Jeux Vidéo
Test – Medal Of Honor : Warfighter
Depuis son reboot il y a deux ans, Medal Of Honor a quitté les plages de Normandie pour s’attaquer aux conflits modernes et accessoirement concurrencer Call Of Duty. Un défi compliqué que Danger Close, le studio de développement, a tenté de relever. Malheureusement, le résultat est très mitigé.
Sur fond d’attentat, Medal Of Honor Warfighter nous entraine dans une douzaine de missions afin de combattre le terrorisme. Un scénario rappelant quelques événement passés et qui joue la carte de l’émotion en diffusant quelques bribes de la vie familiale d’un soldat d’élite. Un sujet très délicat à traiter, surtout dans un jeu vidéo, et qui ne prend jamais, à l’exception de la cinématique de fin, une trop grande importance dans l’aventure. Cette dernière est de toute manière très très brève puisqu’il suffit de 4h30 pour en voir le bout en difficulté normale.
Mais si Warfighter est très court, il est aussi malheureusement très classique et ne s’écarte jamais des codes du genre. On retrouve ainsi sans surprise une aventure extrêmement linéaire et très scriptée, à la mise en scène parfois spectaculaire mais bien souvent prévisible ou un peu maladroite. On note quand même quelques approches plus originales comme les différentes options possibles pour enfoncer une porte: pied de biche, pain explosif, fusil à pompe. . . Mais cela est plutôt anecdotique puisque l’action qui suit n’est alors en rien modifiée. L’ajout le plus intéressant relève finalement de phases de conduite au volant d’un véhicule banalisé. Dynamiques et plutôt bien fichues, ces séquences de courses-poursuites —on en compte deux, la première étant la plus réussie— offrent une bouffée d’oxygène au milieu des passages en hélicoptère, zodiac ou séances d’infiltration et de sniper, bien plus habituels dans ce genre de production.
Le dernier titre de Danger Close partage également un point commun avec Battlefield 3: le Frostbite 2 Engine. Cependant, il est parfois bien difficile de le reconnaitre tant le jeu est inégal graphiquement et que la destruction des décors, l’un des points forts du moteur, est reléguée au second plan. Finalement c’est sur l’ambiance sonore que le jeu assure avec de très bons bruitages pour les armes rendant les affrontements plus énergiques. Cependant, il faut bien se rendre compte que les impacts manquent de puissance tandis que l’IA est parfois bien timide et se cache souvent derrière des tonneaux explosifs. On notera quand même que le jeu a gardé son système de couverture permettant à tout moment de se pencher tout en visant. Une fonctionnalité utile, bien pensée et gardée pour le multi.
A la surprise générale, Warfighter ne comporte aucun mode coop’ et son multi se résume finalement à des variantes de TDM, CTF ou Demolition. Faisant la part belle aux forces spéciales, le jeu demande la première fois de choisir son soldat parmi plusieurs unités: SEAL, GROM, KSK. . . mais aucune troupe française. Bien entendu, au fur et à mesure que l’on progresse, on débloque de nouveaux personnages ainsi que de nouvelles armes à personnaliser. En l’état, le multi est plutôt sympathique et la possibilité de créer une fireteam pour évoluer en duo au sein de son équipe est intéressante. Ainsi, on sait toujours où est son coéquipier, tandis qu’on peut respawner sur lui et lui fournir des munitions ou des soins (et vice-versa). Les sensations sont plutôt bonnes avec des personnages plus lourds que la moyenne, une ambiance sonore convaincante et des combats rapprochés sur des maps naturellement étroites et avec du relief. Mais là encore, on fait le même constat: que ce soit dans ses modes de jeu ou son style (ex: les killstreaks), le multi de Warfighter est très classique. Et avec seulement 8 maps disponibles, on en a vite fait le tour.
TL;DR: Que ce soit en solo ou multi, on dresse le même constat de Medal Of Honor Warfighter: malgré des sensations agréables, le jeu est extrêmement classique et souffre d’un terrible manque de contenu. Un titre sur lequel on passe un bon moment mais qu’on aura très vite oublié.
PS: A noter que j’ai fait entièrement le mode solo sans le patch de 200Mo. J’ai ainsi été confronté à quelques rares bugs pouvant bloquer ma progression dans le jeu: impossible de tirer, coéquipiers qui refusent d’enclencher le prochain script, bug visuel, ou, mon préféré, le menu –échec : recommencer la partie au dernier checkpoint– lors de la cinématique de fin. Il est donc fortement recommandé d’activer sa connexion internet sur son PC ou sa console avant de commencer pour la première fois le mode solo afin de résoudre, normalement, tous ces petits tracas.
Medal Of Honor Warfighter est développé par Danger Close et édité par Electronic Arts. Jeu sorti le 25 octobre sur PC, PlayStation 3 et Xbox 360. PEGI 16. Version testée: PS3.
Jeux Vidéo
Le streaming dans le cloud débarque sur PlayStation Portal : une révolution pour les joueurs PS5
Dès le 6 novembre 2025, le streaming dans le cloud fait son entrée sur le PlayStation Portal, ouvrant une nouvelle ère pour les joueurs PlayStation Plus Premium.
Concrètement, il sera désormais possible de jouer à ses jeux PS5 directement depuis le cloud, sans passer par le Remote Play ni allumer sa console à la maison. Une avancée majeure pour le jeu nomade signé Sony.
Jouer à ses jeux PS5 partout, sans console allumée
Grâce à cette mise à jour, les abonnés PlayStation Plus Premium pourront profiter de leurs jeux PS5 en streaming, où qu’ils soient : à l’hôtel, dans un café ou chez un ami.
Le service permet de se connecter directement au cloud PlayStation pour lancer ses jeux, même si la PS5 est éteinte ou utilisée par un autre compte.
Des milliers de jeux compatibles dès le lancement
Dès le déploiement du service, les joueurs auront accès à une large sélection de titres compatibles avec le cloud gaming sur PS Portal, dont :
Astro Bot, Final Fantasy VII Rebirth, Fortnite, Resident Evil 4 ou encore GTA V.
Les abonnés au PlayStation Plus Game Catalog et au Classics Catalog retrouveront également plusieurs centaines de titres streamables, comme :
- Cyberpunk 2077
- God of War Ragnarök
- Hogwarts Legacy
- Sword of the Sea
- The Last of Us Part II Remastered
Une offre colossale qui rapproche encore un peu plus Sony du cloud gaming à grande échelle.
Une interface repensée pour le PlayStation Portal
Le PlayStation Portal profite aussi d’une interface modernisée articulée autour de trois onglets clairs :
- Remote Play : pour jouer aux jeux installés localement sur la PS5.
- Streaming dans le cloud : pour lancer instantanément les jeux compatibles.
- Recherche : pour trouver rapidement un titre et y accéder via QR code.
Les nouveautés à retenir
Cette mise à jour ne se limite pas au cloud. Sony ajoute aussi une série de fonctionnalités très attendues :
- Audio 3D sur les jeux compatibles (casques Pulse Explore & Pulse Elite)
- Verrouillage par mot de passe
- Écran d’état réseau pour surveiller la connexion
- Boutique intégrée pendant le streaming
- Options d’accessibilité (lecteur d’écran, taille du texte ajustable)
- Invitations en jeu directement accessibles depuis le menu rapide
Tout est pensé pour fluidifier l’expérience, du confort visuel à la sécurité.




Une sortie mondiale dès le 6 novembre
Le streaming cloud sur PlayStation Portal sera disponible en France et dans toutes les régions proposant PlayStation Plus Premium à partir du 6 novembre 2025, à 15h.
Les joueurs pourront alors découvrir une nouvelle façon de profiter de leur bibliothèque PlayStation, sans contrainte matérielle.
Sony franchit un cap historique avec l’arrivée du cloud gaming sur PlayStation Portal. Une avancée qui rapproche les joueurs d’un futur où la puissance de la PS5 tiendra littéralement dans la main — sans console, sans câble, et sans limite.
Jeux Vidéo
Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
- On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
- Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
- Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
- Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
Jeux Vidéo
Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
- Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
- Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
- Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
- Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
- Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
- Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
- Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
- Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
- Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
