Jeux Vidéo
Test : Pro Evolution Soccer 2016 – Une copie trop propre

Vainqueur par défaut l’an passé face à un FIFA méconnaissable, Pro Evolution Soccer (PES) a désormais quitté son rôle d’outsider pour embrasser pleinement celui de challenger. Si ses ventes ne semblent pas encore en mesure de faire trembler la série d’Electronic Arts, ses qualités sont toutefois de plus en plus louées et pourraient, à terme, faire pencher la balance. Et au moment de fêter le 20ème anniversaire de la série —mais n’oublions pas Hyper Soccer (1992, NES), Konami n’attend que ça : incarner le changement.
Dans la lignée des précédents épisodes, Pro Evolution Soccer 2016 poursuit les efforts entrepris depuis son édition 2014, toujours porté par un séduisant FOX Engine sans cesse amélioré. Encore plus belle qu’auparavant, cette nouvelle mouture resplendit comme toujours lors des ralentis avec des gros plans sur le visage des joueurs, étonnant de précision mais au regard raté. Les animations ont également été largement revues. Tout paraît désormais plus souple, bien moins robotique et l’effet de ski est très léger. Il est cependant décevant de voir encore pas mal de collisions disgracieuses et irréalistes, et une pelouse absente lors de certains ralentis. Mais dans l’ensemble, tout l’aspect graphique a fait un grand bond en avant, tandis que Konami a également pris le temps de revoir l’interface de sa Ligue des Masters tout en lui offrant quelques options supplémentaires. Introduit l’an passé, le mode MyClub a lui aussi gagné en profondeur avec notamment l’ajout de prêts et d’un niveau d’XP pour les joueurs. Mais si le principe reste toujours identique —à savoir construire sa propre équipe en piochant “au hasard” des joueurs—, il est étonnant de voir la redoutable efficacité des divers packs offerts. A titre personnel, j’ai directement débuté avec un trident offensif composé de Cristiano Ronaldo, Kun Agüero et Neymar Jr. Et ce n’est malheureusement pas le seul cas où PES 2016 joue de maladresse.
Si Konami se trouve dans une position délicate et est même impuissant face à l’hégémonie d’Electronic Arts qui a décroché plusieurs licences exclusives, lancer ce nouveau Pro Evolution Soccer et s’apercevoir qu’il s’agit encore des effectifs de l’an passé a quand même un petit parfum de scandale. Un patch aura lieu dans les prochains jours voire dans les prochaines heures, mais en l’état, le jeu perd forcément un peu de son intérêt. Monaco n’a toujours pas vendu la moitié de son effectif, la Premier League n’a pas encore fait les yeux doux aux joueurs de l’OM, il manque 4 attaquants au Milan AC et Manchester City n’est pas encore au courant de l’allègement du Fair Play Financier qui lui permettra de dépenser 200M€. On pourra toujours ironiser en disant que Konami est solidaire du Barça qui est interdit de recrutement, mais même les joueurs prêtés au cours de l’excercice 2014/2015 ne sont pas de retour dans leurs clubs respectifs. C’est assez frustrant voire incompréhensible. Outre l’interface et le Fox Engine, les efforts de Konami se sont donc finalement concentrés sur le gameplay, pour le meilleur et pour le pire.
PES 2016 a ainsi gagné en fluidité et en souplesse. Bien que pas encore optimaux, les appels des joueurs sont plus nombreux et offrent un grand nombre de possibilités. Le rythme du jeu est également moins lent et le point le plus important est qu’il est fondamental de construire ses actions pour parvenir dans la surface adverse. On assiste aussi à un jeu qui mise beaucoup sur la possession de balle où les passes courtes sont reines. Sur le papier, cela rappelle (encore) le FC Barcelone, mais dans les faits, on ne retrouve pas la même folie, la même explosivité. La raison est simple : tout est trop carré, tout est bien trop propre dans ce PES 2016. Il n’y a ainsi pas de surprise et dès qu’il s’agit de faire tourner le cuir, tout est extrêmement téléguidé. Les passes à faible distance sont toujours parfaites, les ballons aériens sont hyper précis et on sait très bien que les passes à moyenne voire longue distance ont beaucoup de risque de rater. On multiplie alors les transmissions dans les espaces restreints pour progresser délicatement et on a l’impression que tout est aimanté, aussi bien avec des petits que de grands clubs. Le manque de variété se fait donc ressentir, mais le jeu reste suffisamment plaisant pour qu’on ait toujours cette envie de faire une partie supplémentaire Et c’est aussi l’occasion de faire un petit tour dans les options et de passer en passes manuelles. On ressent bizarrement encore une forte assistance mais cela donne moins l’impression d’avoir un jeu monotone.
Le plus difficile dans PES 2016 n’est pas de marquer mais de se créer des occasions. Car mettre le ballon au fond est finalement une formalité. S’approcher est plutôt difficile face à une défense bien en place et un bloc compact. Mais dès qu’un attaquant est dans une bonne position, on peut déjà commencer à réfléchir à la manière de célébrer ce futur but. Encore très rectilignes, les tirs ont ainsi tendance à être attirées par les cages tandis que les frappes enroulées se logent facilement dans le petit filet. Mais surtout, les gardiens sont tout simplement surprenants et ce, dans le mauvais sens du terme. Que ce soit un goal issu d’une petite équipe ou bien Manuel Neuer, les derniers remparts repoussent des poings les tirs parfois anodins, se trouent totalement sur des frappes placées sur eux, repoussent le ballon dans leurs buts ou bien décident de ne pas bouger comme s’ils se sentaient déjà vaincus. C’en est déconcertant, voire navrant, et on a même pu voir un gardien battu car le ballon venait de littéralement traverser sa jambe puis son bras.
Heureusement, histoire de s’éviter ces moment gênants, il est toujours possible de défendre vaillamment. Prendre la balle dans les pieds d’un attaquant est plus facile et les interceptions sont nombreuses dès qu’une passe à mi-distance est effectuée. Les milieux centraux ont ainsi un immense rôle dans ce PES 2016 et sont presque les stars de cet épisode. Ce sont eux qui construisent le début des actions et déterminent si celles-ci prendront part sur les ailes ou par une percée centrale. Et surtout, ce sont eux qui récupèrent le plus de ballons. Ils peuvent briser les transmissions mais aussi
briser des jambes s’occuper de certains joueurs au physique un peu trop imposant ou à la vélocité bien marquée par le biais d’un magnifique tacle glissé qui emportera à la fois le ballon et les chevilles de l’adversaire. Ce dernier aura beau se plaindre, l’arbitre quant à lui ne bronchera pas et laissera l’action se dérouler pour, peut-être, revenir à la faute un peu plus tard. Les tacles bénéficient en effet d’une grande amplitude et sont souvent meurtriers. Il s’agit d’une magnifique arme de défense, mais on peut trop facilement en abuser car ils sont trop peu souvent sanctionnés. Quant au jeu de tête, celui-ci a encore été amélioré et il est tellement excellent qu’on se demande pourquoi Electronic Arts ne l’a toujours pas copié.
Au moment du coup de sifflet final, le bilan de ce Pro Evolution Soccer 2016 peut paraître sévère entre un jeu qui peine à surprendre, un arbitrage laxiste et des gardiens trop souvent aux abonnés absents. Mais derrière ces lacunes, qui, on l’espère, seront un minimum corrigées à coup de patchs, on retrouve pourtant un titre plutôt agréable qui a déployé pas mal d’efforts sur ses animations, son jeu défensif, tout en gardant ce qui faisait la force du précédent épisode : la construction. Le tableau est donc mitigé, mais PES continue de grandir et on attend impatiemment le prochain opus : PES 2015 rappelait PES 1 et PES 2016 réutilise l’hymne de PES 2 (We Will Rock You – Queen). Alors si PES 2017 est l’équivalent de PES 3, on peut déjà commencer à mettre le champagne au frais.
Pro Evolution Soccer 2016 est développé et édité par Konami. Jeu sorti le 17 septembre sur PlayStation 3, Xbox 360, PlayStation 4, Xbox One et PC. Version testée : PS4. PEGI 3.
Jeux Vidéo
Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.
Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.
Pourquoi Marathon est-il repoussé ?
L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.
Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.
Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.
Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.
Jeux Vidéo
007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.
Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.
Quand 007 est le sosie de Tom Cruise
Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.
De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.
Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.
Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.
007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.
Jeux Vidéo
Marvel Tokon Fighting Souls : un jeu de combat exclusif à la PS5

Sony a révélé Marvel Tokon : Fighting Souls en guise de one more thing lors de son State Of Play.
Prenez Marvel vs Capcom, et enlevez Capcom. Et en guise de développeur, mettez Arc System, les auteurs de Dragon Ball Fighterz. Vous obtenez Marvel Tokon, une future exclusivité PlayStation 5 (et PC).
MARVEL Tokon mise sur le jeu en équipe
Marvel Tokon : Fighting Souls prendra la forme d’un jeu de combat en Tag Team. Dans les faits, vous assemblerez une équipe de 4 super-héros, et devrez ensuite multiplier les duels.
Le PlayStation Blog évoque des mécaniques de gameplay intuitives pour un jeu profond mais également accessible aux débutants. Il faudra voir ça à sa sortie, quelque part en 2026, que ce soit à la manette ou au stick arcade. A ce sujet, Sony en a dévoilé un nouveau.
Parmi les super-héros jouables, on notera notamment que Captain America, Ms. Marvel, Iron Man, Star-Lord, Spider-Man, Storm, Doctor Doom, et Ghost Rider (Robbie Reyes) seront au casting. D’autres personnages devraient être annoncés plus tard. On suppose également que des DLC permettront de faire vivre le jeu au fil du temps.
Enfin, pour conclure, on ne serait pas étonné que Marvel Tokon bénéficie d’une certaine exposition à l’EVO. Les super-héros Marvel sont ainsi très fortement appréciés du côté des Etats-Unis. Et l’EVO est un tournoi eSport qui appartient en partie à Sony.
-
Séries TV14 ans ago
Séries TV : Quand Wonder Woman fait jaser…
-
Cinéma15 ans ago
Cinéma : Avatar 2 et 3 en 2014 et 2015
-
Culture Geek15 ans ago
Culture Geek : A quel point êtes-vous Geek ? Sci-Fi style !
-
Jeux Vidéo4 ans ago
Les jeux vidéo arrivent sur Netflix — premières infos
-
Jeux Vidéo5 ans ago
PS5: liste des exclusivités présentes au lancement et prix des jeux
-
Jeux Vidéo13 ans ago
JulienTellouck.com remporte le tournoi presse de PES 2013
-
Jeux Vidéo14 ans ago
Buzz : 10 730 personnes ont dansé en live sur Dance Central 2 !
-
Manga15 ans ago
Manga : 07-Ghost, Tome 1 : Notre avis