 est amené à évoluer avec le temps. Pour le moment, on retrouve deux types d’ennemis : des Terminators armés jusqu’au dent et des insectes plus ou moins gigantesques.

Les missions se déroulent sur des maps de taille moyenne générées aléatoirement. Les objectifs varient souvent : détruire un nid, exploser un avant-poste, éliminer un boss imposant, tenir une position, faire décoller une roquette… Cela reste assez classique dans l’ensemble, et le but reste toujours le même : tout massacrer. Dans Helldivers 2, on appelle ça propager la démocratie et protéger son mode de vie.

Ce n’est clairement pas un jeu qui se prend au sérieux. Tout y est très kitch, avec des phrases souvent ridicules… Ceux qui aiment Starship Troopers seront aux anges —Helldivers 2 ressemble presque à une adaptation non officielle du film et/ou du livre.

Vos ennemis et alliés représentent un danger permanent

Helldivers 2 réussit parfaitement le grand écart entre l’humour et le sérieux. Oui, on sourit souvent quand on joue. Mais sur le champ de bataille, l’expérience est exigeante.

Nos valeureux soldats ont peu de points de vie. Quand ils se font toucher, ils peuvent être blessés au bras ou à la jambe. Dans le premier cas, la visée est plus compliquée; dans le second, les mouvements sont ralentis. Les rechargements se font également de manière manuelle et on perd toutes les munitions qui restaient dans le chargeur. Enfin, le tir ami est toujours activé. En d’autres termes, si vous déployez des mines, celles-ci arrêteront autant vos alliés que vos ennemis ; et il en va de même pour toutes les armes.

On recense au total 9 niveaux de difficulté. A partir de la quatrième, ça commence déjà à devenir costaud. Plus on vise haut, plus les ennemis sont nombreux ; on découvre même de nouveaux types d’adversaires.

Les environnements diffèrent selon les planètes visitées. C’est parfois un froid glacial qui domine ; les armes chauffent alors moins et la neige freine les soldats. Dans les zones boisées, la végétation compliquent aussi les déplacements. Et sur les astres à la chaleur étouffante, vos armes réagissent moins bien…

Il faut à chaque fois compléter un petit nombre d’objectifs. Mais en explorant un peu, on découvre rapidement des quêtes annexes ou des lieux avec des matériaux rares. Le temps est cependant limité. Et plus celui-ci s’écoule, plus les ennemis se multiplient. Il faut alors faire des choix, et les plus gourmands le regretteront souvent. Mais comment leur en vouloir ? L’intérêt est double : faire triompher la liberté, et accumuler assez de ressources pour débloquer de nouvelles armes.

La mort vient souvent du ciel

Les Helldivers sont de simples soldats, pas des super-héros avec des capacités hors-normes. C’est même de la chair à canon, ce qui explique pourquoi il faut sans cesse en redéployer sur le terrain. Le nombre de vie est néanmoins limité ; il faut donc faire attention.

Chaque défenseur de la démocratie hérite d’une arme de poing, d’un fusil, de grenades, et de piqûres pour se soigner. Les Helldivers peuvent également utiliser des stratagèmes. Cela signifie demander l’appui de son destroyer, un immense vaisseau spatial. En faisant la bonne combinaison avec la croix directionnelle, le joueur réclame ainsi des soutiens aériens ou des armes spéciales. Il existe des dizaines d’options mais on ne peut en choisir que quatre. Cela ajoute alors un aspect stratégique.

Les stratagèmes sont indispensables pour remporter la guerre. Face à une créature de 20 mètres de haut, mieux vaut exiger un tir orbital qu’utiliser son pistolet. Cela explique pourquoi le jeu est aussi explosif. Pour faire simple, ça pète tout le temps. Le décor vole en éclat, le sol est bourré de cratères… C’est de l’action non stop dans ce qui est véritablement un jeu à gameplay.

Helldivers 2, c’est l’amour et la violence

Dans les faits, Helldivers 2 est assez basique. On débarque à 4 sur la map et on flingue tout ce qui bouge. Prises séparément, les mécaniques ne sont pas non plus nouvelles. Mais quand on les additionne toutes, la magie opère. Helldivers 2 est une petite merveille pour qui aime les jeux de tir coopératif. C’est prenant, exigeant, surprenant, intense et bien plus stratégique qu’on ne le pense ; une ode à la coopération où certaines armes nécessitent même d’être manipulées à deux.

De par son chaos ambiant, c’est un jeu que l’on a envie de partager ; le reddit officiel est bourré de moments de bravoure, de fails hilarants… La communauté est déjà là, ce qui est une excellente nouvelle. Il semblerait toutefois que le succès du jeu —plus d’un million de ventes en 72 heures— soit une surprise. Résultat, les serveurs ont du mal. Le matchmaking est loin de toujours fonctionner et il y a parfois des soucis pour récupérer ses récompenses.

On note aussi pas mal de bugs avec notamment des problèmes de collision ou des ennemis qui réagissent bizarrement. On pourrait aussi évoquer un jeu qui visuellement —animations comprises, est assez inégal.

Malgré ce démarrage compliqué, Helldivers 2 a déjà conquis des centaines de milliers de joueurs. Le studio communique beaucoup avec sa (nouvelle) communauté et affirme travailler d’arrache-pied pour améliorer l’état des serveurs —cela fonctionnait déjà mieux ce week-end qu’au lancement. Du nouveau contenu est également prévu à rythme régulier. De nouvelles planètes sont ainsi apparues ces dernières heures, et des armes inédites ainsi que gadgets sont d’ores et déjà teasées…

Ces dernières années, Sony a toujours déclaré vouloir se lancer dans les jeux-service. Avec Helldivers 2, il touche peut-être au but. Le concept est excellent, le gameplay génial. Et avec un bon suivi, on tient sans doute là l’un des meilleurs jeux multi de l’année.

https://www.youtube.com/watch?v=oD3pxbG9YYI

Helldivers 2 est développé par Arrowhead Game Studios et édité par Sony Interactive Entertainment. Jeu sorti sur PC et PlayStation 5 le 8 février 2024. Ce test de Helldivers 2 a été fait sur PS5. PEGI 18.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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