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Test : Max Payne 3

Remedy étant parti narrer l’histoire d’Alan Wake, c’est à Rockstar Vancouver que revient la tâche de produire une seconde suite à Max Payne. Un développement qui ne s’est pas déroulé sans accroc puisqu’il se murmure que le jeu a été remanié plusieurs fois, ce qui ne serait guère étonnant puisque Max Payne 3 fut à l’origine prévu pour la fin d’année 2009. Trente mois après cette date initiale, Max revient faire parler la poudre dans un épisode maitrisé mais pas sans imperfection. Feu.
Désormais en charge de la sécurité de Rodrigo Branco, richissime homme d’affaires Brésilien, Max Payne n’a guère perdu de ses talents. Malgré une forte addiction à la bouteille et aux antalgiques, l’ex-flic New Yorkais reste une véritable machine à tuer, capable d’abattre à la chaîne des escouades entières de para-militaires grâce au fameux bullet-time. Ni sublimé, ni amoindri, le bullet time et les plongeons au ralenti détiennent sans surprise une nouvelle fois les clés du succès de cet épisode.
A la recherche de Fabiana, la femme de Rodrigo Branco, Max Payne va retourner tout le Brésil afin de la délivrer de ses ravisseurs. Une aventure d’une bonne dizaine d’heures, parfois très violente, qui emmènera notre neurasthénique affronter une armée entière sur des docks, tribunes d’un stade ou encore en discothèque. Des endroits variés, très détaillés ayant chacun leur propre atmosphère et qui arrivent presque à nous faire oublier un level design extrêmement dirigiste et n’offrant aucune alternative, en témoignent les quelques collectibles (preuves, armes en or) ne demandant presque aucune exploration. Cependant on ne peut que s’incliner devant la richesse des décors où la plupart des éléments volent en éclat lorsque Max dégaine. Les affrontements deviennent alors encore plus dynamiques, explosifs.
Couplée au bullet time, la destruction des décors rend les combats uniques et brutaux. Max bondit toujours comme un diable et on assiste alors à un véritable ballet de la mort avec Payne à la gâchette. Ralentir le temps est indispensable afin de s’en sortir face aux nombreux opposants, mais permet également de mieux admirer le décor exploser ou voir les ennemis se tordre de douleur à chaque impact reçu. Sans surprise, Euphoria fait des miracles -bien qu’encore perfectible- et chaque frag devient alors unique. Les animations de Max Payne sont également très convaincantes voire parfois saisissantes de réalisme, surtout lorsqu’on l’observe changer de position depuis un même abri suivant son angle de tir. De même, accroupi derrière un muret, il baissera la tête par réflexe à chaque fois qu’une balle viendra siffler au dessus de sa tête. Cependant, ce système de couverture n’est pas vraiment optimal.
Nouveauté de cet épisode, le système de couverture n’est pas la hauteur de sa concurrence. Bien qu’indispensable pour notre super flic qui doit faire face à des hordes d’ennemis, ce procédé ne permet pas de se déplacer latéralement en visant ou bien de passer d’une cachette à une autre. Cela doit alors se faire manuellement, ce qui rend l’action moins fluide, donnant un côté brouillon. Bien entendu, cela reste un défaut mineur, mais un défaut surprenant surtout pour un jeu sorti à cette époque.
Mais ce qui fait aussi le charme de ce Max Payne 3 est que l’on a affaire à un héros humain. A chaque instant, notre barbu commentera l’action et ne cessera de se plaindre de la situation dans laquelle il se trouve, ce qui peut d’ailleurs lasser à force. Le héros est ici vulnérable, avec ses propres défauts et propose un gameplay cohérent. Il faut ainsi collecter des antalgiques afin de se soigner, sachant que la vie ne remonte pas toute seule. Cependant, si Max vient à se prendre un coup mortel et qu’il lui reste encore en stock un anti-douleur alors, le jeu passe automatiquement en bullet-time et permet d’éliminer son agresseur afin d’éviter un game-over. On retrouve également une certaine logique avec les ennemis qui ne réagissent pas de la même manière aux balles suivant l’équipement porté. Autre détail intéressant, contrairement à d’autre héros de jeux vidéo, Max n’est pas ambidextre. Bien entendu, il peut manier deux pistolets en même temps, mais s’il n’est équipé que d’un seul, alors il se servira toujours de sa main forte pour tirer, ce qui rajoute un peu plus de réalisme et cohérence à l’ensemble.
Au total, Max ne peut être équipé que de deux armes de poing et d’un fusil, ce qui tranche avec les anciens épisodes où il pouvait alors cacher sous son manteau une véritable armurerie et plusieurs grenades, ici absentes. De ce fait, si on souhaite jouer avec deux flingues, il faudra alors abandonner son arme lourde. De même, si on garde son fusil, mais que l’on décide de jouer avec un pistolet, alors Max tiendra son arme inutilisée dans la main gauche et tendra son calibre de l’autre. Là encore, ce ne sont que des petits détails, mais qui font la différence, tout comme lorsque l’on retrouve la même configuration d’équipement dans les cinématiques. Ces dernières sont très nombreuses (voire trop) et servent à donner une certaine cohérence aux agissements de Max Payne. Cependant si autrefois on découvrait l’avancée de l’histoire par le biais de bande-dessinées, Rockstar Vancouver a presque totalement abandonné ce style pour des cinématiques faites avec le moteur du jeu, abusant d’effets visuels avec des filtres et des dédoublements d’images façon Kane & Lynch 2. Dommage.
Venir à bout de Max Payne 3 ne sera pas une promenade de santé. Les adversaires sont véritablement coriaces et visent avec une grande précision. De ce fait, il sera toujours nécessaire de bien se mettre à couvert et d’éviter de faire feu lorsque les ennemis tirent à tout bout de champ. Car si le bullet time permet de ralentir le temps, il ne nous fait pas éviter les balles par la même occasion. Bien entendu, il est fortement recommandé de lancer le jeu avec une visée libre et donc d’éliminer toutes les aides. Chaque frag sera donc plus jouissif, car non-assisté, et les gunfights gagneront encore plus en tension. Cependant, la difficulté du soft est bien équilibrée et suite à quelques échecs, le jeu aidera légèrement le joueur en le faisant réapparaître avec, par exemple, des antalgiques supplémentaires.
Max Payne 3 propose donc une excellente aventure en solo, bourrée d’action, où les gerbes de sang surgissent à chaque coup de feu. Malheureusement, difficile de ne pas se rendre compte que MP3 est justement prisonnier de son genre et ne propose guère autre-chose que de tirer à vue. Il y a certes des séquences uniques sous forme de cascades ou bien du rail-shooting, mais au final, cela manque de variété. On aurait par exemple pu s’attendre à quelques séquences d’infiltration qui, couplées au bullet time, auraient pu proposer une excellente alternative. Malheureusement, même si Max est parfois équipé d’un silencieux, les renforts rappliqueront toujours, détonation ou pas. Mais là où le jeu innove, c’est par l’introduction d’un mode multijoueur.
En plus d’un mode arcade ajoutant du scoring dans chaque chapitre du solo, Max Payne 3 embarque une partie multijoueur. Classique mais très complet, ce mode envoie le joueur sur une demi-douzaine de maps, issues du solo, sur 4 modes de jeux: deathmatch, team deathmatch (4v4 ou 8v8), Payne Maximale et Guerre des Gangs. Dans Payne Maximale, deux joueurs endossent le skin de Max et de Passos et doivent survivre le plus longtemps possible face aux assauts des autres joueurs. Bien entendu dès que Payne ou son équipier meurt, le tueur prend alors son rôle et ainsi de suite. Quant à Guerre des Gangs, il s’agit d’un mode plus scénarisé où deux clans doivent remplir successivement des objectifs : contrôler un territoire, armer une bombe, assassiner un chef…
Heureusement, en se connectant, il est possible de filtrer ses parties afin de ne jouer qu’avec des personnes ayant activé la visée assistée ou bien manuelle. Dans les faits, les joutes en ligne manquent un peu de finesse dans la mesure où, après être tombé au combat, on réapparait très vite. Ainsi, on peut facilement se retrouver avec des ennemis surgissant de chaque côté. Afin de mieux s’en sortir, on pourra toujours user du bullet-time, véritable bouffée d’oxygène. Dès que l’un des joueurs l’active, alors, toutes les personnes dans son champ de vision, et toutes les autres le regardant se retrouvent dans cette même ‘bulle’ où les secondes deviennent plus longues. Dit comme cela, cela peut paraître très fouilli, mais manette en main, ça fonctionne très bien. Et le déclencheur du Bullet-Time bénéficie bien d’un véritable avantage sur ses adversaires, car il jouit de l’effet de surprise. Les affrontements peuvent alors avoir une dimension cinématographique, surtout lorsque l’on coopère avec ses alliés.
Le mode multijoueur permet également une personnalisation très poussée. Outre la sélection de son apparence, il faudra sélectionner avec minutie son équipement. Chaque protection, armes ou accessoires ayant un poids, influera sur la vitesse du personnage et la régénération de sa santé. Au cours de chacune des parties on gagne des points d’expérience et de l’argent en fraggant à tout va ou bien en dépouillant les corps inanimés au sol. Cela permet pour la suite de débloquer les nombreux perks, armes et accessoires pour ces dernières. Enfin, toute une série de défis (headshots…) ajoute une énième plusvalue au titre de Rockstar.
TL;DR: Pas toujours exempts de défauts, le manque de variété et le level design dirigiste en tête, Max Payne 3 demeure cependant un excellent du jeu d’action, sublimé par un bullet-time toujours aussi jouissif et spectaculaire. L’ajout d’un mode multijoueurs, certes plutôt classique, devrait permettre aux fans de prolonger un peu plus l’expérience.
Max Payne 3 est développé par Rockstar Vancouver et édité par Take 2 Interactive. Sorti le 18 mai sur PS3 et Xbox 360, et le 1er juin sur PC. PEGI 18. Jeu testé sur PS3.

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Helldivers 2 tease une collaboration avec Halo ODST

Aura-t-on droit à des skins d’Halo ODST dans Helldivers 2 sur Xbox, PC et PS5 ?
A la fin du mois, le 26 août, Helldivers 2 sortira sur Xbox Series X|S. C’est un événement. On parle là du portage d’un jeu financé et édité par Sony, opéré par Nixxes, un studio PlayStation. La guerre des consoles n’existe plus, Microsoft s’est fait une place de choix sur PS5, et Sony veut à son tour amener ses jeux sur d’autres consoles. Plus rien n’est interdit, pas même de voir Halo sur PlayStation.
Helldivers 2 et Halo ODST unis pour la démocratie et la liberté
Plusieurs rumeurs évoquent l’arrivée de jeux Halo sur PS5. Des annonces pourraient avoir lieu lors de la Gamescom ou de la compétition HCS en octobre prochain. En attendant d’en savoir plus, Halo s’est à nouveau infiltré dans Fortnite et devrait débarquer fin août / début septembre dans Helldivers 2.
Un nouveau trailer de ce jeu coopératif est ainsi disponible. Il rappelle la sortie prochaine du jeu sur Xbox, et en guise de conclusion, il s’offre un petit teaser. On y voit l’une des grandes villes de Helldivers 2, sous la pluie, dans la nuit. Et alors qu’un renfort arrive depuis son hellpod, on entend quelques notes. Il s’agit d’un air emprunté à la bande-originale d’Halo ODST.
Difficile d’y voir là une simple coïncidence, quand l’ambiance humide et nocturne rappellent en plus cet épisode. Tout cela est donc suffisant pour dire qu’une collaboration entre Helldivers 2 et Halo ODST est visiblement dans les tuyaux.
On ignore si ce sera à travers un pack spécial comme ce fut le cas pour Killzone, ou si ce sera grâce à une Obligation de Guerre, ces fameux passes de combat payants donnant accès à de nouvelles armes et armures, ainsi que différents skins.
Dans le passé, Johan Pilestedt, le réalisateur de Helldivers 2, avait indiqué être ouvert à une collaboration avec la franchise Halo. Cela faisait suite à une conversation sur Reddit où les joueurs se demandaient quelle limite serait acceptable.
Des jeux comme Call Of Duty acceptent tout, quitte à perdre en identité. Helldivers 2 entend garder le contrôle, comme on peut le voir dans ce .jpg délicatement et élégamment annoté par Johan Pilestedt. Il faut que cela fasse sens avec l’univers de Helldivers 2. De ce fait des soldats basiques comme ceux de Starship Troopers, Warhammer ou Killzone sont acceptés. En revanche, le Master Chief, le Doom Slayer et les Tortues Ninja n’ont pas leur place.

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Marvel Tokon : comment s’inscrire et jouer à la beta privée ?

La beta privée de Marvel Tokon ouvrira en septembre, peu y auront accès.
Marvel Tokon est le prochain gros jeu de combat d’Arc System Works. Il s’agit d’un titre édité et financé par PlayStation, ce qui en fait de facto une exclusivité PS5 et PC… pour le moment. Avec Helldivers 2 qui débarque sur Xbox à la fin du mois, on se dit que rien n’est impossible.
Si on regarde le calendrier 2026, Marvel Tokon est l’une des deux grosses exclusivités de la PS5 avec Saros. Mais quelques chanceux n’auront pas à attendre l’an prochain pour jouer avec Captain America & co. Dès septembre, une beta privée sera déployée sur PS5.
Marvel Tokon : les inscriptions à la beta fermée sont ouvertes
Marvel Tokon a tout du jeu de combat « sensation ». Ce sont les héros Marvel, et aux commandes, Arc System Works, le studio derrière Dragon Ball FighterZ, Granblue Fantasy Vesus, Guilty Gear et Blazblue.
Comme tout jeu de combat avec une composante en ligne, Marvel Tokon passera par la case beta. Celle-ci ne sera réservée qu’à une petite élite, celle qui s’est inscrite au programme Beta PlayStation. Pour cela, il suffit notamment de posséder un compte PSN et de se rendre sur cette page.
Attention néanmoins. Sony précise bien que seuls quelques inscrits au programme beta recevront une invitation pour jouer à Marvel Tokon. Tout le monde n’y aura pas accès mais pour avoir une chance de participer, il faut obligatoirement s’inscrire au programme Beta de PlayStation.
Quel contenu sera disponible dans la beta fermée de Marvel Tokon ?
Si Marvel Tokon n’a toujours pas de date de sortie, on sait en revanche que sa beta fermée aura lieu du 5 au 7 septembre 2025. C’est dans un mois donc, et le programme des hostilités est déjà connu. Dans ce jeu de combat en 4v4, six personnages seront jouables : Miss Marvel, Captain America, Star-Lord, Iron Man, Tempête, et Docteur Fatalis.
Ce beau petit monde s’affrontera sur la map de New-York découpée en trois zones : Hell’s Kitchen, le Centre-ville, et le musée des Avengers.
Les affrontements se feront en ligne, et un mode entrainement sera disponible. De même, il sera possible d’explorer le lobby où 64 héros Marvel au format Chibi pourront se donner rendez-vous. Quant aux plus timides, ils pourront observer les autres joueurs de Marvel Tokon à travers le mode spectateur.
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Comment activer le contrôle parental sur Nintendo Switch 2 ? (Guide 2025)

La Nintendo Switch 2 conserve (et améliore) l’un des atouts majeurs de la Switch originale : son système de contrôle parental simple, efficace et pilotable à distance. Que vous souhaitiez limiter le temps de jeu de vos enfants, bloquer certains jeux ou gérer les interactions en ligne, tout est accessible depuis votre smartphone.
Pourquoi utiliser le contrôle parental sur Switch 2 ?
La Switch 2 vous permet de :
- Limiter le temps de jeu quotidien
- Restreindre l’accès aux jeux ou contenus inadaptés à l’âge
- Bloquer ou filtrer les interactions en ligne (chat vocal, partages, etc.)
- Empêcher les achats non autorisés
- Suivre les activités de jeu depuis une application mobile
Étape 1 : installer l’application Nintendo Switch Parental Controls
- Téléchargez l’appli Contrôle parental Nintendo Switch sur Android ou iOS
- Connectez-vous avec votre compte Nintendo
- Sur la Switch 2, allez dans Paramètres > Contrôle parental
- Sélectionnez Configurer via l’application
- Entrez le code à 6 chiffres affiché sur la console dans l’appli
- Une fois lié, toute la configuration se fait depuis votre smartphone
Étape 2 : définir les limites de jeu et les restrictions
Depuis l’application mobile, vous pouvez :
- Fixer un temps de jeu quotidien (ex. 1h par jour)
- Définir un couvre-feu (ex. blocage après 20h)
- Choisir un niveau de restriction par âge (3+, 7+, 12+, etc.)
- Bloquer :
- Les captures d’écran
- Les achats eShop
- Le jeu en ligne
- Activer les alertes et rapports d’activité hebdomadaires
Astuce bonus : verrouiller l’application avec un code
Pour renforcer la sécurité, vous pouvez ajouter un code PIN à l’application mobile afin d’éviter que l’enfant ne modifie les paramètres. Vous pouvez aussi suspendre temporairement les restrictions via un code parent unique.