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La Switch reste une (excellente) console de complément

La Switch est l’une des meilleures consoles du moment. Elle reste néanmoins un complément à la PS4 et à la Xbox One. Décryptage.

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La Switch, une console de complément à la Xbox One et PS4

Malgré ses solides performances commerciales, la Switch reste une console de complément à la PS4 et à la Xbox One. Petit décryptage d’un phénomène pas si étonnant.

A l’aube de son deuxième anniversaire, la Switch ne faiblit toujours pas. Certes, elle devrait manquer son objectif des 20 millions sur cette année fiscale pour finalement se contenter de 17 millions de consoles, ce qui reste absolument remarquable. Mais ce ne sont pas ces données qui nous ont intéressés ces derniers jours.

La Switch, une console Nintendo avec des jeux Nintendo

C’est quelque chose qui est géniale avec Nintendo: le Japonais est totalement transparent quand il s’agit d’évoquer les performances commerciales de ses jeux. Certains diront que Big N aurait tort de se priver alors que sa Switch cartonne. Mais n’oublions pas que même à l’époque de la Wii U et de son échec, Nintendo balançait à tour de bras des chiffres.

Au 31 décembre 2018, on sait que:

  • Mario Kart 8 Deluxe, c’est 15,02 millions de ventes
  • Super Mario Odyssey, c’est 13,76 millions de ventes
  • Super Smash Bros. Ultimate, c’est 12,08 millions de ventes
  • The Legend Of Zelda: Breath Of The Wild, c’est 11,68 millions de ventes
  • La doublette Pokémon: Let’s Go Pikachu/Evoli, c’est 10 millions de ventes
  • Splatoon 2, c’est 8,27 millions de ventes

On rappellera au passage que Super Smash Bros. Ultimate est sorti en décembre 2018. C’est dire à quel point les ventes de ce jeu sont hors-norme.

Le plus intéressant dans tout ça est de rapporter ces informations aux ventes de la Switch. On appelle cela le taux d’attachement. Toujours au 31 décembre 2018, on comptait 32,27 millions de Switch dans le monde. Cela signifie que 47% des possesseurs de cette console ont Mario Kart 8 Deluxe. Pour Mario Odyssey, cela est de 43%. Quant à Smash Bros et Zelda, on est à 37 et 36%.

Cela tend à indiquer que la Switch est avant tout prisée pour les jeux Nintendo; rappelons qu’il s’agit souvent des jeux les mieux notés sur Metacritic. Il est également important de préciser que d’autres productions réussissent à tirer leur épingle du jeu. Fortnite est ainsi le jeu Switch le plus joué en 2018. Nintendo a aussi déclaré qu’il y avait plusieurs dizaines de jeux millionnaires sur Switch. Il s’agit de titres en provenance d’éditeurs tiers et aucun nom n’a été donné. Une chose est sûre néanmoins: la plupart des plus gros AAA du moment ne sont pas Switch.

La Switch, un complément à la PS4 et/ou à la Xbox One

L’autre donnée ne nous vient pas de Nintendo même, mais de l’EEDAR, société d’analyse spécialisée dans le jeu vidéo. D’après ses données, aux Etats-Unis, plus de la moitié des possesseurs d’une Switch ont également une PlayStation 4. En ce qui concerne la Xbox One, cela tourne autour des 40%.

https://twitter.com/MatPiscatella/status/1091009899939676160

Ce sont deux machines sorties il y a fort longtemps —novembre 2013. Il est donc normal que beaucoup les possèdent déjà. La Switch souffre néanmoins de son manque de jeux AAA en provenance d’éditeurs tiers. Oui, certains titres comme DOOM Eternal et Mortal Kombat XI sortiront plus ou moins en même temps sur toutes les plateformes. Mais dans l’ensemble, beaucoup zappent la Switch. Il suffit de jeter un coup d’oeil aux sorties de ce premier trimestre: Kingdom Hearts III, Resident Evil 2, Anthem, The Division 2, Devil May Cry V, Metro Exodus… Ils ont tous un point commun: ne pas être sur Switch.

Peut-être qu’à terme, ils arriveront sur la console de Nintendo. Mais dans les faits, si on veut jouer à l’un de ses titres, il est indispensable de posséder une PS4 ou une Xbox One —voire un PC même si KH3 n’est pas dessus. Parfois, la Switch paye son manque de puissance. Porter un jeu sur cette console est jugé compliqué. On peut aussi imaginer que les développements de ces productions ont débuté bien avant que la Switch ne connaisse son incroyable succès. Ou bien certains éditeurs estiment qu’il n’est pas intéressant de sortir un jeu sur la machine de Nintendo.

Et à l’avenir?

Nintendo est plutôt du genre à annoncer ses jeux aux derniers moments. Quelques titres sont néanmoins déjà connus. On sait ainsi qu’un Pokémon inédit ainsi qu’un Animal Crossing sont en préparation. Il y a fort à parier qu’il s’agit là de futurs cartons. Normal puisque ce sont des jeux Nintendo sur une console Nintendo. En ce qui concerne les jeux éditeurs tiers, c’est comme toujours l’inconnu.

Ça risque d’être un peu plus compliqué à l’avenir. On parle de plus en plus de la PlayStation 5 et de la prochaine Xbox. Normalement, ce devrait être pour 2020. C’est encore loin, mais à ce moment là, il y aura un véritable gap entre la Switch et ses nouveaux adversaires; ce sera dur de récupérer les jeux d’autres éditeurs.

Puis il y a cette Switch Mini que l’on dit prévue pour cette année. Elle devrait être plus compacte et plus portable que le modèle actuel. Ce ne devrait en rien changer la donne: la Switch est une console Nintendo avec d’excellents jeux Nintendo. Elle a toutefois quelque chose de plus par rapport aux anciennes machines de la marque japonaise: son excellent catalogue de jeux indés.

Non, les jeux Nintendo ne sont pas seuls sur Switch. Le soutien des développeurs indépendants est très important. Nintendo dédie même parfois ses fameux Directs à ces productions; cela fonctionne puisque ces titres se vendent très bien sur Switch. Mais au final, on retient que le manque de gros jeux en provenance d’éditeurs tiers oblige de nombreux joueurs à avoir chez eux une Switch et une autre console.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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