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The Last Of Us : la fin à laquelle vous ne jouerez jamais
/!\ L’article qui suit divulgue un grand nombre d’informations sur The Last Of Us et sa fin. Si vous n’avez pas terminé le jeu de Naughty Dog, ou que vous comptez le faire plus tard, alors ne lisez pas les lignes qui suivent. Vraiment. /!\
PewDiePie est le Youtuber le plus célèbre au monde. Comprendre par là qu’il est le video-casteur ayant le plus d’abonnés. Forcément, si beaucoup l’apprécient, une partie des joueurs refuse son succès et lui reproche notamment d’être trop bavard. Pourtant, il y a un jeu qui a réussi à lui clouer le bec à partir d’une certaine séquence. On parle bien entendu là de The Last Of Us et du passage où Joel entre dans la salle d’opération. Ellie est couchée, intubée. Un docteur lui barre alors le chemin et Joel est obligé d’abattre l’homme pour ensuite récupérer Ellie. (Les deux autres médecins sont en effet facultatifs.) Puis il y a cette longue cinématique. Marlene essaye de raisonner Joel avant de le supplier de lui laisser la vie sauve. Le quadra est insensible à ses mots et lui tire brutalement une balle dans la tête. Et enfin, il y a le mensonge : « I swear.«
The Last Of Us a marqué beaucoup de joueurs en ce milieu d’année grâce à son histoire. Mais tout aurait pu être bien différent. Invités à la PAX, Neil Druckmann et Bruce Straley, directeurs de The Last Of Us, ont révélé qu’au tout départ, Tess devait bénéficier d’un tout autre rôle. La jeune femme aurait alors cherché à se venger de Joel qu’elle aurait tenu responsable de la mort de son frère. Ce dernier devait mourir dans une fusillade au début du jeu après avoir tenté d’aider Joel, Ellie et sa soeur Tess à sortir de la zone de quarantaine. Tess n’aurait pas supporté la mort de ce proche et aurait donc pourchassé Joel et Ellie.
Le déroulement de l’aventure de The Last Of Us devait ainsi être chamboulé. Joel et Ellie étaient, à l’origine, accompagnés d’un chiot trouvé au cours du jeu et la jeune fille était jouable à de nombreuses reprises afin de traverser des zones infectées de spores. Mais le plus gros changement par rapport au produit final demeure la fin du jeu qui s’étalait sur plusieurs retours en arrière.
Voici ce qui était originellement prévu:
Après avoir amené Ellie à un chirurgien, Joel se met à discuter alors avec l’homme à la blouse blanche. Ce dernier, venant d’évaluer l’immunité de la jeune fille, lui déclare : « c’est compliqué. » Fondu au noir.
Joel et Ellie sont maintenant dans une voiture. Le quadra annonce à sa protégée qu’il était trop tard pour créer un remède. . . Peu après, Tess réussit à rattraper les deux complices et les met en très mauvaise posture. L’action se situe alors dans un vieux ranch. Joel convainc Ellie de s’échapper par un conduit d’aération et de voler le véhicule de Tess afin de partir avec. Ellie s’exécute, Tess entre ensuite dans la pièce, capture Joel et le torture afin de savoir où se trouve justement Ellie.
Retour à l’hopital. Le médecin continue sa phrase et annonce à Joel qu’Ellie n’a strictement aucune chance de survivre à son opération. Joel refuse de perdre la jeune fille et tue alors tout le personnel. Un vrai massacre.
Retour à la scène de torture. Tess pointe un pistolet sur la tête de Joel et le questionne une dernière fois. La caméra s’éloigne, un coup de feu retentit.
Nouveau flashback. Ellie est dans la voiture de Tess, décide qu’elle ne peut abandonner Joel et fait marche arrière. Elle pénètre dans le ranch, trouve Tess en train de martyriser Joel et lui tire une balle dans la tête. Tess gît au sol, Joel est sauvé. Fin, ou presque. Les derniers instants de The Last Of Us devait se terminer sur une note plus positive, Joel et Ellie ayant trouvé refuge à San Francisco où la civilisation humaine a repris ses droits.
Que ce soit donc dans la construction de l’aventure ou du traitement des personnages, The Last Of Us devait, initialement, être bien différent. Mais comme souvent, à mesure que le développement d’un jeu progresse, ses créateurs ne cessent de revenir sur leurs décisions. Par exemple, toujours dans The Last Of Us, le passage dans la salle d’opération n’aurait pas dû être jouable mais être une cinématique où Marlene serait intervenu. Finalement, il en a été autrement. On peut aussi repenser à Uncharted, un autre jeu de Naughty Dog. Le premier épisode aurait dû bénéficier d’un plus grand soin sur le combat au corps-à-corps. Des tests avaient été faits puis abandonnés. Et c’est L’Illusion de Drake, troisième épisode de la saga Uncharted, qui avait en somme hérité de cette feature.
–Via–
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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
- On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
- Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
- Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
- Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
- Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
- Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
- Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
- Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
- Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
- Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
- Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
- Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
- Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
- Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
- Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
- Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
- Ergonomie des outils de construction à la manette
- Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.

