Manga
Kuroko’s Basket : Notre avis

“Encore un manga de basket ?! Je suis sûr que c’est un genre de Slam Dunk“. Oui : c’est bien cette phrase que l’on m’a balancé lorsque j’ai évoqué ce nouveau shônen de sport édité chez Kazé Manga. Mais non : aussi vrai que l’Ecole des Champions, n’avait rien d’un “genre de” Olive et Tom (même si j’ai choisi là un exemple peu flatteur :-)) , Kuroko’s Basket n’a que le basket commun avec le classique de Takehiko Inoue. Et leur pays d’origine, bien évidemment. Mais c’est tant mieux : il y a forcément du bon et du moins bon dans cette série signée Tadatoshi Fujimaki, mais vous apprécierez sûrement cette œuvre originale et pleine d’humour.
C’est la rentrée au lycée privé Seirin, le moment où tous les clubs sportifs de l’établissement se ruent sur les nouveaux venus afin de piocher parmi eux les meilleures recrues dans leurs disciplines respectives. Ce sont les perles rares que recherche justement Riko Aida, qui oeuvre activement à remplir les rangs de l’équipe de basket du lycée. Alors que le talentueux inconnu Taiga Kagami (1m90, 82 kg), leur fait l’honneur de les rejoindre, un membre de la « Génération Miracle », la prestigieuse équipe de basket du collège Teikô s’inscrit également dans la plus grande discrétion. Quelle surprise de voir que celui que l’on prend pour un champion n’est autre que Tetsuya Kuroko (1m68, 57 kg), un gringalet quasiment inoffensif, et dont on arrive jusqu’à oublier la présence. Le pauvre n’a, semble-t-il, rien pour lui. A moins que ce qui passe pour une faiblesse soit en réalité un point fort…
Duo d’enfer
Ce premier tome de Kuroko’s Basket se fait l’excellente mise en bouche d’un manga vraiment prometteur. Les personnages sont pour le moment un peu caricaturaux et stéréotypés (ça reste un premier tome, c’est vrai), mais la grande force de Kuroko’s Basket réside dans la manière dont dès les premières pages, le duo d’enfer Kagami/Kuroko fonctionne parfaitement. On adhère aussi bien au comique de situation lié à la différence de leurs caractères respectifs qu’à la façon dont sur le terrain, les deux héros se complètent à merveille. En deux mots : on y croit, et c’est tant mieux.
Ceux qui auront tôt fait de le comparer au classique Slam Dunk peuvent donc remballer leurs a prioris : Kuroko’s Basket ne cherche en aucun cas à concurrencer le manga culte de Takehiko Inoue. Mis à part le basket, rien ne relie les deux mangas. Leur style et leur histoire respectifs en font des œuvres à l’opposé l’une de l’autre, aussi bien en terme de graphismes (là, on donne quand même le point à maître Takehiko Inoue) que de scénario.
L’histoire de Kuroko’s Basket met en scène, comme dans beaucoup de shônen, un héros “faible” dans un monde de “forts” qui devra apprendre à se faire une place. Ce qui change cette fois-ci, et on appréciera ou pas, c’est le fait que Kuroko ne semble pas vouloir se dépasser pour lui, mais pour les autres. Pourquoi cette volonté de rester dans l’ombre et cette complaisance dans la fait d’être complètement transparent ? Cette première interrogation ainsi que les origines de Kagami, le joueur hyper talentueux qui “vient des Etats-Unis” font parties des nombreux éléments qui visent à être développés au fur et à mesure du manga.
Côté dessin, rien de mirobolant, mais Kuroko’s Basket se laisse lire sans que vous ne soyez gênés par des graphismes trop approximatifs.
C’est donc un premier quart-temps réussi pour ce nouveau manga de chez Kazé Manga, qui offre là l’un de ses futurs shônen à succès. Malgré quelques petits défauts ici ou là, on tombe rapidement sous le charme de manga de sport et vous serez nombreux à faire de même.
On parie ?
Kuroko’s Basket
Kazé Manga – Shônen
Tome 1 disponible
Tome 2 prévu pour le 28 mars 2012

Manga
My Hero Academia Saison 7 : Une sortie prévue pour mai 2024

La très attendue saison 7 de My Hero Academia a officiellement une date de sortie : le 7 mai 2024. Cette annonce fait suite à la conclusion de la saison 6 en mars 2023, qui a laissé les fans impatients de découvrir la suite des aventures de leurs héros préférés.
Dans la dernière saison, les protagonistes ont affronté le Front de libération du paranormal dirigé par Shigaraki, laissant présager des développements passionnants pour Deku et son One For All. Alors que les attentes sont élevées, les fans devront patienter jusqu’à l’année prochaine pour la suite de cette saga animée populaire.
Par ailleurs, un projet live-action de My Hero Academia est également en cours de développement, mais les détails sur sa nature (film ou série) restent encore flous.
Manga
Akira Toriyama dévoile la maman de San Goku dans Dragon Ball

Si comme moi vous avez lu tous les tomes du Manga Dragon Ball d’Akira Toriyama, alors vous êtes tombé sur la même constatation que moi : la maman du héros San Goku n’est jamais mentionnée.
Pour les 30 ans du manga Dragon Ball (et oui déjà 30 ans de Kaméhaméha), Akira Toriyama a offert un cadeau aux fans en révélant l’identité de la mère de Goku dans le dernier opus sorti le 4 avril au Japon. Perso, je soupçonne le mangaka d’avoir gardé secrètement ce personnage pendant 30 ans afin de le révéler que maintenant.
La maman de Goku s’appelle donc Gine, et elle aurait rencontré le père de San Goku (Baddack) en intégrant son équipe de guerriers Saiyens. Comme vous le savez déjà, les noms des guerriers Saiyans sont tous inspirés des noms de légumes, ainsi le père de SanGoku Baddack fait référence au nom d’une plante baptisée Bardane, Raditz au légume radis, et enfin Gine (à prononcer “guiné”) n’est autre que l’anagramme de Negi, qui signifie poireau ou oignon en japonais. Au passage, je vous rappelle que le nom Saiyan de San Goku n’est autre que Kakarotto, dérivé de kyarotto qui signifie carotte.
En attendant une sortie en France, je vous laisse savourer les screens du mangas qui ont envahi les réseaux sociaux Facebook et Twitter.
via Konbini
Manga
Barakamon : Encrez dans la danse !

Barakamon, c’est l’une des nouveautés de la rentrée annoncées cet été par Ki-oon. Cette série de Satsuki Yoshino a l’originalité de prendre pour héros un jeune calligraphe. Si ce thème donne le sentiment d’être assez peu exploité dans le manga, ne vous fiez pas à cette première impression : Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. De quoi ça parle, alors ? Réponse dans cette chronique…
Synopsis : Seishu Handa, étoile montante de la calligraphie japonaise, collectionne les prix d’excellence pour son travail. Beau et jeune, mais surtout d’une arrogance sans bornes, il met sa carrière en péril le jour où, excédé, il assomme un éminent conservateur de musée qui juge son travail “formaté et sans saveur”… Sanction immédiate pour ce coup de sang : Seishu est puni et contraint d’aller expier son crime sur une petite île, au fin fond de la campagne nippone !
Le jeune citadin, qui espérait au moins pouvoir pratiquer son art dans le calme, ne tarde pas à déchanter : entre les voisins qui débarquent à l’improviste et la bande de gamins qui a choisi son atelier comme terrain de jeu, la partie s’annonce compliquée… Attachants, irritants, farfelus et pleins de vie, les habitants du village vont chambouler son quotidien bien réglé.
“Barakamon” est une expression du sud du Japon qui signifie “avoir la pêche” ! Avec sa ribambelle de héros hauts en couleur et touchants à la fois, ce manga est un concentré furieusement communicatif de bonne humeur !
Barakamon : un trailer pour vous mettre de bonne… par Ki-oon
Garde la pêche !
Effectivement, Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. J’en veux pour preuve le simple fait qu’il soit possible de remplacer le héros, Seishû Handa, par un peintre en mal d’inspiration, ou un écrivain frappé du syndrome de la page blanche… N’importe quel autre art aurait ainsi pu se substituer à celui que pratique notre héros. Pour une raison bien simple (et l’auteur le confirme dans la première de couverture) : les véritables héros du manga sont en réalité la province japonaise dans son ensemble, la simplicité de son quotidien et ses personnages aux centres d’intérêts très éloignées des préoccupations des gens de la ville.
Satsuki Yoshino nous le dit clairement : “J’espère bien vous transmettre tout l’amour que j’ai pour ma région natale“. Et c’est bien de cela qu’il s’agit. Car la nouvelle vie de Seishû, quelque peu chamboulé par l’était d’esprit positif des habitants du village, est racontée avec tant d’humour, de simplicité et de fraîcheur que l’on ne peut que se laisser séduire par ce concentré de bonne humeur. Certes, le héros a quelque peu tendance à broyer du noir de temps en temps, à détester (un peu) les passages intempestifs de la jeune Naru, la candeur de son gardien ou le côté frondeur des adolescentes Miwa et Tama.
Mais la bonne humeur ambiante nous fait vite oublier tout ce qui chez Seishû rappellera la grisaille citadine et, surtout, son ambition aveugle et sa volonté d’être premier à tout prix. A ce titre, on se doute de la manière dont le manga se terminera, mais cela n’enlève rien au charme de Barakamon.
Cette nouvelle série est donc une suite de petites histoires, un peu à l’image des yonkoma (des petites scénettes humoristiques qui se racontent en quatre cases, très populaires au Japon). Pas vraiment besoin de plus pour apprécier ce manga, dont l’humour omniprésent fait mouche presque à chaque fois. Le dessin de Satsuki Yoshino se prête d’ailleurs extrêmement bien aux délires de la petite Naru, dont on arrive très facilement à distinguer les moments où elle reste “normale” (sans pour autant rester calme dans son coin) et les moments où elle passe en mode “re-lou” (cf. les yeux en forme de billes).
Les enfants sont d’ailleurs omniprésents dans le manga, et l’on accueille avec plaisir la manière dont l’auteur projette ses souvenirs d’enfance en eux : leur quotidien dans une école de seulement neuf élèves, les légendes qu’ils se créent pour se faire peur, etc.
Le tout raconté avec une simplicité, une fraîcheur et une bonne humeur communicative.
Un manga parfait pour résister à la grisaille actuelle et à l’arrivée de l’hiver… 🙂