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Assassin’s Creed Shadows ou Ghost Of Tsushima : quel est le meilleur jeu ?

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Assassin’s Creed Shadows ou Ghost Of Tsushima : Meilleur jeu ?

Pendant longtemps, les joueurs ont rêvé d’un Assassin’s Creed au Japon. C’est désormais chose faite avec Shadows. Le problème est que cette destination a été très prisée ces dernières années : Ghost Of Tsushima, Rise Of The Ronin, Nioh et Sekiro ont tous établi leurs quartiers là-bas. Et forcément, ça nous a donné envie de comparer.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je suis obligé d’expliquer rapidement la situation. Si je compare uniquement Assassin’s Creed Shadows à Ghost Of Tsushima, c’est parce qu’il s’agit du seul jeu que j’ai entièrement fait dans la liste ci-dessus. Ce sont également deux titres qui se ressemblent pas mal. Il parait que c’est aussi le cas pour Rise Of The Ronin, mais n’y ayant pas joué, je préfère éviter d’en parler.

Que vaut Assassin’s Creed Shadows ?

Assassin’s Creed Shadows raconte l’histoire de Naoe dont le père a été tué par 11 individus masqués. La jeune Shinobi se promet alors de traquer et éliminer chacune de ces personnes.

Au cours de cette vengeance mortelle, elle est rejointe par Yasuke, un samurai ayant tout appris auprès de Oda Nobunaga. Naoe et Yasuke ne se jouent et ne se contrôlent pas de la même manière. Naoe est peu résistante et va privilégier l’infiltration pour éliminer discrètement ses adversaires. Elle est vive, rapide, maitrise le parkour, et possède une lame secrète.

Yasuke est quant à lui une force de la nature. Ses armes sont lourdes —à l’image de son armure— et il peut facilement encaisser les coups.

Libre à chacun de jouer l’un ou l’autre selon les situations.

Sur le papier, Assassin’s Creed Shadows a tout pour séduire. L’histoire est pleine de promesses —il y aurait presque un petit côté Tarantino—, les deux gameplay proposent de belles choses, et forcément, la map est immense. Elle regorge de points d’intérêts, d’activités, de missions, et d’informations sur le Japon. Et techniquement, le jeu affiche de belles choses.

Manette en main, Assassin’s Creed Shadows se révèle très agréable à jouer. On est toutefois obligé d’évoquer de petits soucis. L’IA est sans surprise limitée ; l’histoire peine à décoller ; l’aspect RPG freine le sentiment de montée en puissance ; et les temps de chargement sont trop fréquents.

Malgré ces couacs, le jeu a un charme indéniable. Il est classique dans la forme comme dans le fond, mais l’expérience est vraiment de qualité et la map est agréable à parcourir.

Que vaut Ghost Of Tsushima ?

En 2020, on publiait un gros dossier sur Ghost Of Tsushima où on disait notamment que le jeu nous rappelait un peu Days Gone. Un an plus tard, on sortait un test de Ghost Of Tsushima Director’s Cut et de son DLC Iki Island.

On va donc résumer très rapidement notre avis. Ghost Of Tsushima est une petite merveille du jeu d’action mais qui est lui aussi très classique dans la forme. Toute l’aventure se déroule à Tsushima où les Mongols ont débarqué. Il faut alors les repousser et tous les tuer. L’histoire est sympathique, la mise en scène en retrait, et on retient essentiellement les graphismes, l’ambiance, et ces combats tranchants.

Assassin’s Creed Shadows ou Ghost Of Tsushima, le grand test

Les deux jeux se ressemblent. Il y a tout d’abord ce contexte, celui du Japon féodal. Le genre est également similaire : c’est de l’action-aventure à la troisième personne. Enfin, d’un point de vue gameplay, c’est un mélange d’action, d’infiltration, avec quelques accessoires dont un grappin.

Assassin’s Creed Shadows est un jeu de 2025 et Ghost Of Tsushima un titre de 2020. Et visuellement, ça se remarque. En lançant les deux jeux l’un après l’autre, on se rend facilement compte que Shadows bénéficie de graphismes plus fins, amplement plus détaillés. La végétation est également plus dense. Assassin’s Creed Shadows est techniquement plus abouti que Ghost Of Tsushima. Mais jamais, le titre d’Ubisoft n’arrive à atteindre l’élégance de Sucker Punch. Que ce soit au niveau de ses ambiances, panoramas ou jeux de lumière, Ghost Of Tsushima évolue dans une autre division malgré des textures décevantes.

En terme d’action, on a aussi envie d’évoquer un avantage pour Ghost. Les combats sont plus fluides et là encore, plus élégants. Les animations sont excellentes et on ressent davantage les coups. Les affrontements de Shadows sont très sympathiques mais ne procurent pas les mêmes sensations.

Assassin’s Creed Shadows a tout de même des éléments où il brille davantage que Ghost Of Tsushima. Sa carte est ainsi bien plus grande. Ghost propose une simple île; Shadows mise quant à lui sur une grande région avec des villes, villages et points clés. De même, il propose une map plus variées.

En terme de contenu, Assassin’s Creed Shadows est également au dessus avec une durée de vie plus élevée. Cela est notamment dû à cette multitude de quêtes additionnelles, de trésors à fouiller, ou ce repaire à développer. Enfin, il a également ce duo de personnage qui donne —on le répète— accès à deux gameplay bien différents.

Au final, tout est une question de ressenti et les deux jeux sont bons. A titre personnel, j’aurais tendance à préférer Ghost Of Tsushima pour l’intensité de ses combats et la beauté qui se dégage du titre, malgré une structure assez plate et trop classique. Assassin’s Creed Shadows a ses qualités mais j’ai davantage été touché par le titre de Sucker Punch.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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