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Test PS5 : Spider-Man Miles Morales — Vraie suite ou simple redite?

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Spider-Man est de retour sur PS5. Et derrière le masque, ce n’est pas Peter Parker mais Miles Morales. Lui aussi tisse sa toile entre les immeubles et tabasse les voyous qu’il croise. Mais surtout, il parvient à proposer une aventure unique.

Peter Parker étant parti en vacances, il faut bien que quelqu’un veille sur la ville. New York a beau être rempli d’habitants tous bienveillants, ça n’en reste pas moins un repaire à gangsters. C’est ainsi que Miles Morales se retrouve seul à évoluer sous le costume de Spider-Man dans les rues de Manhattan. Il y a quelques temps, il avait été piqué par une araignée un peu étrange. Désormais, il est temps pour lui d’assumer pleinement ses responsabilités et de créer sa propre légende.

La naissance d’un héros prénommé Miles

Spider-Man : Miles Morales débute néanmoins en duo où les deux hommes-araignée font face au Rhino. C’est après que celui-ci est hors d’état de nuire que Peter s’en va. Cela coïncide plus ou moins avec l’arrivée en ville d’un laboratoire aussi étrange que son propriétaire. Miles Morales se retrouve alors embarqué dans une aventure qui va aussi impliquer ses proches. Une histoire familiale (ou presque) sans vrai rebondissement mais agréable à suivre grâce à son rythme, des dialogues justes et un bon doublage français, malgré une synchronisation labiale à l’ouest.

Ça n’étonnera personne : Spider-Man Miles Morales repose sur les mêmes bases que le jeu de 2018. On se déplace toujours librement dans la ville au bout d’une toile. On note quelques maladresses dans les gestes, le natif de Brooklyn n’étant pas forcément très à l’aise avec ses pouvoirs. Après tout, il n’a que 17 ans et ne s’est fait piquer que récemment. Cela se ressent sur ses compétences qu’il va développer au fil de l’aventure. Lui aussi, il a ce sens de l’araignée qui le prévient des dangers. Et oui, lui aussi il cogne avec style les méchants. Mais il fait ça à sa manière.

Miles peut ainsi réaliser des attaques bioélectriques via sa jauge de combo. Celles-ci sont aussi spectaculaires qu’efficaces. Ce nouveau pouvoir est également utile lorsqu’il faut résoudre de mini-énigmes —faire circuler le courant d’un point A à un point B etc. Autre pouvoir : l’invisibilité. C’est plutôt pratique pour attaquer lâchement les ennemis ou faire retomber la pression. Les adversaires se révèlent en effet coriaces et sont toujours en surnombre. Savoir éviter les coups est indispensable si on veut rester en vie.

Spider-Man Miles Morales : une durée de vie à l’image de son prix

Tout au long de cette épopée, on assiste à l’ascension de Miles Morales. On apprend à découvrir ce personnages de la même manière qu’il se familiarise avec ses propres pouvoirs. La montée en puissance est là ce qui permet d’éviter toute forme de lassitude. C’est une véritable réussite avec un personnage attachant et un gameplay qui parvient malgré tout à se différencier de celui de Peter Parker.

Miles Morales, un héros unique.

Il faut compter 8 heures pour voir la (très réussie) cinématique de fin de Spider-Man : Miles Morales. C’est moins long que le Spider-Man de 2018 mais le jeu n’est pas vendu plein tarif —il est à 60€. Cette durée de vie peut doubler si on part à la chasse aux collectibles ou aux missions annexes. Sans oublier le New Game Plus qui donne accès à des compétences inédites. Beaucoup seront tentés de refaire une partie afin de profiter des multiples costumes. Celui du chat est incroyablement réussi, et il en va de même pour New Generation —on peut activer si on le souhaite l’effet stop motion.

Marvel’s Spider-Man : Miles Morales est LE gros jeu de la PlayStation 5. C’est toutefois un titre également disponible sur PS4. On n’a pas vu cette version mais si on compare avec le jeu de 2018 —que j’ai refait cet été—, il y a une vraie différence. Tout est beaucoup plus net, les textures sont plus fines et quelques visages sont photo-réalistes (et d’autres beaucoup moins). On sent que c’est un jeu next-gen, mais on s’attend quand même à mieux à l’avenir. C’est le Spidey de 2018, mais en plus beau.

Un duel qui oppose Ray Tracing au 60FPS

Au niveau des améliorations techniques, l’accent a surtout été mis sur le Ray Tracing (RTX). Ça signifie des reflets en temps réels. Vous regardez la façade d’un immeuble et sur les vitres teintées, vous distinguez parfaitement ce qui se passe derrière vous avec les passants qui marchent etc. Quand on désactive cet effet et qu’on se positionne au même endroit, le reflet est un image lambda de la ville. C’est beaucoup moins réaliste mais ça parvient quand même à faire illusion.

Ceci est une image du remaster de Spider-Man sur PS5. On la met toutefois ici afin d’illustrer le RTX : des reflets en temps réels mais à 30FPS.

Alors pourquoi désactiver cette fonctionnalité si elle est mieux? Tout simplement parce que le RTX est une technologie extrêmement gourmande. C’est en faisant une croix dessus qu’on peut jouer à 60FPS. A 30 images par seconde, Marvel’s Spider-Man : Miles Morales est parfaitement jouable. Mais à 60FPS, c’est beaucoup plus agréable et même bien plus jouissif de se balancer entre tous ces grattes-ciels.

Le SSD de la PS5 est l’atout majeur de Spider-Man

On peut facilement passer d’une option graphique à une autre. Pour ça, il suffit d’accepter de recharger sa partie au dernier point de contrôle. Sur PS5, ça signifie un chargement de près de deux secondes. C’est bluffant : on lance le jeu en un clin d’oeil, les voyages rapides portent bien leur nom, et il n’y a aucune attente quand on entre ou quitte un bâtiment. En terme d’immersion et de rythme, c’est parfait.

Marvel’s Spider-Man : Miles Morales parvient à se distinguer de son ainé. Ils restent proches, mais cet opus a sa propre personnalité, son propre style. Il en va sans dire que pour tous ceux qui ont adoré le jeu de 2018, ce Miles Morales est un indispensable. D’autant plus que c’est davantage une suite qu’un simple spin off. C’est un jeu qui fait le lien avec le futur de la franchise. Ce n’est pas vraiment un blockbuster car il est encore un peu sage dans son contenu malgré des séquences très spectaculaires, mais il n’en reste pas moins un excellent jeu de lancement.

Marvel’s Spider-Man : Miles Morales est développé par Insomniac et édité par Sony Interactive Entertainment. Jeu disponible le 12 novembre 2020 sur PS4 et PS5. Ce test de Spider-Man : Miles Morales a été fait sur PS5. PEGI 16 car ça bastonne pas mal.

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Le streaming dans le cloud débarque sur PlayStation Portal : une révolution pour les joueurs PS5

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Dès le 6 novembre 2025, le streaming dans le cloud fait son entrée sur le PlayStation Portal, ouvrant une nouvelle ère pour les joueurs PlayStation Plus Premium.

Concrètement, il sera désormais possible de jouer à ses jeux PS5 directement depuis le cloud, sans passer par le Remote Play ni allumer sa console à la maison. Une avancée majeure pour le jeu nomade signé Sony.

Jouer à ses jeux PS5 partout, sans console allumée

Grâce à cette mise à jour, les abonnés PlayStation Plus Premium pourront profiter de leurs jeux PS5 en streaming, où qu’ils soient : à l’hôtel, dans un café ou chez un ami.

Le service permet de se connecter directement au cloud PlayStation pour lancer ses jeux, même si la PS5 est éteinte ou utilisée par un autre compte.

Des milliers de jeux compatibles dès le lancement

Dès le déploiement du service, les joueurs auront accès à une large sélection de titres compatibles avec le cloud gaming sur PS Portal, dont :

Astro Bot, Final Fantasy VII Rebirth, Fortnite, Resident Evil 4 ou encore GTA V.

Les abonnés au PlayStation Plus Game Catalog et au Classics Catalog retrouveront également plusieurs centaines de titres streamables, comme :

  • Cyberpunk 2077
  • God of War Ragnarök
  • Hogwarts Legacy
  • Sword of the Sea
  • The Last of Us Part II Remastered

Une offre colossale qui rapproche encore un peu plus Sony du cloud gaming à grande échelle.

Une interface repensée pour le PlayStation Portal

Le PlayStation Portal profite aussi d’une interface modernisée articulée autour de trois onglets clairs :

  • Remote Play : pour jouer aux jeux installés localement sur la PS5.
  • Streaming dans le cloud : pour lancer instantanément les jeux compatibles.
  • Recherche : pour trouver rapidement un titre et y accéder via QR code.

Les nouveautés à retenir

Cette mise à jour ne se limite pas au cloud. Sony ajoute aussi une série de fonctionnalités très attendues :

  • Audio 3D sur les jeux compatibles (casques Pulse Explore & Pulse Elite)
  • Verrouillage par mot de passe
  • Écran d’état réseau pour surveiller la connexion
  • Boutique intégrée pendant le streaming
  • Options d’accessibilité (lecteur d’écran, taille du texte ajustable)
  • Invitations en jeu directement accessibles depuis le menu rapide

Tout est pensé pour fluidifier l’expérience, du confort visuel à la sécurité.

Une sortie mondiale dès le 6 novembre

Le streaming cloud sur PlayStation Portal sera disponible en France et dans toutes les régions proposant PlayStation Plus Premium à partir du 6 novembre 2025, à 15h.

Les joueurs pourront alors découvrir une nouvelle façon de profiter de leur bibliothèque PlayStation, sans contrainte matérielle.

Sony franchit un cap historique avec l’arrivée du cloud gaming sur PlayStation Portal. Une avancée qui rapproche les joueurs d’un futur où la puissance de la PS5 tiendra littéralement dans la main — sans console, sans câble, et sans limite.

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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage

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La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.

Une ambiance fidèlement horrifique

Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.

Gameplay et premières promesses

Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :

  • Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
  • On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.

Pourquoi ce jeu mérite l’attention

  • Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
  • Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
  • Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
  • Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.

Verdict

Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.

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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs

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Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.

Key Takeaways

  • Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
  • Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
  • Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
  • Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
  • Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.

Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique

Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur. 

Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante. 

Et maintenant… le multijoueur !

La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air. 

Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe). 

Pourquoi ce jeu vaut le détour

  • Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
  • Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
  • Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
  • Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.

Quelques bémols à noter

  • Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
  • Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
  • Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.

Verdict

Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.

Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.

Ma note : 7/10

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