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Test : Destiny (PS4 – One)

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Difficile d’échapper à Destiny en cette rentrée tant le jeu bénéficie d’une solide campagne publicitaire. Il faut dire que dès le début, Activision et Bungie avaient mis la barre haut. Bungie présentait un jeu extrêmement ambitieux se déroulant dans notre système solaire tandis qu’Activision décidait de mettre les moyens afin que Destiny devienne rapidement une franchise milliardaire. Avec un budget de 500 millions de dollars, marketing et coûts de développement inclus, Destiny a déjà réussi son pari avec un départ canon et l’acquisition du titre de jeu le plus précommandé de toute l’histoire. Mais que vaut vraiment Destiny? Place au verdict.

test_destiny_6Destiny nous dépeint un univers futuriste où, peu après avoir découvert une mystérieuse sphère sur la planète Mars, l’Humanité va connaître son âge d’or avant de sombrer peu à peu dans les ténèbres. Des forces occultes sont en effet apparues et détruisent tout sur leur passage, même les cités construites au delà de notre joli ciel bleu. L’histoire de Destiny paraît à première vue alléchante mais elle peine terriblement à capter notre attention, la faute à une narration très discrète, des cinématiques peu intéressantes et des dialogues creux. Il en résulte un vrai goût d’inachevé et on se demande même si Bungie n’en a pas volontairement gardé sous le pied pour les prochains DLC ou les futures suites.

Comme dans les MMO et beaucoup de jeux de rôle, l’aventure Destiny commence par la création d’un personnage, ou plutôt d’un Gardien. Ceux qui ont joué à l’Alpha ou à la Beta ne seront pas surpris, on retrouve exactement les mêmes options et donc les mêmes manques. Les choix de visages et coiffures ne sont pas nombreux et la pilosité faciale est interdite chez les personnages masculins. Bien que sans effet, le choix de la race est toujours présent et la sélection de la classe (Titan, Arcaniste ou Chasseur) reste l’option la plus importante puisqu’elle détermine les capacités spéciales du héros. Les différences entre chaque classe sont plus marquées à la fin du jeu qu’au début mais elles demeurent quand même dans l’ensemble mineures. On note aussi qu’il n’existe pas vraiment de complémentarité entre chacune d’elles. Le véritable avantage de partir à 3 au combat est tout bonnement de multiplier la force de frappe par 3, ce qui est plutôt pratique pour raccourcir des combats qui ont tendance à s’éterniser.

test_destiny_3Choisir l’apparence de son personnage dans un jeu qui se joue à la première personne est toujours un peu curieux mais Destiny propose plusieurs passages à la troisième personne. Les balades en véhicules ou les attaques spéciales permettent ainsi de voir son gardien, ce qui nuit forcément un peu à l’immersion. Le moment le plus important avec une vue externe se fait sur la Tour, un lieu qui sert de HUB. C’est ici que l’on peut acheter des armures ou fusils, faire identifier des objets rares ou encore récupérer des contrats (défis in-game) qui rapportent pas mal de points d’expérience. On peut aussi croiser d’autres joueurs mais la communication est plutôt compliquée puisque de base, il est uniquement possible de saluer, s’asseoir, pointer du doigt ou danser. Pour envoyer des messages, il faut alors passer par l’interface de la console ce qui est loin d’être pratique. Dans ces conditions, le plus simple pour ceux qui refusent de jouer seuls, est de se rendre directement sur la planète en question et espérer croiser d’autres gardiens.

Destiny n’est pas un MMO mais permet quand même de rencontrer d’autres joueurs au cours de son périple. Certains seront en mission de reconnaissance tandis que d’autres accompliront la quête principale. Il est alors possible de se joindre à eux ou de se faire rejoindre, histoire de massacrer en groupe des créatures sorties du fin fond de l’espace. Cette progression à plusieurs peut toutefois vite tourner court puisque certaines zones de mission sont uniquement réservées aux escouades. En d’autres termes, il existe comme des portails invisibles qui, une fois franchis, nous isolent totalement. Tous ceux qui nous entouraient disparaissent tout simplement. Pour éviter cette mésaventure, il faudra donc cibler au préalable un joueur et lui envoyer un message privé depuis le PSN/XBL et attendre qu’il l’accepte. Des étapes lourdes, laborieuses et fastidieuses dont on se serait bien passé. Il n’est pas indispensable de jouer à 3 pour venir à bout du mode histoire —la difficulté de base n’est pas si élevée, mais comme chacun sait, c’est toujours plus amusant de jouer à plusieurs. Et évidemment, faire équipe avec des gens issus de sa liste d’amis est un peu plus aisé.

test_destiny_4Il est toutefois important de préciser que les missions de Destiny constituent son grand point faible. Le titre de Bungie est répétitif à souhait et est incapable de se renouveler. On serait même tenté de dire que si Destiny était un titre de film, il serait « Un jour sans fin. » Toutes les missions sont construites de la même manière et à part de minuscules exceptions, la mise-en-scène est inexistante. Tout se résume à un enchaînement d’arènes sans génie avant un Boss sans saveur. Un sentiment renforcé par un perpétuel respawn des ennemis pendant l’ultime affrontement. Alors certes, cela augmente la difficulté et permet de récupérer des munitions —Destiny étant plutôt avare sur ce point, mais cela rallonge aussi artificiellement la durée de chaque combat, d’autant plus que les Boss ont déjà un sacré paquet de points de vie. Il est également difficile de faire des éloges sur l’intelligence artificielle qui est tout simplement éteinte : à distance, elle est inoffensive, à proximité, elle ne voit pas grand chose. Heureusement pour elle, elle est toujours en surnombre, même dans les espaces confinés, ce qui rend les affrontements dynamiques, mais pas pour autant compliqués tant elle est facile à berner. Il ne faut pas non plus croire que Destiny est une balade de santé; il faut faire attention à ses arrières mais en agissant vite, on peut facilement se débarrasser de chaque menace en se cachant derrière les éléments du décor, celui-ci étant totalement insensible aux impacts.

Que ce soit des roquettes ou des attaques spéciales, l’environnement ne bronche jamais, ce qui rajoute là aussi une certaine monotonie. Heureusement, les artistes de Bungie sont extrêmement talentueux et offrent de très jolis décors et des arrières plans incroyables sur la Lune, Mars, ou Venus. Destiny est beau, fluide (framerate bloquée à 30FPS) et, comme le laissait présager la beta, possède des finitions remarquables, mises à part quelques rares déconnexions faisant perdre une partie de la progression (même en solo), mais on mettra ça sur le coup du lancement. On ressent aussi un vrai savoir-faire au niveau de la maniabilité. La prise en main est instantanée et le jeu est très facile d’accès avec une aide à la visée très prononcée et des déplacements assez lents, voire même un peu patauds. Le gameplay est quant à lui assez classique et très arcade mais on apprécie un jetpack permettant de planer quelques instants ou bien la présence d’un mini-système de couverture; comprendre que le personnage adapte automatique sa visée s’il est accroupi derrière un obstacle.

test_destiny_2La bande-son, à laquelle n’a pas participé Guy Marchand, est quant à elle d’une très grande qualité et rend l’action un peu plus épique mais on en revient toujours au même souci : des missions fades qui ne surprennent jamais, à l’image de la toute dernière qui se termine par un triple affrontement peu palpitant. Pour quitter cette boucle infernale, on aurait aimé des armes sortant de l’ordinaire, mais là encore, on a affaire à du très conventionnel (fusil à pompe, sniper, mitrailleuse lourde. . .). Pour varier les plaisirs, on peut zapper la quête principale pour explorer chaque planète à la recherche de coffres ou découvrir les moindres recoins de chaque map. Mais avec une seule zone par astre, on risque de vite en avoir fait le tour. C’est alors que le PVP se profile à l’horizon. Lui aussi est d’un grand classicisme et se résume en gros à du team deathmatch sur des maps plutôt bien fichues; elles permettent régulièrement une approche verticale, fournissent quelques raccourcis via le jetpack et on retrouve même des véhicules armés et des tourelles sur une poignée d’entres elles. Mais le plus gros des affrontements se fait bien sûr à courte et moyenne distance, le tout accompagné d’une voix-off hyper bavarde.

Naturellement, l’aventure ne se termine pas une fois la dernière mission du mode histoire complétée. Certains diront même que le jeu ne fait alors que débuter après avoir atteint le level 20. Dès lors, pour progresser, il faut dénicher de nouvelles pièces d’armures et armes pour ensuite accéder à des modes de difficulté supplémentaire. Le constat reste alors le même. Certes, un challenge plus élevé rend le tout plus excitant mais tout est déjà connu d’avance et rien ne dissipe cet arrière goût amer de déjà-vu. Il est toutefois important de préciser que ce test de Destiny est dédié au contenu disponible actuellement. Bungie prévoit en effet de sortir régulièrement de nouveaux éléments pour son FPS. Un nouveau mode multi est ainsi apparu aujourd’hui (capturer des zones en 3v3) tandis qu’un mode coop à 6 joueurs arrivera la semaine prochaine. Peut-être que celui-ci réussira à apporter un vrai souffle de renouveau mais il est bien plus probable qu’il se plie à la philosophie du jeu actuelle : arène, mini-boss, arène, mini-boss, gros boss avec respawn intensif.

test_destiny_5Malgré les insuffisances énumérées plus haut, Destiny n’est pas un mauvais bougre. C’est un titre qui a un immense potentiel mais qui manque terriblement d’ambition dans sa réalisation. Il est toutefois difficile de blâmer Activision et Bungie qui ont parfaitement accepté de jouer cartes sur table cet été. Alors certes de nombreux trailers enchanteurs ont été diffusés mais la version Beta est parfaitement représentative du jeu final.  Si vous avez adoré la Beta de Destiny alors foncez, le jeu complet est exactement identique si ce n’est les décors (grandioses) qui changent et environ 2 à 3 fois plus de missions. Tous les défauts observés ont quant à eux été conservés, malheureusement. Et dire que Destiny nous promettait de devenir une Légende. . .

Destiny est développé par Bungie et édité par Activision. Jeu sorti le 9 septembre sur PlayStation 3, PlayStation 4, Xbox 360 et Xbox One. Compatible PSVita via Remote Play. Version testée : PS4. Plusieurs modes de jeu nécessitent le PlayStation Plus (PS4) ou un abonnement au Xbox Live Gold (360, One).

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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

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007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.

Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.

Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond

Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.

Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :

  • Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.

  • M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.

  • De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).

Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité

IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.

Spycraft

L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.

Instinct

Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.

Gadgets de Q

Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.

Combats fluides et cinématographiques

Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.

Des missions variées

La présentation a montré deux environnements emblématiques :

  • Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.

  • Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.

Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.

Prix et bonus de précommande

Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.

007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?

Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.

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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

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Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.

C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.

Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025

A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :

  • Psychonauts 2 (PS4)
  • Stardew Valley (PS4)
  • Viewfinder (PS4/PS5)

Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.

La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.

Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.

Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.

Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.

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Helldivers 2 sur Xbox : notre guide plein de conseils pour bien débuter

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Voici le guide du parfait débutant sur Helldivers 2 avec nos astuces, conseils et autres tips afin de propager la démocratie dans toute la galaxie.

Il y a un an et demi, Helldivers 2 sortait sur PC et PS5. Il arrive désormais sur Xbox Series X|S en ce mois d’août. Cela devrait signifier une hausse de nouvelles recrues sur les champs de bataille. Et beaucoup affronteront alors l’inconnu.

Helldivers 2 est un excellent jeu vidéo ; une petite merveille pour ceux qui aiment l’action et la coopération. Au premier abord, il peut toutefois paraître un peu confus avec toutes ces options et stratagèmes à débloquer.

Alors, pour bien démarrer, on vous a concocté de la manière la plus démocratique possible un guide avec tous nos conseils pour bien comprendre comment fonctionne Helldivers 2.

C’est quoi Helldivers 2 ?

Commençons par la base. Helldivers 2 est un jeu de tir de type PvE : on joue contre l’ordinateur, seul ou jusqu’à 4. Il n’existe pas de PvP. Ce n’est que de la coopération.

Helldivers 2 appartient à la catégorie des TPS, jeux de tir à la troisième personne. Il existe toutefois une option, en appuyant sur le stick droit (RS sur Xbox, R3 sur PS5), pour une visée plus précise. On passe alors à une vue FPS. Tout le jeu ne peut toutefois se faire avec cette vue à la première personne ; c’est uniquement quand on vise.

Contrairement à beaucoup de titres, Helldivers 2 se veut assez réaliste et donc logique. De ce fait, il y a du team-kill. Que vous le vouliez ou non, vous allez fréquemment tuer vos coéquipiers, et c’est souvent drôle. De même, il y a une petite gestion de l’endurance : vous ne pouvez pas courir pendant des heures avec un équipement de plusieurs kilo sur le dos. Enfin, quand vous changez de chargeur, vous perdez toutes les balles qui se trouvaient encore à l’intérieur. C’est du bon sens mais au début, ça surprend.

Gardez toujours une balle quand vous rechargez. Ça vous fera gagner un temps précieux.

Dans Helldivers 2, vous êtes un… Helldiver, un soldat d’élite qui vise à protéger la Super-Terre et à répandre la démocratie contrôlée dans toute la galaxie. Malheureusement, de vils créatures menacent notre liberté. Il faut alors les combattre. Et c’est grosso-modo l’histoire du jeu qui se construit chaque semaine comme tout bon GAAS.

Oh, et dernière précision : Helldivers 2 est un jeu payant. Ce n’est pas un free-to-play et il n’est pas dans le Game Pass. Il coûte 40€ ou 60€ dans son édition collector qui inclut des skins, une arme que personne n’utilise, un jeton pour une Obligation de Guerre (on en parle plus bas) et le mini-jeu Stratagem Hero —borne d’arcade virtuelle où il faut rentrer des codes de stratagème le plus vite possible.

Quels sont les différents types d’ennemis ?

Trois factions représentent des menaces pour la Super Terre. Il y a les Automatons (des sortes de Terminator) ; les Terminides (de gros insectes façon Starship Troopers) ; et les Illuministes (des aliens en forme de poulpe).

Tous s’affrontent de manière très différente. Les Automatons attaquent surtout à distance avec des tirs de laser et ont pas mal d’unités blindées. Les Terminides essayeront de vous découper au corps à corps. Quant aux Illuministes, ils peuvent déployer des hordes de zombies.

Chaque faction possède ses propres troupes. Depuis le lancement du jeu en 2024, de nouvelles unités ont fréquemment été ajoutées, ce qui permet de renouveler l’expérience.

Il existe grosso modo trois types d’ennemis : ceux qui ont une armure légère, moyenne et lourde. La première catégorie s’élimine facilement ; quelques balles suffisent. La deuxième demande d’avoir une arme avec une bonne pénétration d’armure ou bien de viser les points faibles. Quant à la dernière, ces monstres à l’épais blindage, il faudra utiliser des armes explosives, que ce soit un lance-roquettes ou un bombardement via un stratagème. Les plus créatifs pourront même essayer d’écraser les ennemis au moment de respawn avec leur hellpod.

Ces gros insectes vous tirent dessus tel un mortier. Tirez sur leur ventre vert fluo pour les faire exploser.

Dans Helldivers 2, les ennemis n’ont pas de jauge de vie. Le but est que tout soit logique et un minimum réaliste. En observant son adversaire, on remarque aisément où sont ses points faibles, ses blindages, et s’il est prêt à mordre la poussière. Un insecte géant qui a deux pattes arrachées et la moitié de l’abdomen en moins après avoir été criblé de balles n’en a plus pour longtemps, par exemple.

Enfin, chaque faction a des unités capables d’appeler des renforts. Chez les Automatons, il s’agit des soldats de base qui lancent une fusée de détresse. Les Illuministes ont des drones qui envoient de petites lumières dans le ciel. Et les Terminides ont eux aussi de petits insectes qui vont expulser un gaz qui va ramener leurs petits copain. Les deux premières factions citées arriveront par les airs ; les Terminides sortent du sol. Dès qu’un signal est envoyé, prévoyez un bombardement sur la zone.

Quelle arme utiliser ?

Helldivers 2 intègre une très large panoplie d’armes. Chaque Helldiver embarque avec une arme primaire, une secondaire et des grenades. Il peut aussi choisir comme stratagème une arme lourde, ou espérer trouver sur la map des fusils sniper, lance-flammes ou mitrailleuses. Précision importante : vous pouvez aussi récupérer les armes de vos camarades morts au combat, même si vous ne les avez pas encore débloquées.

Il n’existe pas de build parfait. Tout dépend de vos affinités et de l’ennemi affronté.

Liste des différentes catégories d’armes dans Helldivers 2 :

  • Mitraillette: On la porte souvent à une main, ce qui est pratique si on la combine avec un bouclier (face aux Automatons) ou pour transporter un objectif. Au début du jeu, mieux vaut éviter car cela demande une bonne maitrise du jeu.
  • Fusil à pompe : Il est forcément mortel au corps à corps. Difficile de se tromper au début, surtout face aux Terminides.
  • Energétique : Le Calcineur est une valeur sûre. Il est toutefois long à débloquer.
  • Fusil d’assaut : De base, le libérateur est une bonne arme. Il faut juste apprendre à viser les points faibles car il n’a qu’une pénétration d’armure légère. Une version « moyenne » existe également.
  • Fusil à lunette : Ils sont peu populaires. Si vous visez extrêmement bien, vous pourriez faire des miracles. Mais dans le feu de l’action, c’est compliqué.

Il existe des dizaines d’armes à débloquer au total, notamment via les Obligations de Guerre. Au début, mieux vaut favoriser les armes avec une pénétration d’armure moyenne. Ensuite, chacun sera libre d’affiner selon ses envies.

A noter que plus vous jouez avec une arme, plus vous débloquez des accessoires pour celle-ci : nouveaux viseurs, chargeurs, skins etc. Elles peuvent monter jusqu’au niveau 25. Les 20 premiers s’obtiennent rapidement ; les 5 derniers sont plus longs.

Quels stratagèmes emmener ?

En matière de stratagèmes, il existe là aussi plusieurs catégories.

  • Tourelles : elles sont très efficaces et permettent de gérer plus facilement chaque situation. Mettez les à distance de la bataille pour évitez qu’elles ne soient prises pour cible. Attention aux team-kills, la tourelle se fiche complètement que vous soyez ou non dans sa ligne de tir. Quant à la tour Tesla, elle est surpuissante mais vos amis vous maudiront.
  • Canons orbitaux :
    • Le Barrage Gatling est plus efficace qu’on ne le pense
    • La frappe orbitale 120mm est très pratique pour défendre une zone
    • Le barrage orbitale 380mm est à privilégier pour cibler une très large zone comme un camp Automaton
    • Le laser orbital est surpuissant mais long à recharger et en quantité très limitée — mieux vaut le prendre pour des missions courtes, celles de 10 ou 12 minutes
    • Le barrage napalm est à utiliser dès qu’un renfort terminide arrive
    • La frappe canon électromagnétique orbital est surpuissante mais a un long temps de rechargement
  • Frappes orbitales : seule la frappe chimique sort du lot grâce à son temps de recharge rapide. Le reste est à éviter car souvent inutile.
  • Les frappes via les avions : il faut éviter de prendre plusieurs stratagèmes de ce type car il faudra attendre que tous soit épuisés pour qu’ils se rechargent. La bombe de 500kg est le stratagème emblématique du jeu ; la bombe à fragmentation est mortelle mais fait souvent pas mal de teamkill. Le reste, notamment le missille 110mm ou le fumigène, est à oublier. (Astuce : missiles et bombes à fragmentation sont déployés de manière perpendiculaire à votre lancée)
  • Mines : elles sont pratiques pour les missions de défense, surtout celles qui s’enflamment ou libèrent un gaz. Dans une mission qui demande d’explorer de fond en comble la map, vous risquez plus de tuer vos alliés que les ennemis.
  • Armes lourdes : sur le terrain, vous en trouverez déjà pas mal (mitrailleuse, sniper, lance-flammes). Les plus populaires sont les différents lance-roquettes, le canon automatique, et les canon quasar ou laser qui ont des munitions illimitées. C’est toujours plus pratique quand dans l’escouade, au moins deux Helldivers ont un canon quasar.

Bonus : en ce qui concerne les modules de vaisseaux, au tout début, privilégiez les canons supplémentaires et les 3 options du hangar. Les rechargements des avions seront plus rapides et vous pourrez transporter 2 bombes 500kg. Et comme chacun sait, dans le jeu vidéo, plus il y a d’explosions plus on s’amuse.

Quelle armure choisir ?

Il existe trois types d’armure. La légère permet d’être plus mobile et offre une protection moindre. La moyenne est équilibrée. Et la lourde offre une meilleure résistance mais les déplacements sont plus lents. L’immense majorité de la communauté utilise l’armure moyenne. A la rigueur, on voit parfois la lourde sur les missions de défense de zone.

Le point faible de cet ennemi est dans son dos. Mais une bombe de 500kg fera aussi l’affaire.

Les armures peuvent également embarquer des passifs : plus de grenades, plus de soin, meilleure précision, meilleure résistance au feu ou à l’électricité… A titre personnel, j’aime avoir davantage de grenades. Et dans certains missions, comme celles face aux Automatons aux munitions incendiaires, je vais privilégier une résistance aux flammes.

Comment libérer une planète ?

Depuis votre Super Destroyer, allez jusqu’à la table de Guerre Galactique. C’est ici que vous verrez toutes les planètes libérées ou encore sous le joug de l’ennemi.

Pour libérer une planète, vous devez faire des missions sur celle-ci et remplir les objectifs, ce qui fera monter la barre de progression. Elle augmente de manière très lente et chaque planète a en plus une jauge de résistance. Par exemple, si 1000 Helldivers ne cessent de se battre et gagnent 1% par heure mais que cette cette planète a une résistance de 1,5%, alors chaque victoire sera vaine.

Pour gagner, il faut que la communauté entière se coordonne et suivent les objectifs établis par l’Etat Major. Et même dans ces conditions, la libération d’une planète peut prendre plusieurs heures voire jours. Quand la communauté est divisée, c’est un enfer. Quand 30 000 joueurs se mettent d’accord, tout va très vite.

Dans quelques cas, l’Etat Major demandera de défendre une planète attaquée par l’ennemi. Le plus intéressant est alors de regarder d’où provient cette attaque, et de se rendre sur la planète en question. Les Helldivers peuvent alors faire deux pierres d’un coup.

La présence de la Station Spatiale Démocratique (SSD) aide à progresser plus rapidement. Elle va offrir des avantages sur le terrain —bombardements etc.— et affaiblir la résistance de la planète ennemie. Pour que la SSD fonctionne parfaitement, chaque Helldivers doit faire des dons d’échantillons —voire plus bas. Il faut également voter pour désigner sur quelle planète doit s’attarder la SSD. Ca s’appelle la démocratie et parfois, dans Helldivers 2, ça rate complètement.

Chaque planète est différente. Il existe plusieurs biomes (jungle, marécage, désertique…). On recense parfois des villes ou des méga cités. Et plusieurs malus peuvent s’appliquer. Certaines planètes sont ainsi soumises à des séismes, des tornades de feu, des perturbations empêchant d’appeler des stratagèmes, ou offrent une visibilité moindre.

Note : chaque map est générée de manière aléatoire. Parfois, on retrouve de grands lacs. Un Helldivers ne sait pas nager. Avec tout l’équipement qu’il a sur le dos, il coule.

Comment agir sur le terrain ?

Une fois en mission, vous êtes en danger et devez vous dépêcher. Le temps tourne, et à la fin du compte à rebours, vous n’aurez plus accès à vos stratagèmes dont celui qui permet d’appeler des renforts —ressusciter vos camarades. Il faut agir vite, de manière logique et disciplinée.

Le but de Helldivers 2 n’est pas de tuer tout le monde. C’est impossible car les ennemis respawnent à l’infini. L’objectif est de remplir chaque mission. Pour ça, consultez voter mini-map pour comprendre où se rendre. Des objectifs secondaires sont également à trouver ici et là et offrent des gains d’XP en plus de différents collectibles.

Essayez de prévoir à l’avance votre trajet afin d’éviter de retourner plusieurs fois sur vos pas. La gestion du temps et du nombre de renforts est primordial. S’ils atteignent 0, vos chances de survie sont extrêmement faibles.

Il faut sans cesse être dans l’action, aller de l’avant, et rester ensemble —au moins deux. Si on s’isole, on est une proie facile face à des ennemis qui attaquent en nombre et de tous les côtés. Face à un objectif, nettoyez la zone à l’aide d’un bombardement, placer une tourelle en renfort, remplissez chaque critère, et fuyez une fois que tout est validé.

Les renforts ont tendance à débarquer en nombre quand vous devez accomplir un objectif qui prend un peu de temps.

Il faut alors connaître ses ennemis —certains attaques à distance, d’autres sont blindés— et son équipement. Par exemple, mieux vaut s’équiper de son arme secondaire que recharger son arme principale… Enfin, n’hésitez pas à sans cesse demander des sacs de ravitaillement, les soins et grenades étant rares sur le terrain.

Une fois que l’objectif principal est accompli, vous pouvez demander à vous extraire et à partir. L’interêt est alors d’obtenir un meilleur multiplicateur d’XP et de pouvoir ramener les différents collectibles. Quand le vaisseau est appelé, il faut qu’au moins une personne reste à proximité, sinon le pilote annulera la requête. Une fois qu’il a atterri, vous n’êtes pas obligés de monter immédiatement à l’intérieur. Vous pouvez attendre vos petits camarades, terminer des objectifs à proximité… En revanche, si quelqu’un entre dans le vaisseau, un compte à rebours de 20s s’enclenche. Mieux vaut le faire quand tout le monde est présent à proximité. Car il n’y a rien de plus frustrant que de quitter la planète sans la personne partie récupérer tous les collectibles…

Quelles sont les différents types de monnaies et de collectibles ?

Quand vous jouerez et terminerez une mission, vous remarquerez que vous remporterez tout un tas de point. Et parfois, on a tendance à tout confondre.

Les échantillons se trouvent sur chaque map. Si vous parvenez à vous extraire avec, tous seront ensuite distribués à l’ensemble de l’escouade.

Les échantillons servent à améliorer le Super Destroyer —et donc les différentes stratagèmes— et la Station Spatiale Démocratique. Les communs se trouvent en quantité sur chaque map, à tous niveaux de difficulté. Les rares (le picto orange) apparaissent à la difficulté 4 ; les très rares (picto rose) ne sont présents qu’à partir de la difficulté 6 dite extrême.

Les points d’XP servent à monter en grade, donner accès à de nouvelles armes, et débloquer des accessoires pour celles-ci.

Les échantillons se trouvent souvent dans les camps ennemis où rodent de grosses bestioles.

Les médailles s’obtiennent en terminant des missions et en remplissant les objectifs de l’état major. Elles sont limitées à 250 et servent à débloquer armes, skins et stratagèmes dans les Obligations de Guerre.

Enfin, les super-crédits (SC) sont la monnaie virtuelle permettant d’acheter des Obligations de Guerre. Vous pouvez passer par la boutique en ligne — une obligation de guerre coûte 1000 SC soit 10€ — ou bien croiser les doigts pour trouver des super-crédits sur le terrain. On peut fréquemment dénicher 10 SC par-ci par-là. Et au bout de quelques dizaines d’heures, cela nous paye une obligation de guerre.

Quelle est la meilleure obligation de guerre à débloquer au début ?

Souvent, ce qu’il ressort au niveau de la communauté, c’est que l’Obligation de Guerre Democratic Detonation est indispensable. Elle vous donne accès à la grenade thermite qui perce les blindages, au lance-grenades comme arme secondaire, et au Volcan, un fusil véritablement explosif.

Comme chaque Obligation de Guerre, Democratic Detonation est payant. Il coûte 10€/1000SC, et offre en plus différents skins, emotes, et 300SC.

Il existe plus d’une dizaine d’Obligations de Guerre au total, et on en voit une nouvelle tous les 2 mois environ. Tout dépend des attentes de chacun et de son style de jeu. La bonne nouvelle, comme dit plus haut, est qu’on peut récupérer les armes et gadgets de ses camarades tombés au combat. On peut donc facilement tout tester pour acheter plus tard.

Et n’oublions pas qu’une Obligation de Guerre XXL est disponible gratuitement dès qu’on lance le jeu. Elle est excellente et se conclut en plus avec le Calcineur, un arme rapide, puissante, avec une pénétration d’armure moyenne.

En d’autres termes, Helldivers 2 n’est pas un Pay To Win. Une partie de son contenu est bloquée derrière des Obligations payante. Mais le contenu de base est largement suffisant pour s’en sortir, même au niveau de difficulté 10. De plus, au fil des missions, vous trouverez des crédits SC et pourrez acheter gratuitement des Obligations de Guerre. Mais il est évident que pour les plus impatients, votre carte bleue vous fera gagner du temps.

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