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Qui es-tu Tencent, le premier éditeur de jeux vidéo au monde ?
Avec le rachat de Sumo, Tencent est réapparu dans l’actualité. Le géant chinois a déboursé plus d’un milliard pour s’offrir ce studio anglais. Et depuis cette acquisition, il a continué à investir à droite à gauche. Tencent est pris d’une fièvre acheteuse depuis le début de l’année. Cela peut surprendre; après tout, il est déjà le premier éditeur au monde. Que peut-il viser de plus alors ?
On entend souvent parler de Tencent, sans savoir qui il est vraiment. Il faut dire que cet éditeur est installé en Chine ; en temps normal, on a plutôt l’habitude d’évoquer les studios européens, américains ou japonais. Et pourtant, depuis son siège à Shenzen, il règne sur le monde du jeu vidéo. Que ce soit en Chine ou ailleurs, le numéro 1, c’est lui.
Qui est Tencent ?
Si vous additionnez les revenus d’Activision-Blizzard, Electronic Arts et Ubisoft, vous n’obtenez qu’une fraction de ceux de Tencent. Il faut dire que le Chinois est sur tous les fronts. En plus du jeu vidéo, il possède le réseau social WeChat, la messagerie instantanée QQ, ou le site de micro-blogging Weibo. Il détient également plusieurs plateformes de streaming musicales ; celles-ci sont écoutées par des centaines de millions de personnes.
En Chine, Tencent est incontournable. Il est présent dans tous les secteurs et rien ne lui échappe.
Pour en revenir au jeu vidéo, Tencent doit son succès aux jeux mobiles. Un titre comme Honor Of Kings, un MOBA, revendique 100 millions de joueurs chaque jour. C’est le jeu numéro 1 en Chine, tout simplement.
Honor Of Kings est l’oeuvre de TIMI, l’un des studios internes de Tencent. En 2020, il a généré à lui tout seul plus de 10 milliards de dollars ; c’est deux fois que tout Electronic Arts.
TIMI a lui aussi fait l’actualité ces derniers jours. Il est ainsi l’auteur de Pokémon Unite, un MOBA sur Switch. Il est également responsable de Call Of Duty Online, en Chine. Activision possède la licence bien sûr, mais il l’a confiée à Tencent pour infiltrer au mieux cet immense territoire. Auprès de nombreux éditeurs, Tencent sert en fait de porte d’entrée vers la Chine.
Honor Of Kings et Call Of Duty Online résument parfaitement le succès de Tencent; c’est un mélange de productions internes et de collaborations. On pourrait aussi citer PUBG Mobile, Crossfire, Chess Rush, GKart… En Asie, ces titres sont des succès colossaux.
La firme chinoise couvre tous les genres et s’adapte rapidement aux modes du moment. Cela lui confère au final d’importants revenus. Et avec tout l’argent engrangé, il en profite pour multiplier les rachats.
Que possède Tencent ?
Depuis le début de l’année, Tencent a investi dans plus de 50 studios. Généralement, il s’offre quelques parts puis rachète totalement la structure visée. Ça a par exemple été le cas de Sumo Digital. Tencent possédait 8% du britannique puis a fait une offre de rachat.
Sumo a été acquis contre 1,3 milliard de dollar. A titre de comparaison, le rachat d’Insomniac a coûté 230 millions ; celui de Bethesda 7,5 milliards. Cela peut paraître énorme, surtout pour un studio possédant peu de licences.
Tencent a en fait mis la main sur des talents. Sumo, c’est 1200 personnes réparties dans 14 studios. C’est aussi une expertise, une équipe qui aide à la réalisation de jeux ambitieux comme Hitman ou Forza Horizon. Grâce à Tencent, il va sans doute gagner en indépendance.
Sumo n’est qu’un des multiple studios occidentaux que possède Tencent. Les deux plus connus sont Riot Games et Supercell, les auteurs de League Of Legends et Clash Royale. Mais Tencent, c’est aussi Digital Extremes (Warframe) ou Funcom (Conan Exiles).
Puis, il y a les structures dans lesquelles Tencent est actionnaire minoritaire. Le Chinois a ainsi des parts dans Ubisoft, Activision, Epic Games, Paradox, Roblox, Dontnod, Krafton (PUBG), Klein (Don’t Starve), Bohemia (ArmA) ou encore l’éditeur français de jeux mobiles Voodoo.
Pourquoi Tencent multiplie-t-il les investissements ?
Pour faire simple, Tencent domine le jeu mobile et le PC. Mais sur console, il est à la traine. Et comme ce marché pèse des dizaines de milliards, c’est ici qu’il concentre désormais ses efforts.
Pour ça, il monte en puissance. Il a ainsi fondé NExT Studio. Ce dernier a pondu deux petits jeux : le très artistique Iris Fall et Biped, un jeu coopératif. Et désormais, il entend passer à la vitesse supérieure. Synced : Off Planet est un mix entre The Division et World War Z.
En parallèle, TIMI s’étend à l’international. Trois antennes ont été installées à Los Angeles, Seattle et Montreal. Ces structures travaillent désormais sur des AAA à destination du PC et des consoles.
Et puis, il y a ces prises de position un peu partout. On a évoqué les studios occidentaux, mais c’est aussi le cas chez lui, en Chine. Tencent possède 5% des développeurs de Black Myth: Wu Kong et 20% de ceux de Project Boundary. Et si ces jeux sont des succès, il y a fort à parier, qu’il montera davantage au capital. Car désormais, Tencent met les consoles au même niveau que le reste. Il est roi sur PC et mobile; il n’y a alors aucune raison pour que ce soit différent ailleurs.
Black Myth: Wukong est l’un des jeux chinois les plus attendus. Il est l’oeuvre d’un studio indépendant que Tencent surveille de très près.
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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
- On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
- Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
- Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
- Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
- Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
- Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
- Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
- Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
- Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
- Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
- Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
- Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
- Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
- Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
- Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
- Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
- Ergonomie des outils de construction à la manette
- Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.


