Jeux Vidéo
Le compte Twitter Metal Gear tease-t-il quelque chose ?

Sur le Twitter de Metal Gear Solid, il se passe des choses étranges. Quelqu’un serait actuellement en train d’envoyer des messages depuis la Big Shell, un lieu clé dans MGS 2 : Sons Of Liberty.
En ce moment, c’est terrible. L’actu’ jeu vidéo est au point mort et un nombre incalculable de titres sont repoussés. Mais bon, il faut bien s’occuper. Alors, on va sur les réseaux sociaux et plus ou moins par hasard, on tombe sur Metal Gear dont les derniers posts attirent notre attention.
Activité suspecte sur le compte de Metal Gear
En temps normal, le compte Twitter de Metal Gear fait uniquement la promo de goodies ou de fan-arts. Mais depuis quelques heures, il répond à Tom Olsen.
Tom Olsen, c’est un compte créé le 8 avril 2021. Le monsieur serait un PNJ de la Big Shell, lieu où se déroule toute la seconde moitié de Metal Gear Solid 2 : Sons Of Liberty. Il poste énormément de photos du jeu pour expliquer son quotidien ; il répond même sérieusement aux internautes.
Puis il y a ce message où il explique qu’une salle de réunion est vide. C’est à ce moment que le compte officiel Metal Gear intervient.
Grosso modo, il lui rappelle de regarder chaque matin son Codec. C’est grâce à cette technologie qu’il découvrira les réunions du jour et les mesures de sécurité en cas d’intrusion de soldats armés. Puis, il ajoute : « Nous avons des visiteurs la semaine prochaine. Alors termine de nettoyer les conduits d’aération et vérifie que les tous les drapeaux soient bien hissés ; mais ne touche pas au C4 cette fois-ci.«
Ce tweet fait notamment allusion à deux événements qui surviennent dans MGS 2. Le premier est la visite présidentielle de James Johnson, interrompue par des terroristes. Le second rappelle ce pont qui relie les deux structures de la Big Shell. Il y a alors plusieurs pains de C4 à détruire, dont un caché derrière un drapeau.
Le timing et le contenu des tweets donnent l’impression que tout a été planifié à l’avance, que rien n’est dû au hasard.
Faut-il croire à un remake de Metal Gear Solid 2 : Sons Of Liberty ?
Nous n’affirmons rien du tout, nous ne faisons que supposer des choses car nous nous ennuyons affreusement. Rien n’est officiel, on ne souhaite créer aucune rumeur ; on veut simplement rêver quelques minutes.
En fin d’année, on fêtera les 20 ans de MGS 2 au Japon et aux Etats-Unis. On ignore si Konami a prévu quelque chose. Ce pourrait être de simple goodies comme un énième portage de la HD Collection, une adaptation VR ou… un remake de Metal Gear Solid 2.
L’éditeur japonais ne semble plus vouloir mettre les mains dans le cambouis. Désormais, il préfère se concentrer sur de petits projets, moins coûteux et donc moins risqués. Il existe cependant des rumeurs. Celles-ci disent que Konami serait enclin à prêter ses licences à d’autres studios. Silent Hill, Castlevania, Metal Gear… Le Japonais possède un chouette catalogue mais à l’heure actuelle, rien n’est officiel; Konami a même démenti pour Silent Hill.
Peut-être n’aurons-nous jamais de remaster ou de remake de Metal Gear Solid 2. Ce serait dommage mais on a envie d’y croire. Du moins, pendant quelques semaines. On sait que Konami sera à l’E3, par exemple. Ce sera sans doute pour dévoiler son PES next-gen, mais qui sait, peut-être y aura-t-il quelque chose de plus.
Après tout, MGS 2 raconte notamment la prise d’otage sur la Big Shell. Celle-ci a lieu le 29 avril. C’est d’autant plus intéressant que Tom Olsen dit être né le 30 avril, soit le lendemain, quand tout se termine.
Les coïncidences font bien les choses. Si on devait faire une folle supposition, on se dit qu’il raconterait le 29 la prise d’otage puis, le 30, il laisserait place à une fin heureuse —un retour de la licence. Et si ça se trouve, il n’y aura rien du tout. On n’est plus à une déception près après un MGS 5 hélas non terminé.
Enfin, avant de conclure tout ça, notons que Tom Olsen suit Hideo Kojima sur Twitter. C’est plutôt étrange car entre Konami et le créateur japonais, le divorce a fait grand bruit. Bref, circulez, il n’y a rien à voir. Et avec de la chance, on sera agréablement déçu.

Jeux Vidéo
Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.
Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.
Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?
Le Game Pass montre ses limites
« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.
En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.
Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.
Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.
Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.
Le Game Pass assure de meilleures ventes
Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.
L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.
Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.
Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.
Jeux Vidéo
Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.
Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.
Pourquoi Marathon est-il repoussé ?
L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.
Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.
Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.
Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.
Jeux Vidéo
007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.
Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.
Quand 007 est le sosie de Tom Cruise
Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.
De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.
Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.
Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.
007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.