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C’était l’époque des CD de démos

Alors que le temps est au retour des vieilles licences, il est intéressant de se remémorer la première fois qu’on les a vues: sur des CD de démos.
Cette année 2017 est assez étrange. La faute à une nostalgie qui a presque fait main basse sur l’actualité ces derniers temps. On l’a déjà évoqué à plusieurs reprises ici, GamesIndustry.biz en a fait un joli article —une habitude pour le média anglais. Que ce soit à la télévision, au cinéma ou dans les jeux vidéo, de vieilles gloires font un retour triomphant quand ce sont pas des titres qui privilégient un gameplay oldschool.
Ce phénomène est fait pour durer. Dès l’an prochain, on retrouvera Fear Effect et peut-être même la suite de Nightmare Creatures. Ce dernier a été officialisé il y a quelques jours à la surprise générale. Pour être honnête, c’est cette annonce qui a motivé cet article, bien aidée par une désagréable insomnie.
Il est difficile de dire combien de jeux estampillés Nightmare Creatures ont autrefois été vendus. Si la série s’est arrêtée au bout de deux épisodes, c’est qu’il y a sans doute une raison. La licence est pourtant bien connue auprès des trentenaires car beaucoup y ont joué autrefois via un CD de démos.
Ces disques ont presque totalement disparu de nos jours. Les CD de démos ont été remplacées par les différentes boutiques en ligne, que ce soit Steam, l’eShop, le Marketplace ou bien le PlayStation Store. Les démos elles-mêmes n’existent presque plus. Les jeux étant toujours plus connectés, les éditeurs préfèrent les beta multi éphémères. Il existe cependant quelques exceptions. Les jeux de sport ont souvent des versions d’essai, et ces dernières semaines, on a pu découvrir les démos de Knack II ou des productions d’Arkane Studios: Dishonored 2 et Prey.
Dans la seconde moitié des années 90, internet n’était pas aussi répandu que de nos jours. Pour s’informer sur l’actualité du jeu vidéo, il fallait faire l’acquisition de magazines. Ce sont eux qui détenaient une certaine forme de vérité grâce à leurs news, previews, tests, sans oublier ces pages soluces remplies de codes triche, hélas oubliés de nos jours. Mais ce qui motivait souvent l’achat, c’était la présence de ce disque de démos. Il avait beau être offert, il permettait de faire passer plus facilement le prix plutôt élevé de la revue. Si on prend le cas de PlayStation Magazine, cela devait coûter entre 35 et 49 francs à l’époque. Pour les plus jeunes, ça nous donne en gros entre 5,50 et 7,50€, ce qui était beaucoup. Pour les plus vieux, ça faisait entre 3 500 et 4 900 anciens francs.
On pourrait presque faire un parallèle entre les CD de démos offerts avec les magazines et les programmes Games With Gold / PlayStation Plus. En 2017, les joueurs payent ces services afin de jouer en ligne et ils reçoivent en plus une sélection de jeux dits gratuits chaque mois. A l’époque, ces magazines servaient à se mettre au courant sur l’actualité mais aussi à récupérer de nouveaux titres.
Ces CD comprenaient souvent une demi-douzaine de démos. La plupart étaient jouables, d’autres étaient uniquement des vidéos promotionnelles. Il est important de rappeler qu’à la fin des années 90, Twitch et Youtube n’existaient pas. Ces plateformes sont respectivement nées en 2011 et 2005. Le CD de démos était donc l’unique moyen à l’époque pour découvrir une myriade de titres. Leur qualité variait, leur longueur aussi. Mais ces versions d’essai apportaient toujours la même dose d’émerveillement. Il faut bien comprendre que d’un seul coup, les consommateurs avaient accès à un immense catalogue de jeux. Cette mini-révolution est notamment liée au support CD même; proposer des cartouches de démo aurait été trop onéreux.
En terme de jeux vidéo, les années 90 sont marquées par l’arrivée de nombreux jeux en 3D. Une véritable révolution autrefois; chaque développeur faisait alors ses propres essais, les expériences se multipliaient. Les résultats variaient, mais au final, chacun avait sa chance sur les CD de démos. Certains jeux volaient toutefois la vedette à d’autres. Il y avait d’immenses stars comme Lara Croft qui, en plus de faire les couvertures des journaux, offrait les deux tiers de son premier niveau de Tomb Raider 2.
A une époque où le jeu en ligne sur console était inexistant, les CD de démos mettaient aussi à l’honneur les jeux avec du multi local. Crash Team Racing permettait ainsi de faire la course en solo, à deux ou même à 4, avec à chaque fois des circuits différents. Dans le même genre la démo de Future Cop LAPD incluait une mission jouable en solo ou en coop, ainsi qu’un large aperçu de son mode multi compétitif aux faux-airs de MOBA. Il ne faut pas se mentir: certaines personnes ont pu jouer pendant des heures à des démos sans pour autant acheter ensuite la version finale.
Les CD de démos étaient généreux et représentaient un immense coup de pub pour les studios. Bien sûr, tous les jeux n’ont pas marché, mais au final, ils nous ont marqués, peut-être parce que c’était nouveau à l’époque. Le fait que Nightmare Creatures soit ré-annoncé en 2017 après dix ans d’absence en est la preuve. Il en va de même pour Grip, un jeu inspiré de Rollcage, actuellement en accès anticipé sur Steam.
Puisque cet article a surtout pour but de rappeler quelques souvenirs, pêle-mêle, on a envie d’évoquer des jeux un peu plus obscurs comme le FPS Lifeforce Tenka, les bonnes idées de Team Buddies ou le 100% action de l’Agent Armstrong. Les CD de démos étaient également un bon moyen pour tenter d’imposer de nouvelles mascottes. Les jeux de plateforme teintés d’action étaient souvent présents chaque mois. Il y avait ainsi Gex, Rascal, Rosco McQueen…
Le CD de démos n’était pas seulement un argument de vente pour les magazines. Pour les éditeurs, il pouvait même servir d’appât ou de promotion croisée. La démo de Final Fantasy VII était ainsi incluse dans le jeu de combat Tobal. Du côté de Konami, un morceau de Silent Hill se trouvait dans la double-boîte de Metal Gear Solid. Quelques années plus tard, c’est toute une partie du Tanker de l’inoubliable MGS 2 qui était jouable à travers une démo offerte avec Zone Of The Enders. Certains diront même que les gens achetaient uniquement ZoE pour jouer avec Solid Snake.
Preuve de la fascination du public pour ces CD de démos plusieurs années plus tard, on peut retrouver sur Youtube de nombreuses compilations vidéo vues plusieurs milliers de fois. Cela rappelle des souvenirs et permet de se rafraîchir la mémoire. On n’oublie pas que ces disques ont permis un premier essor des jeux indé’ sur consoles, du moins sur PlayStation.
Avant l’arrivée des Braid, Limbo et Journey, il y a eu la Net Yaroze, cette étrange PlayStation à la robe noire sortie en 1997. Vendue un peu moins de 800 dollars, elle donnait la possibilité de réaliser ses rêves: concevoir ses propres jeux vidéo. Bien sûr, cela demandait un certain investissement et une bonne connaissance en programmation. Ces indé’ avaient alors accès à presque toute la puissance de la première PlayStation sauf qu’ils ne pouvaient stocker de précieuses données sur un disque; tout devait tenir dans la RAM.
Afin de soutenir cette petite communauté, Sony créa des plateformes en ligne pour chacun des territoires (US, Europe, Japon). Les développeurs en herbe pouvaient alors converser entre eux et échanger leurs jeux. Il leur était néanmoins impossible de toucher le grand public. Le PlayStation Store n’existait pas. Leur salut est venu des CD de démos.
Plus de trente jeux Net Yaroze se sont ainsi retrouvés au fil du temps dans différents numéros de PlayStation Magazine. Pour la première fois, les joueurs du monde entier pouvaient découvrir ces productions indépendantes et souvent surprenantes. Certains développeurs ont même rejoint de grosses structures par la suite. Le créateur du jeu de rôle Terra Incognita a ainsi terminé chez Square-Enix.
Malgré les limitations techniques liées à l’époque, la sélection faite par Sony était souvent de qualité. Les jeux Net Yaroze étaient certes en retrait au niveau des graphismes, mais le gameplay était accrocheur, tant en solo qu’en multi. Psychon, Hover Car Racing et Gravitation permettaient de brancher une seconde manette pour du coop ou du 1 contre 1.
Avec l’absence des réseaux sociaux, il était très difficile (impossible?) pour les créateurs d’obtenir l’avis des joueurs. Interrogé par Gamasutra, Ben James, le développeur du très bon jeu de tir Psychon déclara ainsi: « Les journalistes ne semblaient pas apprécier le jeu et ça a pris beaucoup de temps avant que j’obtienne davantage de retours. Une dizaine d’années plus tard, les playthroughs sont apparus sur Youtube et un gars a même commencé à porter le jeu sur PC. Il semble qu’un petit groupe de joueurs a vraiment apprécié ce titre.«
L’époque des CD de démos est révolue. On n’a pas forcément envie d’y retourner. Ce serait comme demander à quelqu’un de faire un choix entre un baladeur cassette et un accès libre à Spotify et Deezer où il peut écouter des milliers de chansons sans restriction. Les temps ont changé, les choses ont évolué, on apprécie grandement ces changements mais au fond de nous, on n’oublie pas avec quoi on a grandi.
En illustration, une capture d’écran de cette vidéo Youtube. Je n’ai pas retrouvé mes vieux CD de démos!

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?
Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?
Quels sont désormais les avantages du Game Pass?
Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.
Voici comment se décomposent désormais les offres :
- Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
- jeu en ligne
- accès une cinquantaine de jeux
- Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
- accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
- Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
- accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
- Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
- Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
- Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois
A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.
Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.
Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?
Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.
Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.
Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.
Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.
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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.