Jeux Vidéo
Tournoi presse PES 2015 : une perf’ presque nulle

Ma venue au tournoi presse PES 2015 relevait presque du malentendu. Mes intentions aussi. Ainsi, à la question « vous venez jouer à PES 2015? » j’ai simplement répondu : « non, je viens gagner. » C’était une boutade bien sûr, mais autour de moi, cette courte phrase a été prise au premier degré. En un instant j’étais devenu en quelque sorte le favori. Après tout, pourquoi pas? J’ai remporté le titre en 2012 et je n’étais pas contre réitérer cette performance en 2014. Finalement, je suis venu, j’ai vu, je n’ai pas vaincu, mais je n’ai pas non plus perdu.
Le tournoi presse PES 2015 s’est déroulé sur la même démo du jeu que vous pourrez télécharger dès demain sur PC, Xbox et PlayStation. Une demi-douzaine d’équipes était sélectionnable mais aucune équipe française. Qu’importe, Konami a fait l’effort de proposer des clubs de haut standing tel que le Real Madrid, le FC Barcelone ou encore le Bayern Munich. Le format de la compétition, qui regroupait presse papier, tv et web, était quant à lui très classique : 4 poules de 4, seuls les deux meilleurs passent. J’ignore si ma poule était relevée (pour mon ego on acquiescera) mais je ne suis pas passé alors que je n’ai perdu aucune rencontre : 3 matchs, 3 nuls, 3 points au total, par ici la sortie s’il vous plaît.
Parmi la liste d’équipes, j’ai préféré opter pour le champion d’Allemagne, sans réelle conviction. On m’avait soufflé dans l’oreille que le Barça était monstrueux avec son trio Messi, Suarez et Neymar. Mais je ne voulais pas prendre de club espagnol pour une raison simple : j’aurais trop été tenté d’y aller en solo avec Ronaldo ou l’une des stars du club catalan. Avec le Bayern, j’ai finalement choisi un collectif, une équipe qui assure à tous les niveaux et dont l’un des joueurs est sur la pochette de PES 2015. Généralement, ça aide toujours. Autre avantage : Schweinsteiger (littéralement Monteur de Cochon en français, véridique) peut envoyer de très sympathiques mines aux 30 mètres.
Je me suis en effet rapidement rendu compte pendant la série de matchs amicaux que PES était aussi un acronyme de Patate Evolution Soccer : qu’importe la position, on peut balancer des frappes supersoniques; un vibrant hommage à Sunday Oliseh et Bruno N’Gotty. Cela reste à vérifier, mais il semblerait que tous les joueurs soient capables d’envoyer de vrais missiles. Cela manque de réalisme mais ça ajoute aussi de la profondeur avec la possibilité de varier les styles et de créer du beau jeu, le fameux football champagne supernova. Face à un bloc défensif bas où les centres et les passes sont souvent interceptés, les tirs lointains font toujours leur petit effet d’autant plus que leur taux d’échec est assez faible. Toutes les frappes ne rentrent pas mais puisque les gardiens repoussent difficilement ces tentatives, si un attaquant est bien placé, il peut facilement récupérér le ballon et le loger ensuite au fond des filets. C’est une technique qui s’est révélée très efficace pendant mes matchs d’entrainement mais qui ne m’a malheureusement jamais porté chance pendant la compétition. A choisir, j’aurais préféré l’inverse.
Ma stratégie était notamment fondée sur un jeu tout en possession. Pour pouvoir tirer de loin, il faut avoir la balle et être confortablement installé dans le camp adversaire. Le premier match du tournoi presse PES 2015 ne s’est cependant pas du tout déroulé comme je l’avais prévu. Face au FC Barcelone (2-2), j’étais très dominé et même Robben revenait défendre. J’ai beaucoup subi et j’ai uniquement réussi à marquer sur de rapides contres-attaques. Lors du deuxième match, ce fut plus simple mais aussi plus frustrant : 66% de possession, 12 tirs à 0. Score final? 0-0. J’ai beaucoup frappé, j’ai même touché la barre avec un tir du droit de
Jessica Alaba mais cela n’a jamais suffi à faire trembler les filets. Pour l’anecdote, c’était contre l’ami Plume, mon adversaire lors des amicaux. Pour le dernier match, j’étais obligé de gagner pour passer. J’ai encore fait match nul (1-1) alors qu’il aurait fallu que je gagne 3-0.
Bref, une perfomance décevante mais au final je n’ai pas perdu un seul match de la compétition et hormis le vainqueur (So Foot), qui peut en dire autant? Blague à part, cette version PES 2015 confirme que la série est enfin sur la bonne voie. Il est difficile de dire si le jeu réussira à créer la surprise mais il pourrait satisfaire les déçus de FIFA grâce à ses phases de jeu intéressantes. Pour les plus curieux, on vous invite à (re)lire notre preview de PES 2015 ou bien télécharger la démo du jeu afin de se faire un avis par soi-même.

Jeux Vidéo
La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?
Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».
Yoshi P jette un pavé dans la mare
Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.«
Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.
Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.
Quel héritage pour la PS5 ?
La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.
Une course à la puissance désuète
Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.
Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.
Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…
Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.
Jeux Vidéo
007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.
Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.
Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond
Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.
Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :
-
Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.
-
M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.
-
De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).
Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité
IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.
Spycraft
L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.
Instinct
Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.
Gadgets de Q
Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.
Combats fluides et cinématographiques
Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.
Des missions variées
La présentation a montré deux environnements emblématiques :
-
Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.
-
Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.
Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.
Prix et bonus de précommande
-
Édition Deluxe : 79,99 € incluant :
-
un accès anticipé de 24 heures,
-
des skins exclusifs pour gadgets et armes,
-
quatre tenues supplémentaires.
-
Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.
007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?
Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.
Jeux Vidéo
PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.
C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.
Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025
A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :
- Psychonauts 2 (PS4)
- Stardew Valley (PS4)
- Viewfinder (PS4/PS5)
Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.
La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.
Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.
Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.
Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.