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Pourquoi FIFA risque-t-il de changer de nom ? Pour l’argent, bien sûr.
Electronic Arts semble prêt à partir en guerre contre la FIFA. Mais pourquoi donc ? Explications.
Chaque année, les footeux attendent le duel FIFA vs PES. On l’appelle généralement le Clasico et à l’avenir, il devrait changer de nom. PES est ainsi devenu eFootball. Et du côté de FIFA, on pourrait bientôt découvrir EA Sports F.C.
La FIFA en demande trop et peut-être qu’il n’aura rien alors
Tout a commencé la semaine dernière. Cam Weber, directeur d’EA Sports, affirmait se préparer à l’idée d’un changement de nom pour FIFA.
Cela a eu l’effet d’une bombe. On parle là d’un jeu de foot qui, depuis plus de 25 ans, a le même nom ; une série qui a généré plus de 20 milliards ; un titre fréquemment en tête des ventes dans de nombreux pays.
Le problème est que la licence FIFA coûte très chère. Ou plutôt, la FIFA est très gourmande.
Le contrat liant Electronic Arts à cet organisme prendra fin l’an prochain, après la Coupe du Monde 2022 au Qatar. On est donc en période de renégociation. Et de chaque côté, ça coince.
Actuellement, EA paye 150M de dollars par an à la FIFA. C’est une somme colossale. Si on compare à certains budgets de jeux, c’est plus qu’un Witcher 3 ou Shadow Of The Tomb Raider. Et on ne compte pas là les dépenses liées au développement ou le marketing.
Selon la FIFA, ce montant n’est toutefois pas assez élevé. Le New York Times rapporte en effet que l’organisation suisse réclamerait plus d’un milliard de dollars pour 4 ans ; presque deux fois plus que l’accord actuel, donc.
La FIFA voudrait vendre sa licence à d’autres partenaires
Tout cela fait sourire quand on repense aux premiers pas de la licence. C’étaient les années 90 et EA décrivait ces royalties comme étant « minuscules. »
Depuis, les choses ont évolué. FIFA, et plus précisément FUT, génèrent de gigantesques revenus. On parle ainsi de 1,5 milliard rien que pour 2021, si on additionne les modes Ultimate Team de FIFA, NHL et Madden. C’est deux fois plus qu’il y a 5 ans.
Les jeux FIFA ne cessent de grandir. L’an dernier, 30 millions de joueurs ont essayé FIFA 21. Et au total, plus de 100 millions ont lancé cette série au moins une fois.
De son côté, la FIFA cherche à augmenter ses revenus. Son but est revoir la Coupe du Monde des Clubs, et cela coûte cher.
De ce fait, l’organisation suisse réclame plus d’argent à Electronic Arts. En parallèle, elle souhaiterait vendre sa licence à d’autres partenaires —comme Epic Games / Fortnite. Cela aurait toutefois tendance à nuire à la relation EA / FIFA. Si la marque est aussi forte aujourd’hui, c’est grâce à Electronic Arts. Alors, si elle atterrissait dans les mains de quelqu’un d’autre, l’Américain aurait sans doute envie de demander une ristourne à la FIFA…
Une clause qui ne passe pas
Outre ces problèmes de gros sous, la relation EA / FIFA coince sur un autre point. Le Suisse souhaiterait limiter le champ d’action de l’Américain. En d’autres termes, il voudrait que le prochain accord porte uniquement sur ce jeu vidéo.
Au contraire, chez Electronic Arts, on veut aller plus loin. On réclame alors un contrat beaucoup plus global, que ce soit sur l’eSport ou la vente de bien numériques, comme les NFTs.
Cela signifie que EA veut se donner un maximum de liberté à l’avenir. Si par hasard il souhaitait concurrencer Sorare, il voudrait alors pouvoir utiliser la marque FIFA.
EA est prêt à contre-attaquer
Le message de Cam Weber la semaine dernière avait sans doute deux buts. Le premier, prévenir les investisseurs d’un possible changement de nom. Le second, mettre la pression sur la FIFA.
Electronic Arts ne veut pas être pris de vitesse et a même déposé le nom de EA Sports FC. Qu’importe l’issue, il se tient donc prêt.
La firme américaine a également annoncé un nouvel accord sur le long terme avec la FIFPRO. Ce partenariat permettra à EA de continuer à utiliser les noms de milliers de joueurs, en plus de leur apparence.
Avec cette annonce, Electronic Arts a tenu à rassurer son public. Qu’importe s’il change de nom, il restera le même à l’avenir.
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Le streaming dans le cloud débarque sur PlayStation Portal : une révolution pour les joueurs PS5
Dès le 6 novembre 2025, le streaming dans le cloud fait son entrée sur le PlayStation Portal, ouvrant une nouvelle ère pour les joueurs PlayStation Plus Premium.
Concrètement, il sera désormais possible de jouer à ses jeux PS5 directement depuis le cloud, sans passer par le Remote Play ni allumer sa console à la maison. Une avancée majeure pour le jeu nomade signé Sony.
Jouer à ses jeux PS5 partout, sans console allumée
Grâce à cette mise à jour, les abonnés PlayStation Plus Premium pourront profiter de leurs jeux PS5 en streaming, où qu’ils soient : à l’hôtel, dans un café ou chez un ami.
Le service permet de se connecter directement au cloud PlayStation pour lancer ses jeux, même si la PS5 est éteinte ou utilisée par un autre compte.
Des milliers de jeux compatibles dès le lancement
Dès le déploiement du service, les joueurs auront accès à une large sélection de titres compatibles avec le cloud gaming sur PS Portal, dont :
Astro Bot, Final Fantasy VII Rebirth, Fortnite, Resident Evil 4 ou encore GTA V.
Les abonnés au PlayStation Plus Game Catalog et au Classics Catalog retrouveront également plusieurs centaines de titres streamables, comme :
- Cyberpunk 2077
- God of War Ragnarök
- Hogwarts Legacy
- Sword of the Sea
- The Last of Us Part II Remastered
Une offre colossale qui rapproche encore un peu plus Sony du cloud gaming à grande échelle.
Une interface repensée pour le PlayStation Portal
Le PlayStation Portal profite aussi d’une interface modernisée articulée autour de trois onglets clairs :
- Remote Play : pour jouer aux jeux installés localement sur la PS5.
- Streaming dans le cloud : pour lancer instantanément les jeux compatibles.
- Recherche : pour trouver rapidement un titre et y accéder via QR code.
Les nouveautés à retenir
Cette mise à jour ne se limite pas au cloud. Sony ajoute aussi une série de fonctionnalités très attendues :
- Audio 3D sur les jeux compatibles (casques Pulse Explore & Pulse Elite)
- Verrouillage par mot de passe
- Écran d’état réseau pour surveiller la connexion
- Boutique intégrée pendant le streaming
- Options d’accessibilité (lecteur d’écran, taille du texte ajustable)
- Invitations en jeu directement accessibles depuis le menu rapide
Tout est pensé pour fluidifier l’expérience, du confort visuel à la sécurité.




Une sortie mondiale dès le 6 novembre
Le streaming cloud sur PlayStation Portal sera disponible en France et dans toutes les régions proposant PlayStation Plus Premium à partir du 6 novembre 2025, à 15h.
Les joueurs pourront alors découvrir une nouvelle façon de profiter de leur bibliothèque PlayStation, sans contrainte matérielle.
Sony franchit un cap historique avec l’arrivée du cloud gaming sur PlayStation Portal. Une avancée qui rapproche les joueurs d’un futur où la puissance de la PS5 tiendra littéralement dans la main — sans console, sans câble, et sans limite.
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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
- On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
- Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
- Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
- Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
- Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
- Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
- Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
- Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
- Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
- Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
- Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
- Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
- Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
