vendredi, octobre 11, 2024
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Vampyr: un trailer de lancement et notre avis

Avec un peu plus de 6 mois de retard, Vampyr est enfin disponible sur PC, PS4 et Xbox One. L’éditeur Focus en profite donc pour sortir un traditionnel trailer de lancement. De notre côté, voici un premier avis sur ce jeu.

Actualité chargée pour DONTNOD en ce mois de juin. D’ici quelques jours, la saison 2 de Life Is Strange devrait être montrée lors de la conférence E3 2018 de Square-Enix. On se demande aussi si on découvrira la semaine prochaine le projet signé chez Bandai-Namco. Et puis il y a Vampyr qui sort les crocs en ce 5 juin.

Vampyr: un univers intéressant pour une technique bancale

Nous n’avons pas prévu de publier de test de Vampyr sur le site. Cela ne nous empêche pas de vous en parler en peu, puisque nous avons déjà quelques heures au compteur. Vampyr est un titre très intéressant dont on sent que le budget a été serré; Focus est spécialisé dans les productions AA, donc des budgets de taille moyenne. Les animations et la réalisation graphique —surtout les visages— font un peu mal quand on sort des récents God Of War ou Detroit. Techniquement, c’est bancal, même si les récentes mises à jour, déployée avant la sortie officielle du jeu, ont nettement amélioré la fluidité du jeu. On a aussi pu rencontrer divers bugs au cours de cette aventure.

Avec un titre pareil, Vampyr nous met naturellement dans la peau d’un suceur de sang. Pour la première fois dans un jeu DONTNOD, on joue un homme, un médecin bien décidé à comprendre ce qui a pu lui arriver. On se retrouve donc face à ce dilemme de devoir sauver des vies ou bien de mordre le cou de tout le monde. Cette action permet de gagner des précieux points d’XP, indispensables pour monter en niveau. Il n’y a pas de niveau de difficulté dans Vampyr. Si le jeu parait trop difficile par moment, il faudra alors sacrifier des vies pour gagner en puissance et compétence.

Les combats de Vampyr posent problème

Il ne s’agit pas de sauter sur n’importe quelle proie. Dans ce Londres de 1918 où la grippe espagnole sévit, tous les PNJ sont uniques. Ils ont tous un nom, une histoire, des liens avec d’autres personnes. Sucer le sang d’un habitant a ainsi des répercussions, ce qui offre à Vampyr une jolie rejouabilité. Ceux qui seront tentés par se la jouer « gentil vampire » devront faire face à une terrible conséquence: un jeu très difficile. Résultat, on se rend facilement compte qu’il va falloir sacrifier une personne de temps en temps.

Même s’il s’agit souvent de discuter avec la population ou d’enquêter, Vampyr repose essentiellement sur des combats au corps à corps contre des monstres ou une milice armée. On sent une nette inspiration de Dark Souls avec cette jauge d’endurance, la façon qu’à notre personnage à récupérer un peu de vie… Les ennemis font également mal. C’est d’autant plus gênant que les temps de chargement sont péniblement longs, et qu’il n’y a pas de bouton garde. Tout se fait donc en esquivant, ce qui consomme de l’endurance, et fait au passage vriller la caméra.

Après quelques heures à errer dans le Londres de Vampyr, on a principalement retenu des combats fréquents qui manquaient de punch et de profondeur. Le titre de DONTNOD repose néanmoins sur un univers aussi séduisant qu’intéressant, qui plaira aux fans de jeu de rôle, même s’il y a quelques incohérences dans le lot. Enfin, dernière précision: il faut bien sûr aimer les environnements sombres. Un vampire, ça vit la nuit.

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