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Le jeu vidéo en 2017: Nintendo et le défi Switch

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Pour les 3 constructeurs, l’année 2017 s’annonce cruciale. Mais c’est sans doute Nintendo qui, à l’heure actuelle, a le plus de pression sur les épaules. Après avoir rencontré un incroyable succès avec sa Wii, la firme de Kyoto a connu de lourds déboires avec sa Wii U, sa console de salon la moins vendue de son histoire. La 3DS, sa portable, a quant à elle facilement écarté de son chemin la PSVita, mais elle peine en revanche à résister à l’essor du jeu mobile qui grignote chaque année d’énormes parts de marché. Alors, pour revenir au premier plan, Nintendo est prêt à tout miser sur la Switch.

L’industrie du jeu vidéo évolue sans cesse et n’hésite pas à copier certaines tendances en provenance d’autres secteurs, notamment en raccourcissant les délais entre l’annonce d’un produit et sa commercialisation. Le Projet NX a ainsi été annoncé en mars 2015 par Iwatail a fallu attendre octobre dernier pour découvrir une très courte vidéo de présentation de celle que l’on appelle maintenant la Switchet c’est finalement le 13 janvier, à 5h du matin (heure française), que Nintendo dira tout sur cette machine dont la sortie est toujours prévue pour mars 2017, sans doute pour la seconde moitié du mois.

La vidéo de présentation de la Switch a notamment permis de découvrir la principale particularité de cette console, celle de pousser jusqu’au bout le principe de la Wii U. Elle n’offre non pas une nouvelle façon de jouer mais plutôt une nouvelle façon de consommer. Nintendo veut montrer que la Switch s’adapte au mode de vie de chacun et que l’on peut jouer à ses jeux préférés à tout moment, que ce soit en voiture, dans un avion ou bien confortablement installé dans son canapé, devant son téléviseur.

La Switch prend la forme d’un grand écran auquel on attache deux morceaux de manette (pour une utilisation portable) ou bien que l’on place sur un dock relié à son téléviseur (pour une utilisation de salon). Un même objet qui vise à répondre à deux besoins différents et proposer à chaque fois la même expérience de jeu. Mais de nombreuses interrogations restent en suspens et la conférence de Nintendo du 13 janvier devra impérativement y répondre. L’autonomie de la Switch est ainsi un mystère à l’heure actuelle, alors que c’est elle qui permettra de déterminer s’il s’agit plus d’une console de salon ou portable. Il en va de même pour la puissance de cette machine qui influera plus ou moins directement sur son prix et son futur catalogue de jeux.

https://www.youtube.com/watch?v=ng9lbN5_yAE

En arrivant en plein milieu de génération, à une époque où Sony et Microsoft dégainent en plus des modèles boostés de leurs consoles, Nintendo aura du mal à convaincre si ses jeux peinent à séduire au niveau des graphismes. De même, des performances inférieures limiteront probablement le nombre de portages et rendra difficile le fait que d’importantes communautés comme celles de FIFA, Destiny, Call Of Duty et Battlefield, qui représentent des millions de joueurs, se déplacent sur Switch.

Assez logiquement, la présentation de la machine de Nintendo devrait lever le voile sur son line up, la liste de jeux disponibles au lancement, voire ceux qui débarqueront tout au long de 2017. Il y aura sans doute des portages améliorés de jeux Wii U (Splatoon, Mario Kart), des jeux inédits (Mario 3D), des surprises (Mario & Luigi RPG contre les Lapins Crétins) et sans doute des jeux tiers comme Skyrim ou Tekken 7 puisque Bandai-Namco et Nintendo entretiennent de très bonnes relations et que la date de sortie du jeu de combat devrait être annoncée courant janvier. Quant à Zelda, il ne devrait pas être disponible en même temps que la Switch si on se fie à des rumeurs émanant de sites généralement sérieux.

On peut facilement imaginer que la Switch a aussi pour vocation de remplacer la 3DS à court ou moyen terme. La portable de Nintendo fera néanmoins de la résistance en 2017. Après avoir déjà accueilli les portages de Hyrule Warriors ou Super Mario Maker, la 3DS va recevoir Poochy & Yoshi’s Woolly World, avec quelques niveaux supplémentaires. Une nouvelle licence du nom d’Ever Oasis, un RPG qui n’a aucun lien avec un groupe de Manchester, sortira également. Cela sent néanmoins le début de la fin pour la 3DS, même si elle a reçu il y a quelques semaines l’un de ses plus gros jeux, Pokémon Lune & Soleil. . . dont il se murmure qu’une version Etoile devrait faire le trajet sur Switch.

Enfin, en 2017, Nintendo continuera d’explorer le très difficile marché du jeu mobile avec plusieurs nouvelles productions, dont Fire Emblem et Animal Crossing, deux titres qui devraient normalement être des free-to-play, contrairement au récent Super Mario Run. Le programme s’annonce donc très chargé pour Big N et de nombreuses incertitudes rodent actuellement autour de cette année 2017. Heureusement, on pourra commencer à désépaissir cet épais brouillard dès la mi-janvier. . .

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

https://dai.ly/x9s2xly

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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