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PGW : Uncharted 4 – Preview du mode multijoueur

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Après deux impressionnantes démonstrations du mode solo d’Uncharted 4, Naughty Dog a offert au Paris Games Week un premier aperçu de son mode multijoueur avec un trailer et une dizaine de bornes jouables. Après avoir multiplié les headshots et tutoyé le haut du classement, voici notre premier avis.

La version finale d’Uncharted 4 devrait proposer 8 maps à son lancement. Bien sûr, les incontournables DLC devraient ensuite allonger la liste et pourraient même ajouter des véhicules. La manière dont ils seront incorporés au jeu n’est pas encore très clair mais on peut imaginer que ce sera comme dans le multi d’Uncharted 3 avec la course-poursuite pour rattraper l’avion qui s’apprêtait à prendre son envol. Lors de la Paris Games Week, seule une carte était à disposition. Celle-ci se déroulait dans des ruines au milieu de la jungle. Une carte assez classique avec plusieurs passages étroits mais aussi une verticalité plus ou moins prononcée et plusieurs passages sur les côtés pour déloger facilement ceux qui seraient pris d’une furieuse envie de camper. Le level design plutôt malin de cette map oblige donc à toujours être en mouvement, de quoi admirer alors des animations encore plus fluides qu’auparavant. Mais s’il y a un véritable bond graphique quand on passe de Uncharted : The Nathan Drake Collection à Uncharted 4, il faut cependant reconnaître que ce n’est pas non plus une claque. C’est très joli, c’est fluide, le décor est partiellement destructible, mais ce n’est pas aussi impressionnant que la démo du mode solo que l’on a pu voir lors de l’E3.

preview_pgw_uncharted_4_mode_multijoueur_2Seul un mode de jeu était jouable, le classique team deathmatch en 5v5 avec, d’un côté, le camp des gentils (Nathan Drake, Sully, Elena. . .) et de l’autre, les méchants (Marlowe, E. Raja, Lazarevic. . .). Par rapport aux précédents épisodes, les commandes ont évolué et risquent de déstabiliser les vétérans d’Uncharted. On recharge ainsi en appuyant sur Triangle, on jette des grenades avec R1 et on lance le grappin via la touche L1, histoire d’enjamber gracieusement des précipices. Le multi d’Uncharted 4 rappelle également celui de The Last Of Us. Au niveau du hitmarker tout d’abord, puis des diverses fonctionnalités. Notre personnage rampe au sol après avoir subi un trop grand nombre de dégâts et une boutique virtuelle est accessible à tout moment pendant une partie pour invoquer des sidekicks gérés par l’IA ou débloquer des pouvoirs rappelant les trois premiers Uncharted : l’El Dorado, la pierre de chintamani ou le pouvoir du Djinn. Le premier cité permet de se débarrasser facilement d’un grand nombre d’ennemis dans une petite zone, le deuxième soigne rapidement les alliés autour de soi et le dernier donne la possibilité de se déplacer facilement pour attaquer violemment au corps à corps l’équipe d’en face.

A mesure que la partie se déroule, l’action évolue et peut devenir ainsi plus stratégique suivant les atouts des adversaires ou des alliés. Cela contribue également une nouvelle fois à dynamiser l’action au cours d’un même match. Les gunfights sont également plus pêchus et rendent les affrontements plus intéressants, tandis qu’une mini-map présente en haut à gauche de l’écran est totalement inutile. Ce mode multi d’Uncharted 4 semble au final être dans la continuité de celui des prédécentes productions Naughty Dog. Ce n’est pas une révolution en soi, mais ce devrait un ajout très plaisant au mode solo, la véritable star de cet Uncharted 4 : A Thief’s End.

* * *

En parallèle de cette session jouable, nous avons pu enquêter sur Uncharted 4 et son développement compliqué. Pour rappel, Justin Richmond et Amy Hennig ont quitté leur poste respectif de Game et Creative Director tandis que les acteurs Todd Stashwick et Alan Tudyk sont partis en cours de route. D’après Arne Meyer, ces départs n’ont pas eu de grande incidence sur Uncharted 4 puisqu’ils ont eu lieu pendant la phase de pré-production et qu’aucune cinématique n’avait encore été tournée. Le Community Strategist de Naughty Dog en a également profité pour nous rappeler que le turn-over était fréquent au sein du studio californien et que chaque jeu relevait surtout d’un travail collaboratif.

Il est cependant important de noter que sur son compte Twitter, Todd Stashwick avait annoncé en mars 2014 que les sessions de Motion Capture pour Uncharted 4 avait débuté depuis 6 mois. Alan Tudyk a quant à lui déclaré à IGN il y a quelques jours qu’il était parti à la suite de plusieurs choix bizarres liés au changement de leadership dans le projet Uncharted 4. Enfin, quand nous avons interrogé Nolan North au sujet du départ d’Amy Hennig, il nous a déclaré qu’il ne pouvait malheureusement rien dire, le tout accompagné d’un petit clin d’oeil complice. Le mystère reste entier.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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