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Test : Motorstorm Apocalypse

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En raison des tragiques événements qui ont touché le Japon ces derniers jours, il a été décidé de retarder la publication du test de Motorstorm Apocalypse. En outre, sachez que PlayStation France a cessé toute communication autour du jeu, et que les stocks d’approvisionnement devraient être assez faibles. Enfin, il est possible de faire un don pour le Japon depuis le PlayStation Store.

Ce petit rappel effectué, il est donc désormais temps de passer au test de MotorStorm Apocalypse, un jeu plein de qualités, mais assez différent de la série.

Avec ce nouvel épisode de Motorstorm, Evolution Studio a souhaité élargir son audience avec une ambiance plus HollywodienneLe jeu est ainsi bien plus spectaculaire et la prise en main plus simple. Comprendre par là que la conduite a été revue et est moins exigeante. L’utilisation du frein à main est désormais extrêmement rare et il suffit simplement de maintenir le joystick gauche dans une direction pendant un petit moment afin que le véhicule dérape. Cela dit, chaque type de véhicule (4×4, Supermini, Dirt Bike, Chopper etc.) se conduit différemment. Et bien entendu, suivant le type de terrain (terre, boue, bitume…), il faudra réapprendre à maitriser son véhicule. En revanche, et cela est valable pour tous, on est scotché au sol et les suspensions font plus que leur boulot. On gagne donc en souplesse, mais on perd cette conduite si particulière et les affrontements avec les autres véhicules paraissent moins violents.

Visuellement le jeu a fait un grand bond en avant. Apocalypse est en 1080p et l’aliasing est absent. Les effets visuels sont également saississants, et chaque désastre en met plein la vue. Dans l’ensemble, le jeu est fluide, mais parfois on sent, notamment en écran splitté, que le jeu passe sous les 30FPS quand c’est un peu surchargé. Et puisque je parle du Split-Screen, n’oublions pas que le jeu est jouable jusqu’à 4, et que l’on peut se logger avec l’un des différents profils existants sur la console. De plus, à 2, il est possible de choisir d’avoir une séparation horizontale ou verticale de l’écran. Enfin, on peut jouer à deux en écran partagé online. Bref, les options de jeu sont ici très complètes. Et il en va de même pour tout ce qui est jouabilité (joystick, croix directionnelle etc.) ou alors de la transparence du HUD. Et pour terminer avec les options, un mode photo (avec paramètres) est disponible et il est toujours possible de mettre sa propre musique, stockée sur la console. Et cette option est indispensable puisque contrairement aux anciens épisodes, la playlist n’est pas variée. Adieu donc les Wolfmother et autre David Bowie, bienvenue à une techno très fade. Bref, la musique perso est obligatoire et on notera qu’elle se coupe d’elle-même pendant les cinématiques.

Contrairemenent aux précédents opus, Evolution Studio essaye de nous raconter la vie du Festival Motorstorm à coup de cinématiques. Enfin des cinématiques façon Digital Comics! Sauf qu’ici, on n’est pas sur PSP, mais sur PS3. Et surtout, on n’apprend généralement pas grand chose et, même si on pourra sourire quelquefois, dans l’ensemble, c’est plutôt inutile. Alors qu’on aurait pu penser enfin pouvoir jouer aux mini-jeux que l’on voyait autrefois en fond, on ne fait que suivre 3 pilotes et leur vie pendant le festival. Heureusement, ces vidéos sont plutôt courtes (entre 40 et 60s) et laissent ensuite place à la course. Après un temps de chargement de plusieurs dizaines de secondes.

Une nouvelle fois, les tracés de MotorStorm sont excellents. Les circuits regorgent de possibilités et suivant son véhicule, il faudra faire les bons choix et vite. Dans l’ensemble, les tours sont assez courts, environ 1 minute. Mais la destruction des décors joue un rôle important et modifie l’aspect de chaque course. Alors que l’on se croit tranquille en tête, un avion viendra s’écraser devant nous, un immeuble s’écroulera et bouchera un passage, ou alors un barrage rompra et noiera toute une partie de la course. Au total, on compte 33 circuits différents. 17 d’entre eux proposent ces accidents et comme on peut s’en douter, tous ne sont pas aussi impressionnants que les autres. Mais ils ont le mérite d’exister et de dynamiser la course. Qui plus est, ces événements se déclenchent de manière aléatoire. Il est donc généralement difficile de prévoir quand une catastrophe arrivera. Enfin, ce sont au total 9 environnements différents qui sont proposés: plage, port, centre-ville etc.

Au niveau de l’intelligence artificielle, on retrouve ce qui se faisait dans les précédents opus: elle est (très) agressive, parfois suicidaire contre le joueur et surtout, on a toujours cette impression que l’IA gère chaque véhicule de manière indépendante. Elle fait même parfois des erreurs, et n’hésite pas à envoyer ses adversaires (dont le joueur) dans le décor. En revanche, on se rend facilement compte que l’IA n’est pas si parfaite et qu’elle a une facheuse tendance à s’adapter au niveau du joueur. Et cela peut être rageant dans certains rares cas. Très rares cas en fait.

Dans l’ensemble, le jeu est plus facile, plus accessible. Le mode festival, qui dure environ 4h30, comporte 3 niveaux de difficulté et présente les 33 excellentes courses ainsi que la quinzaine de différents véhicules. On ne s’ennuie généralement pas, mais on regrettera un peu le niveau assez faible, même en expert. De plus, il suffit juste de terminer dans les 3 premiers afin de débloquer l’épreuve suivante. En revanche, en passant la ligne d’arrivée en premier, on débloque à chaque fois une épreuve spéciale: des défis qui consistent à battre un temps donné, avec un véhicule imposé, et surtout, 15 autres adversaires sur la route. En l’état, réussir à battre le temps est très difficile. Et si en plus on rajoute des véhicules qui veulent vous faire la peau, alors, la difficulté est enfin au rendez-vous. Finalement, ce mode défi est le véritable mode solo de MotorStorm et représente un vrai challenge, avant d’attaquer le online.

Actuellement, le online de MS:A est assez instable, avec des freez et autres déconnexions. On espère qu’un patch est en préparation, car cela gâche un peu l’expérience alors que ce mode online représente le principal intérêt du jeu. Mais notons que le jeu n’est pas encore disponible sur tous les territoires, du fait du possible rapprochement avec les récents événements au Japon.

Le mode en ligne d’Apocalypse permet de faire s’affronter 15 autres pilotes. Avant de débuter une course, il est possible de faire des paris. Non, on ne mise pas sur la personne qui va gagner la course, mais bien sur le pilote que l’on pense devancer sur la ligne d’arrivée. Et à l’issue de la course, on engrange plus ou moins de jetons suivant le résultat, et surtout, on débloque de nouveaux items. Tout d’abord, à la manière de certains jeux de tir, on retrouve le système de Perks/Avantages/Atouts. On peut choisir de réapparaitre plus rapidement, d’avoir une meilleure accélération etc. Bref, tout le contraire de la véritable philosophie de Motorstorm et il est heureusement possible de les désactiver pour les parties privées. Et puis, on peut débloquer de nouvelles voitures ainsi que des pièces afin de les customiser. Tout cela n’est qu’à but esthétique et n’influe pas sur les performances. Mais ce mode est tellement complet et bien fait, qu’on y passera plus de temps qu’on ne le pense.

Evidemment, toutes les courses sont disponibles en ligne, et les destructions des décors sont toujours présentes. En revanche, on aura tendance à regretter qu’il ne soit plus possible de limiter les types de véhicules par courses et que la réapparition des véhicules suite à un accident soit bien trop rapide.

TL;DR : Certes le mode solo est un peu chiche en contenu, et le gameplay a pas mal changé, donnant presque l’impression de jouer à une nouvelle licence. Mais difficile de bouder son plaisir devant la qualité des 33 différentes courses, avec les événements venant modifier les tracés sur la moitié d’entre eux.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par “l’argent illimité” de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape.” Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? On doute fortement.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si “l’argent illimité” a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. “Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant” a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que “Microsoft est un partenaire incroyable” et être “très heureux de travailler avec lui.” Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. “Les gens sont de moins en moins enclin à payer” pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. “Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un anassure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. “L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. “Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront.” C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. “Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct.indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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