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Test: Star Wars Battlefront 2 – la menace fantôme
Deux ans après, Star Wars Battlefront 2 débarque sur PC, PS4 et Xbox One, quelques jours seulement avant le film Les Derniers Jedi. Le timing n’est pas anodin, mais ce Star Wars Battlefront n’est pas un simple jeu à licence, prêt à tout pour surfer sur le (futur) succès de cet épisode 8. C’est un jeu vidéo qui corrige les erreurs du passé avec notamment un contenu largement revu à la hausse, tout en supprimant son Season Pass, et donc les DLC payants. Aux yeux de nombreuses personnes, Star Wars Battlefront II et Electronic Arts ont pourtant basculé du côté obscure de la force. Le modèle économique à coup de micro-transactions et de caisses au contenu aléatoire agace. Mais au-delà des polémiques, que vaut le jeu même?
Le premier Star Wars Battlefront par EA ne contenait aucun mode campagne. Avec ce second épisode, l’éditeur américain corrige le tir et offre aux fans de la saga l’occasion de suivre Iden Versio. Fille de Garrick Versio, un Amiral qui a lié son destin à celui de l’Empire, ce personnage inédit est à la tête de l’escouade Inferno. Elle excelle aussi bien aux commandes d’un vaisseau TIE que dans les affrontements où elle peut manier différentes armes.
Sans surprise, le mode solo de Star Wars Battlefront 2 mise (uniquement) sur l’action, au sol ou dans les airs, voire l’espace. La douzaine de missions nous amène à visiter de nombreux lieux différents et toutes sont introduites par plusieurs cinématiques. L’histoire racontée est néanmoins assez prévisible. Il en va de même pour ce gameplay qui ne surprend pas et qui est trop brut. On avance et on tire. Il y a bien un petit drone qui peut électrocuter les ennemis, ou ces attaques silencieuses au corps à corps, mais rien qui ne sorte de l’ordinaire. Les objectifs se ressemblent tous et ont même tendance à trainer en longueur. Les situations auraient mérité d’être plus variées avec, pourquoi pas, des phases de plateforme ou un véritable système de couverture.
L’exploration est également minime puisque dès que le joueur sort des sentiers battus, un message l’invite expressément à rejoindre le chemin tracés par les développeurs. La campagne solo de Star Wars Battlefront 2 n’en reste pas moins un passage obligé pour deux raisons: elle en met plein la vue et elle permet de mieux comprendre certaines subtilités du multi.
Star Wars Battlefront 2 n’est pas aussi impressionnant que son prédécesseur. Depuis, Uncharted 4 et Horizon Zero Dawn sont passés par là. Cette suite n’en reste pas moins très jolies. Même si le jeu nous indique souvent qu’il faut progresser rapidement, lorsqu’on prend son temps, qu’on s’arrête, et qu’on observe le monde qui nous entoure, on découvre les miracles du Frostbite Engine. Star Wars Battlefront 2 est très détaillé et respecte merveilleusement cette licence. Certains arrières plans sont également somptueux, voire gigantesques, ce qui tranche avec cette mise en scène est assez plate.
L’ensemble de la campagne solo de Star Wars Battlefront 2 ne se fait pas uniquement avec Iden Versio. Au cours de cette aventure de 5h30 environ, on prend aussi le contrôle de célèbres héros, qu’importe leur camp. Cela permet de comprendre les spécificités de chacun et les capacités spéciales. Chaque personnage a ainsi accès à 3 pouvoirs qui demandent à chaque fois d’être rechargés afin d’être réutilisés. Il peut y avoir des armes dites bonus ou des capacités spéciales. Elles se débloquent à l’aide de cartes étoiles. Dans le mode solo, il suffit de progresser dans l’aventure pour y avoir accès. Dans le multi, il faut passer par des loot boxes.
On en vient au sujet polémique, celui qui anime les forums et réseaux sociaux depuis quelques jours. Qu’en est-il du système de progression de Star Wars Battlefront 2? A-t-on vraiment affaire à un Pay-To-Win? Faut-il sortir la carte bleue pour gagner? Doit-on jouer plusieurs mois sans interruption pour tout débloquer?
Star Wars Battlefront 2 est un jeu bancal au niveau de son modèle économique. Lors de l’officialisation de ce titre, Electronic Arts annonçait fièrement qu’il n’y aurait pas de Season-Pass. Ce genre de mesure permet de ne pas scinder la communauté lorsque des DLC sortent. Pour assurer des revenus sur le long terme, EA a naturellement misé sur des micro-transactions. C’est logique. Une nouvelle fois, en avril dernier, lorsque Battlefront 2 a été présenté, l’éditeur américain évoquait un système de progression plus profond. On devinait alors facilement que ces micro-paiements serviraient à accélérer le déblocage de divers éléments.
Tout passe cependant par des loot boxes au contenu aléatoire et une partie du contenu de base est volontairement bloqué. Star Wars Battlefront 2 n’est pas le seul jeu à faire ça. Dans Overwatch, les loot boxes renferment par exemple des éléments cosmétiques. Si on prend le cas, Rainbow Six Siege, on se souvient que tous les Opérateurs devaient être débloqués avec une monnaie virtuelle et qu’il y a maintenant des Alpha Packs, sortes de pochettes surprises qui renferment un skin pour une arme ou un personnage.
On n’oubliera pas non plus de rappeler que le phénomène des loot-boxes a beau être pointé du doigt, il n’en reste pas moins extrêmement populaire. Il suffit simplement de prendre l’exemple de Youtube où les unboxing de ces caisses virtuelles génèrent plusieurs millions de vues. On serait tenté de dire que les gens sont fascinés par ce que cachent ces boîtes.
- A lire également: Le phénomène des loot boxes dans les jeux vidéo
Dans Star Wars Battlefront 2, ça coince. A la fin de chaque partie, on reçoit une monnaie virtuelle, indispensable pour débloquer quelques héros comme Dark Vador, Luke Skywalker, Chewbacca et Leia Organa. A la suite d’une fronde des joueurs, Electronic Arts a baissé le coût de ces personnages de 75%. Selon nos estimations, il faut maintenant environ 45 heures, en plus d’avoir terminé le mode solo, pour avoir accès à l’ensemble du casting. On laissera à chacun le soin de déterminer si c’est raisonnable ou pas.
Bien sûr, cela prendra plus ou moins de temps suivant le niveau de chacun. Mais il y a autre chose: collectionner des cartes étoiles ralentira toute cette progression. Ces fameuses cartes se trouvent dans ces loot boxes. On peut aussi les acquérir avec une autre monnaie virtuelle. Mais cela revient au même puisque ces piécettes se trouvent dans ces caisses de réapprovisionnement. Ces dernières sont payantes et s’achètent avec l’argent reçu à la fin des matchs.
Il faut donc faire un choix. Débloquer de nouveaux héros ou bien accéder à des pouvoirs plus puissants. Car ces cartes étoiles offrent bien un avantage sur le champ de bataille. Rien de bien choquant, mais dans un duel, cela peut jouer. Une arme peut moins chauffer, une grenade inflige plus de dégâts, un vaisseau est un peu plus rapide, Boba Fett tire davantage de roquettes…
Chaque personnage peut partir au combat avec 3 cartes étoiles mais il faut d’abord obtenir ce droit d’en transporter autant sur soi. Comment? En multipliant les acquisitions de cartes. De même, on peut aussi augmenter leur puissance et cela consomme pas mal de ressources. Enfin, notons que pour débloquer de nouveaux fusils, il faut s’armer de patience puisqu’il est nécessaire de réaliser plusieurs centaines de frags dans certains cas.
Entre la monnaie virtuelle gagnée à la fin de chaque partie, les cristaux que l’on peut acheter avec sa CB (option désactivée pour le moment) et les pièces de fabrication nécessaires pour débloquer des cartes étoiles précises ou les améliorer, Star Wars Battlefront 2 offre une expérience confuse qui rappelle beaucoup ce que font d’autres Free-To-Play.
Star Wars Battlefront 2 demande donc un grand investissement, en temps et en argent (virtuel). C’est aussi un titre qui a revu sa manière de fonctionner. Il y a désormais un système de classe avec les Commandos (polyvalent), Officiers (soutien), Soldats Lourds (puissance de frappe) et Spécialiste (sniper). Chacun a accès à ses propres armes et ses propres cartes étoiles. Cela donne l’impression de se spécialiser un peu sur le champ de bataille, mais si le jeu n’est pas si stratégique.
Contrairement au premier épisode, pour prendre les commandes d’un véhicule précis ou d’un héros, il n’est pas possible de marcher sur un power-up. Tout se fait depuis le menu de sélection de classe, à chaque respawn. Cela demande deux choses: que le héros ou véhicule soit libre et avoir le bon nombre de points. A chaque action faite, le joueur est en effet récompensé d’un certain nombre de points. A partir d’un certain moment, il peut alors débloquer Han Solo, Yoda ou Rey.
Cela signifie aussi que seuls les meilleurs sont en fait récompensés sur le terrain. Plus la partie dure, plus il est simple d’accéder à ces personnages, cela dit. Pour ceux qui traineraient au fin fond du classement, il est possible de jouer directement avec les stars de la Guerre des Etoiles grâce au mode Affrontement Héroique qui se fait en 4v4. Quant aux autres modes, dans Frappe, on recense du 8v8 avec des objectifs et en Escarmouche, ce sont deux équipes de 10 joueurs qui se tirent uniquement dessus.
- A voir également: Star Wars Battlefront 2 montre son contenu
Outre un mode arcade pour jouer seul ou en coop contre l’IA, les deux modes stars de Battlefront 2 sont les combats spatiaux et l’assaut galactique. Le premier cité porte magnifiquement bien son nom puisque X-Wing et consorts s’affrontent dans l’espace avec divers objectifs à détruire ou à protéger. L’assaut est quant à lui le mode le plus impressionnant. Il jouit de la meilleure des mises en scène avec des troupes au sol parfois soutenues par de puissants véhicules. L’immersion est totale, bien aidée par cette réalisation graphique, ce magnifique travail sonore ou ces animations souvent de qualité.
- A voir également: les combats spatiaux de Star Wars Battlefront 2 en vidéo
Le gameplay du mode multi conserve aussi ce côté très arcade. Ça reste taillé pour le grand public avec des armes au faible recul, pas mal d’indications visuelles… On note aussi ces jolis décors, quitte à perdre en lisibilité. Le level design cherche parfois plus à mettre plein la vue qu’à offrir une parfaite expérience de jeu. On peut se perdre dans certains couloirs, mais on se perd alors d’un l’univers Star Wars. Car malgré tout, c’est un jeu vidéo à destination des fans de cette saga et qui, pour le coup, réussit sa mission.
- A voir égalment: Star Wars Battlefront 2 – combats au sol sur Naboo
Star Wars Battlefront 2 ne donne toutefois pas entièrement satisfaction. Sa campagne solo manque clairement de rythme ou de profondeur. Son multi est quant à lui en partie déséquilibré et nécessite pas mal d’heures pour accéder à une expérience complète. Il est néanmoins difficile de juger ce pan entier du jeu car Electronic Arts va probablement réaliser de nombreux changements à l’avenir. Il est ainsi actuellement impossible d’acheter des loot-boxes en dégainant sa CB. EA essaye de calmer le jeu alors que les langues se délient. Selon les informations de VentureBeat, ce sont les dirigeants de Disney qui ont fait plier Electronic Arts. Toujours selon ce même site, c’est LucasArts qui a refusé que ce Star Wars Battlefront 2 soit construit comme un clone d’Overwatch, tant au niveau de son gameplay que de son modèle économique avec uniquement des objets cosmétiques.
A l’occasion de la sortie de Star Wars: Les Derniers Jedi, Battlefront 2 accueillera une grosse mise à jour. Elle ajoutera gratuitement des vaisseaux, des héros, des maps et même un nouvelle mission du solo. C’est un jeu qui a été bâti pour durer. C’est un jeu qui veut fidéliser son public en le poussant à revenir sans cesse. Mais en bloquant volontairement une partie de son contenu de base, il entame forcément la motivation des joueurs. C’est quand même un titre que l’on a envie de recommander aux fans de Star Wars. Il tire parfois à côté, mais il permet de plonger dans cet univers unique, avec une grande fidélité. Ceux qui n’ont pas d’affect particulier pour cette saga passeront sans doute leur chemin. La faute à ce côté compétitif trop maladroit. C’est du moins le cas pour le moment, car Star Wars Battlefront 2 est forcément amené à évoluer.
Star Wars Battlefront 2 est développé par la triplette DICE, Motive et Criterion, et édité par Electronic Arts. Jeu disponible depuis le 17 novembre 2017 sur PC, Xbox One et PlayStation 4. Ce test de Star Wars Battlefront 2 a été fait sur une PS4 ‘normale’. PEGI 16.
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Malgré le Cloud Gaming, le PlayStation Portal ne peut remplacer la PS5
Le PlayStation Portal a hérité d’une grosse mise à jour. Désormais, il permet de jouer à des milliers de jeux en cloud gaming. C’est une excellente nouvelle pour les possesseurs de cet accessoire qui reste malgré tout un complément à la PS5 et non un remplaçant.
Deux ans après son lancement et après une beta de plusieurs mois, le PlayStation Portal se met enfin au cloud gaming. Jusque-là, il s’agissait d’une console remote ; elle servait à se connecter à distance à sa PS5 pour jouer à des jeux PlayStation installés sur cette machine. Avec cette mise à jour gratuite, le PlayStation Portal s’émancipe et gagne en indépendance. Depuis n’importe où, avec une simple connexion internet, vous pouvez jouer à des milliers de jeux vidéo. C’est bien, mais ce n’est pas encore parfait.
Comment fonctionne le cloud gaming sur le PlayStation Portal ?
Après avoir fait la mise à jour, vous découvrirez un nouvel écran d’accueil. Le PlayStation Portal dispose alors de 3 onglets. Le premier est la lecture à distance (remote) afin de se connecter à votre PS5. Le deuxième onglet est dédié au cloud gaming avec un accès direct à un large catalogue de jeux. Et le dernier est un moteur de recherche.
Il suffit ensuite de cliquer sur l’un des jeux pour le lancer et y jouer normalement.
L’option Remote du PlayStation Portal est accessible à tous. En revanche, pour accéder aux jeux en cloud gaming, il est obligatoire de posséder un compte PlayStation Plus Premium. Il s’agit de l’abonnement le plus onéreux, celui qui coûte 151,99€ par an, soit 12,66€/mois. Il offre cette option de streaming, en plus d’un accès au catalogue de jeux dits classiques, de versions d’essai pour certains titres et la possibilité de regarder des dizaines de films Sony Pictures.
Quels sont les jeux compatibles sur le PlayStation Portal ?
Au total, plus de 2800 jeux sont jouables en cloud gaming sur le PlayStation Portal. Il s’agit à la fois de certains titres du catalogue PlayStation Plus Premium, et de certains titres de votre propre bibliothèque de jeux numériques.

Dans les faits, on retrouve des jeux PS1, PS2, PSP, PS4 et PS5. Clair Obscur : Expedition 33, Ghost Of Yotei, Helldivers 2 et Fortnite sont par exemple compatibles. En revanche, des titres comme EA FC 26, Stardew Valley ou Death Stranding 2 ne peuvent pas être joués en Cloud Gaming. Il faudra alors passer par l’option Remote.
Naturellement, les jeux en réalité virtuelle ne sont pas non plus compatibles avec le PlayStation Portal.
Pourquoi l’expérience Portal n’est pas encore optimale ? Que manque-t-il à cette console ?
Le PlayStation Portal est un excellent accessoire. La qualité de l’écran est bonne et la prise en main excellente —il s’agit en fait d’une DualSense avec un large écran au milieu. En revanche, le Portal n’est pas encore prêt à remplacer la PS5.
Comme dit plus haut, il manque encore pas mal de jeux, même si on suppose que la liste des titres compatibles augmentera avec le temps.
Autre souci, le PlayStation Store n’est pas intégré nativement au Portal. Si on souhaite acheter un jeu, il faut alors passer par son téléphone ou un ordinateur, ce qui est forcément moins pratique.
On regrette aussi l’absence de consultation de ses trophées. On peut toujours en gagner, mais impossible de voir de quoi il s’agit exactement. Dans le même genre, on ne peut regarder ceux qui nous manquent.
Enfin, la gestion des sauvegardes peut parfois nous jouer des tours. Il faudrait une option de synchronisation pour être sûr que le jeu charge notre dernière sauvegarde. Sur un titre que j’ai fini récemment, il m’a remis au début de l’aventure, et a écrasé ma sauvegarde dans le Cloud. En rallumant la PS5 et uploadant la sauvegarde présente sur la console, cela a tout corrigé. Mais cela montre qu’il est nécessaire d’avoir une PS5 à ses côtés.
Quel bilan pour le PlayStation Portal et l’option Cloud Gaming ?
Il y a des manques qui sont évidents. Mais il faut bien admettre que le PlayStation Portal est devenu encore plus intéressant. Il repose tout de même sur un joli catalogue, et jouer dessus est hyper agréable.
Si vous êtes souvent en déplacement et que vous avez un abonnement PlayStation Plus Premium, alors le Portal est un merveilleux accessoire.
En revanche, si vous n’avez jamais eu de console PlayStation, et que vous souhaitez vous y mettre à travers le Portal et un abonnement Premium, je serais moins enthousiaste, la faute notamment à pas mal de jeux récents manquants. Ce peut être une porte d’entrée intéressante, à condition de se laisser porter par la liste des jeux PlayStation Plus, et donc une sélection imposée. Elle reste toutefois alléchante avec pas mal d’exclusivités dans le lot. Mais pour jouer à des titres bien précis, vérifiez au préalable la liste des jeux compatibles avec le PlayStation Portal.
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PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer
Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.
Une sélection variée pour tous les profils
Stray : l’indé française qui charme
Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.
EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye
Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.
Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.
Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti
Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.
À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.
Conclusion
En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.
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Biped 2 : le retour des petits robots dans une aventure coopérative aussi fun que maligne
Sorti le 5 novembre 2025 sur PC, PS5, Xbox Series et Nintendo Switch, Biped 2 signe le grand retour des robots Aku et Sila dans une nouvelle aventure pleine d’humour et de coopération. Développé par NEXT Studios et édité par META Publishing, ce second épisode pousse encore plus loin les mécaniques de plateforme et de puzzle qui avaient fait le succès du premier opus.
Un concept simple et efficace
Dans Biped 2, les joueurs incarnent deux robots bipèdes chargés d’explorer une planète inconnue après la réception d’un mystérieux signal. Le concept est identique à celui du premier jeu : progresser à travers des niveaux truffés d’énigmes, d’obstacles physiques et de passages coopératifs à résoudre en duo.
Chaque jambe du robot est contrôlée indépendamment via les sticks analogiques, une idée originale qui donne au jeu une identité unique et un vrai challenge d’adresse. Cette mécanique reste au cœur du gameplay, mais le studio y ajoute désormais des nouveautés : grappin, deltaplane, glissades et interactions environnementales inédites.
Coopération renforcée et gameplay évolutif
L’un des grands plaisirs de Biped 2, c’est sa dimension coopérative. Le titre a été conçu pour être joué à deux, mais il intègre désormais un mode à quatre joueurs, de quoi multiplier les fous rires et les situations imprévisibles.
Certaines énigmes reposent entièrement sur la synchronisation entre les partenaires. L’un actionne un levier pendant que l’autre maintient une plateforme, ou les deux doivent bouger leurs jambes en rythme pour franchir un gouffre. Le tout demande coordination, communication et un vrai sens du timing.
En solo, le jeu reste accessible : les deux robots sont contrôlables par le même joueur, mais l’expérience reste plus exigeante qu’à plusieurs.
Un univers coloré et apaisant
Biped 2 mise sur un ton léger et une direction artistique très colorée. Loin du réalisme, le jeu propose des environnements variés — forêts, montagnes, planètes de glace ou déserts lumineux — avec un rendu visuel simple mais chaleureux.
Chaque biome réserve ses propres mécaniques, de nouveaux obstacles et parfois même des mini-boss à résoudre par la logique ou la coopération. La bande-son, discrète mais bien intégrée, renforce cette sensation de voyage et d’exploration détendue.
Du contenu et de la rejouabilité
Le jeu propose une campagne principale jouable seul ou en coopération, mais aussi des défis chronométrés et un éditeur de niveaux. Ce dernier permet à la communauté de créer et partager ses propres puzzles, garantissant une excellente rejouabilité.
Avec la possibilité de jouer à quatre, Biped 2 s’inscrit dans la lignée des grands jeux coopératifs modernes : simple à prendre en main, mais exigeant à maîtriser.
Un jeu accessible à tous les profils
- En duo local ou en ligne : idéal pour les soirées entre amis ou en famille.
- En solo : plus technique, mais toujours amusant.
- En communauté : les niveaux créés par d’autres joueurs prolongent la durée de vie.
Le ton général reste bienveillant et accessible, ce qui en fait une porte d’entrée idéale vers les jeux de plateforme modernes.
Plateformes : PC, PS5, Xbox Series, Nintendo Switch
