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Test : Tomb Raider Definitive Edition

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Le succès commercial assez mitigé d’Underworld aurait pu sceller le sort de Tomb Raider, mais Eidos (entre temps avalé par Square Enix) et Crystal Dynamics ont finalement pris leur temps pour redonner une chance à Lara Croft. Près de quatre ans après ce premier opus sur consoles HD, la belle aventurière reprend donc du service dans un épisode plus moderne et plus orienté vers l’action; un reboot sobrement intitulé Tomb Raider et qui relance de la meilleure des manières la licence phare des années 90.

Note: Les deux premiers paragraphes s’attardent sur les nouveautés apportées par la Definitive Edition. Les autres sont issus du test publié en mars 2013 et ont légèrement été remaniés.

test_tr_de_5Près de dix mois après le retour au premier plan de Lara Croft, Square-Enix et Core Design nous livrent une seconde vision des aventures de la belle. Baptisé Definitive Edition, Tomb Raider jouit du même contenu que son ainé mais change sa plastique. Le jeu bénéficie ainsi d’un affichage en 1080p et de textures remaniées. Le rendu global est très bon, voire même sublime sur certains panoramas même si, il est vrai, certains détails font encore un peu ‘old-gen’, l’eau en première ligne. Lara Croft a elle aussi subi un petit lifting : ses traits ont été modifiés, la rendant par la même occasion moins innocente, sa chevelure est plus réaliste grâce au fameux Tress-FX tandis que sa peau et ses habits reflètent mieux les nombreuses plaies de l’héroine. Enfin, le passage à la next-gen a également permis aux développeurs de proposer une version s’approchant de manière récurrente du sacro-saint 60fps malgré quelques baisses lors de passages explosifs. C’est du moins le cas sur PlayStation 4, la version ici testée; beaucoup moins sur Xbox One où le jeu tourne à 30fps selon Digital Foundry.

Outre ces nouveautés techniques, on notera pêle-mêle l’ajout de différents skins, de commandes vocales (kinect/micro fourni avec la PS4) l’intégration de maps multi jadis payantes, la possibilité de faire le jeu sur PSVita via le remote-play ou une utilisation intensive du Dualshock 4 sur la machine de Sony. Le haut-parleur est ainsi régulièrement sollicité lors de conversation au talkie-walkie ou bien pour enrichir l’ambiance sonore tandis que la LED dorsale danse au rythme des flammes ou bien déclenche un flash lumineux à chaque détonation. Cela pourra toujours faire un petit effet pour ceux qui jouent dans l’obscurité mais en soi, cela reste assez anecdotique. Après tout, Tomb Raider Definitive Edition n’est pas véritablement meilleur, il est tout simplement plus agréable. De ce fait, il est assez difficile de le conseiller à tous ceux l’ayant déjà fait, le jeu étant quand même vendu une cinquantaine d’euros. Les autres pourront en revanche sauter sur l’occasion pour découvrir, dans des conditions optimales, l’un des meilleurs titres de l’an passé.

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test_tr_de_4Navigant au large du Triangle des Dragons au sud du Japon, le bateau sur lequel se trouvent Lara et tout son équipage est pris dans un violent orage. Le résultat ne se fait pas attendre : le vaisseau se brise et s’échoue violemment sur la plage d’une île loin d’être déserte. Enlevée alors par un autochtone, la jeune anglaise réussit, à grands coups de QTE, à s’échapper de la grotte où elle était retenue prisonnière et décide de partir à la recherche de tous ses camarades. Tomb Raider nous amène alors à fouiller de fond en comble ce bout de terre perdu au milieu des tempêtes dans une aventure d’une douzaine d’heures des plus prévisibles. Le scénario de ce reboot n’est guère surprenant et se devine très aisément dès la première heure de jeu. Qu’importe, il permet surtout de faire vivre à Lara tout un tas de situations surprenantes et de visiter des lieux aussi variés que magnifiques. Si le gameplay de cet épisode est très réussi, il faut également souligner sa très jolie réalisation graphique et la superbe bande-son qui accompagnent le joueur.

Seule dans la nuit noire sous une pluie battante, totalement épuisée, Lara va d’abord apprendre à survivre. Cela passe par la création d’un feu de camp, utile pour gérer son équipement et apprendre des compétences optionnelles, et la récupération d’un arc sur un cadavre. Novice en la matière, Miss Croft va faire son apprentissage sur une biche, sous prétexte qu’il faut bien chasser pour se nourrir. Cependant, tout cet aspect survie en terre inconnue s’arrête là et ne consiste finalement qu’en un tutoriel. Autre regret, la construction du personnage de Lara Croft est en demi-teinte. Ce reboot devait narrer la naissance du personnage, avec une véritable montée en puissance dans ce milieu hostile où règne une population illuminée peu amicale. Malheureusement, tout ceci est maladroit et la jeune femme se retrouve très vite capable de décimer une armée entière, bien aidée par une immense prolifération de munitions et autres carquois de flèches. Toutefois, il est toujours difficile de critiquer un jeu pour ce qu’il n’est pas. Car pour tout le reste, Tomb Raider joue définitivement dans la cour des grands.

test_tr_de_6Après avoir repris des forces, Lara Croft peut donc explorer l’île grâce à son piolet fraichement confectionné. Pas d’open-world ici, mais de grands espaces ouverts reliés entre-eux par des passages plus linéaires; un choix plutôt bien senti qui permet de mieux gérer le déroulement et la cadence des différents événements. Grottes bas de plafond, bâtiments désaffectés, temples anciens ou encore extérieurs bourrés de détails et de quelques chemins alternatifs où se trouvent de nombreux collectibles, cette île mystérieuse ne manque ni de variété ni de charme. Un dépaysement des plus appréciables associé à un très bon level design souvent vertical et à une bonne dose d’imprévu.

La filiation avec Uncharted est d’ailleurs assez évidente. Cela se ressent sur la mise-en-scène parfois vertigineuse, sur certaines animations ou encore d’autres choix de design, notamment pour tout ce qui est lié aux aides visuelles que l’on retrouve dans les décors. Ces dernières trahissent souvent des événements futurs, mais dans l’ensemble, Tomb Raider réussit à nous transporter dans une aventure haletante aux passages spectaculaires : pont qui s’effondre, bâtiment qui prend feu, explosions en tout genre, tempête qui arrache tout sur son passage. . . L’ambiance est clairement au rendez-vous et le rythme entre plate-forme et action plutôt bien dosé. Les gunfights ont eux aussi fait leur révolution et s’affranchissent de l’auto-lock pour une caméra positionnée au dessus de l’épaule du personnage. Un système de couverture automatisé, mais très satisfaisant, fait en outre son apparition tandis que les packs de santé ont disparu au profit d’une auto-régen’. Les combats sont dynamiques, les ennemis, bien que peu futés, attaquent à distance ou au corps à corps et certains éléments du décor peuvent être utilisés contre les opposants. Certaines séquences permettent également de miser sur la discrétion grâce à l’arc ou bien via l’ajout d’un silencieux sur les armes, ces dernières étant évolutives.

test_tr_de_2Il fallait s’en douter, avec l’introduction d’un système de combat plus actuel, l’arrivée d’un mode multijoueur n’a finalement rien de surprenant. Développées par une autre équipe, Eidos Montreal, ces joutes en ligne sont l’occasion de s’essayer sur 8 cartes -dont 3 issus de DLC maintenant directement intégrés-  et une demi-douzaine de modes de jeux tous dérivés des classiques Deathmatch, Captures de drapeaux et de zones. Un multi assez traditionnel donc, couplé à de nombreux éléments (armes, personnages, perks) à débloquer, mais qui reste assez sympathique par ses affrontements péchus et des maps assez verticales disposant de pièges mortels à enclencher. On notera également qu’il ne requiert aucun online-pass.

L’arrivée de ce mode multi demeure un plaisant bonus, mais n’égale pas le très bon mode solo. Parfaitement fluide dans son déroulement, ce qui empiète parfois sur sa difficulté, cette aventure est le reflet d’une épopée plus moderne et maitrisée, bien qu’un peu trop prévisible. Tomb Raider ne révolutionne pas le genre de l’action/plate-forme qui l’avait autrefois consacré, mais marque le retour en force de son héroine culte.

Tomb Raider Definitive Edition est développé par Crystal Dynamics, Eidos Montreal, United Front Games (Xbox One) et Nixxes (PS4), et édité par Square-Enix. Jeu sorti le 31 janvier sur PlayStation 4 et Xbox One. Version testée : PS4. PEGI 18.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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