Connect with us

Jeux Vidéo

Test: Wolfenstein 2 – The New Colossus

Publié il y a

le

Wolfenstein 2 The New Colossus a beau arriver trois ans après The New Order, il n’en reste pas moins un jeu qui débute illico après les événements de cet épisode reboot. BJ Blazkowicz est alors dans un très sale état. Mais ça ne l’empêche pas de reprendre les armes —une dans chaque main— et d’incarner la Résistance à lui tout seul. Attention, ça va saigner.

Il n’y a pas que d’un point de vue scénaristique que Wolfenstein 2 The New Colossus est dans la continuité du précédent opus. Ceux qui ont fait The New Order et son stand-alone The Old Blood ne seront pas surpris. Cette suite conserve les forces et faiblesses de ses prédécesseurs. Cette fois-ci, on se retrouve néanmoins propulsé aux Etat-Unis d’Amérique. Les Nazis ont envahi le pays de l’Oncle Sam; l’explosion d’une bombe nucléaire sur Manhattan a eu raison de la volonté de la population. Le territoire a beau être ravagé, BJ Blazkowicz va quand même faire l’effort de revenir sur ces lieux.

Ce n’est pas le seul endroit que le super soldat américain va visiter. Au cours de cette aventure, il va également se rendre dans le sud du pays, au Texas ou la Nouvelle Orléans par exemple. L’histoire de Wolfenstein 2 se veut plus personnelle. Elle est très violente par moment, très dure. Curieusement, certains passages ont un ton bien moins sérieux. Cela crée un décalage, une forme de maladresse, au même titre que des angles de caméras parfois délirants lors des cinématiques. Ces dernières ont d’ailleurs tendance à casser l’immersion. Cela est lié au petit temps de chargement qui les précède ou à ce rendu bien supérieur aux graphismes in-game. Enfin, on note qu’en VF, Blazkowicz a un nouveau doubleur: Patrick Poivey alias Bruce Willis. La performance est très bonne, mais elle ne colle pas forcément au personnage, sans oublier quelques petits problèmes de sons.

BJ Blazkowicz traverse les Etats-Unis pour recruter des troupes. Mais au combat, il y va seul; il est une armée à lui tout seul. Dans ses poches, on retrouve un pistolet, un fusil mitrailleur, un lance-grenades, un fusil à pompe… Il a accès à une dizaine d’armes au total, dont certaines se veulent uniques. Les fusils laser, mitrailleuses lourde et lance-flammes ne peuvent être rangés dans le sac à dos de BJ, et ont tendance à ralentir les mouvements de notre héros. Dans tous les cas, on a accès à de jolis joujoux pour massacrer tout ce qui bouge. Wolfenstein 2 ne fait pas dans la dentelle et quand ça se corse, BJ double sa puissance de feu avec une arme dans chaque main. Il s’en dégage alors un grand sentiment de puissance.

On peut améliorer son arsenal à l’aide de différents kits qu’on trouve dans les niveaux. Cela permet d’ajouter un silencieux, une lunette de visée, d’augmenter la capacité des chargeurs… Cela est souvent utile car les combats sont assez difficiles. Wolfenstein 2 adopte la même structure que les deux épisodes précédents. Les lieux sont souvent étroits, les nazis grouillent de partout et on retrouve certaines zones dirigées par des lieutenants. Ils sont capables de sonner l’alarme au moindre coup de feu, ce qui peut rameuter énormément d’ennemis. Il faut donc se faufiler pour les tuer silencieusement ou au contraire, foncer dans le tas et les éliminer le plus rapidement possible.

On retrouve aussi quelques séquences uniques qui, couplées à des phases de mini-infiltration et d’autres d’action brut, offrent un bon rythme à l’ensemble. Au sol, les soldats rencontrés sont lourdement armés et ont une grosse armure sur les épaules. Le gameplay de Wolfenstein 2 est très arcade. Les déplacements sont rapides, on vide souvent les chargeurs sans épauler son arme. Face aux nazis, il faut observer les environnements et bouger en conséquence. On peut aussi se cacher derrière un abri et se pencher à droite à gauche pour éliminer les menaces.

Ce n’est pas toujours aisé car une partie des décors est destructible. Ca dynamise grandement l’action mais ça complique aussi les choses alors que le jeu est, de base, assez difficile. Quand ils réussissent à avoir une ligne de tir, les nazis font très mal et on ne s’en rend pas forcément compte. Comme dans les précédents, il y a un problème de feedback. On se prend souvent de gros dégâts sans s’en apercevoir, ce qui peut être frustrant. Pour recharger sa santé et son armure, il faut aussi ramasser des packs de soin. Mais tout se fait en martelant la touche action. Dans le feu de l’action, c’est compliqué. Et au bout de plusieurs heures de jeu, on en a marre d’avancer en appuyant sans cesse sur ce bouton.

C’est assez agaçant au même titre que ces temps de chargement légèrement longuets quand il s’agit de réapparaître, ou bien ces sauvegardes automatiques; reprendre sa partie en se faisant immédiatement attaquer par un ennemi n’est pas très agréable.

Wolfenstein 2 n’en reste pas moins un très bon jeu de tir. Il est hyper efficace dans ce qu’il propose et ses affrontements sont souvent géniaux. C’est aussi un titre gore dans lequel les membres volent après une décharge de fusil à pompe. On ressent bien l’impact des balles, la violence des combats. Certains détails font mouche. Quand on est couché, caché derrière un petit abri et qu’on tire sur les ennemis, on peut voir les douilles rouler au sol.

Comme The New Order et The Old Blood, Wolfenstein 2 est un jeu linéaire dans lequel on ne recense aucun mode multi. Pour boucler l’histoire principale, il faut compter un peu moins de douze heures. Avec les quêtes secondaires, on s’approche de la petite vingtaine d’heures. Le jeu propose en effet de refaire quelques anciens niveaux dans lesquels il faut éliminer d’autres lieutenants ou bien récupérer certains objets. Une manière comme une autre de gonfler la durée de vie, même si pour beaucoup, le principal intérêt du jeu sera de le relancer entièrement en réhaussant la difficulté. A noter également la présence d’un mystérieux compte à rebours sur le menu principal. On ne sait pas ce qu’il cache.

Wolfenstein 2: The New Colossus ne révolutionne pas le monde des FPS. C’est un jeu classique dans la forme. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien si, sur le verso de la pochette, il est dit que le jeu consiste uniquement à tuer tous les nazis. Le coeur même de l’expérience repose sur ces combats hyper dynamiques et jouissifs, mais le tout, uniquement en solo. Wolfenstein 2 fait presque figure d’anomalie à une époque où les jeux-service écrasent tout sur leur passage.

Wolfenstein 2: The New Colossus est développé par MachineGames et édité par Bethesda. Jeu sorti sur PlayStation 4, PC et Xbox One le 27 octobre 2017. Une version Switch est en préparation pour 2018. Ce test de Wolfenstein 2; The New Colossus a été réalisé sur PS4. PEGI 18.

Jeux Vidéo

Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

Publié il y a

le

Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

Continuer à lire

Jeux Vidéo

Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

Publié il y a

le

Par

Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

Continuer à lire

Jeux Vidéo

Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

Publié il y a

le

Par

Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

Continuer à lire