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Test : Destiny (PS4 – One)

Difficile d’échapper à Destiny en cette rentrée tant le jeu bénéficie d’une solide campagne publicitaire. Il faut dire que dès le début, Activision et Bungie avaient mis la barre haut. Bungie présentait un jeu extrêmement ambitieux se déroulant dans notre système solaire tandis qu’Activision décidait de mettre les moyens afin que Destiny devienne rapidement une franchise milliardaire. Avec un budget de 500 millions de dollars, marketing et coûts de développement inclus, Destiny a déjà réussi son pari avec un départ canon et l’acquisition du titre de jeu le plus précommandé de toute l’histoire. Mais que vaut vraiment Destiny? Place au verdict.
Destiny nous dépeint un univers futuriste où, peu après avoir découvert une mystérieuse sphère sur la planète Mars, l’Humanité va connaître son âge d’or avant de sombrer peu à peu dans les ténèbres. Des forces occultes sont en effet apparues et détruisent tout sur leur passage, même les cités construites au delà de notre joli ciel bleu. L’histoire de Destiny paraît à première vue alléchante mais elle peine terriblement à capter notre attention, la faute à une narration très discrète, des cinématiques peu intéressantes et des dialogues creux. Il en résulte un vrai goût d’inachevé et on se demande même si Bungie n’en a pas volontairement gardé sous le pied pour les prochains DLC ou les futures suites.
Comme dans les MMO et beaucoup de jeux de rôle, l’aventure Destiny commence par la création d’un personnage, ou plutôt d’un Gardien. Ceux qui ont joué à l’Alpha ou à la Beta ne seront pas surpris, on retrouve exactement les mêmes options et donc les mêmes manques. Les choix de visages et coiffures ne sont pas nombreux et la pilosité faciale est interdite chez les personnages masculins. Bien que sans effet, le choix de la race est toujours présent et la sélection de la classe (Titan, Arcaniste ou Chasseur) reste l’option la plus importante puisqu’elle détermine les capacités spéciales du héros. Les différences entre chaque classe sont plus marquées à la fin du jeu qu’au début mais elles demeurent quand même dans l’ensemble mineures. On note aussi qu’il n’existe pas vraiment de complémentarité entre chacune d’elles. Le véritable avantage de partir à 3 au combat est tout bonnement de multiplier la force de frappe par 3, ce qui est plutôt pratique pour raccourcir des combats qui ont tendance à s’éterniser.
Choisir l’apparence de son personnage dans un jeu qui se joue à la première personne est toujours un peu curieux mais Destiny propose plusieurs passages à la troisième personne. Les balades en véhicules ou les attaques spéciales permettent ainsi de voir son gardien, ce qui nuit forcément un peu à l’immersion. Le moment le plus important avec une vue externe se fait sur la Tour, un lieu qui sert de HUB. C’est ici que l’on peut acheter des armures ou fusils, faire identifier des objets rares ou encore récupérer des contrats (défis in-game) qui rapportent pas mal de points d’expérience. On peut aussi croiser d’autres joueurs mais la communication est plutôt compliquée puisque de base, il est uniquement possible de saluer, s’asseoir, pointer du doigt ou danser. Pour envoyer des messages, il faut alors passer par l’interface de la console ce qui est loin d’être pratique. Dans ces conditions, le plus simple pour ceux qui refusent de jouer seuls, est de se rendre directement sur la planète en question et espérer croiser d’autres gardiens.
Destiny n’est pas un MMO mais permet quand même de rencontrer d’autres joueurs au cours de son périple. Certains seront en mission de reconnaissance tandis que d’autres accompliront la quête principale. Il est alors possible de se joindre à eux ou de se faire rejoindre, histoire de massacrer en groupe des créatures sorties du fin fond de l’espace. Cette progression à plusieurs peut toutefois vite tourner court puisque certaines zones de mission sont uniquement réservées aux escouades. En d’autres termes, il existe comme des portails invisibles qui, une fois franchis, nous isolent totalement. Tous ceux qui nous entouraient disparaissent tout simplement. Pour éviter cette mésaventure, il faudra donc cibler au préalable un joueur et lui envoyer un message privé depuis le PSN/XBL et attendre qu’il l’accepte. Des étapes lourdes, laborieuses et fastidieuses dont on se serait bien passé. Il n’est pas indispensable de jouer à 3 pour venir à bout du mode histoire —la difficulté de base n’est pas si élevée, mais comme chacun sait, c’est toujours plus amusant de jouer à plusieurs. Et évidemment, faire équipe avec des gens issus de sa liste d’amis est un peu plus aisé.
Il est toutefois important de préciser que les missions de Destiny constituent son grand point faible. Le titre de Bungie est répétitif à souhait et est incapable de se renouveler. On serait même tenté de dire que si Destiny était un titre de film, il serait « Un jour sans fin. » Toutes les missions sont construites de la même manière et à part de minuscules exceptions, la mise-en-scène est inexistante. Tout se résume à un enchaînement d’arènes sans génie avant un Boss sans saveur. Un sentiment renforcé par un perpétuel respawn des ennemis pendant l’ultime affrontement. Alors certes, cela augmente la difficulté et permet de récupérer des munitions —Destiny étant plutôt avare sur ce point, mais cela rallonge aussi artificiellement la durée de chaque combat, d’autant plus que les Boss ont déjà un sacré paquet de points de vie. Il est également difficile de faire des éloges sur l’intelligence artificielle qui est tout simplement éteinte : à distance, elle est inoffensive, à proximité, elle ne voit pas grand chose. Heureusement pour elle, elle est toujours en surnombre, même dans les espaces confinés, ce qui rend les affrontements dynamiques, mais pas pour autant compliqués tant elle est facile à berner. Il ne faut pas non plus croire que Destiny est une balade de santé; il faut faire attention à ses arrières mais en agissant vite, on peut facilement se débarrasser de chaque menace en se cachant derrière les éléments du décor, celui-ci étant totalement insensible aux impacts.
Que ce soit des roquettes ou des attaques spéciales, l’environnement ne bronche jamais, ce qui rajoute là aussi une certaine monotonie. Heureusement, les artistes de Bungie sont extrêmement talentueux et offrent de très jolis décors et des arrières plans incroyables sur la Lune, Mars, ou Venus. Destiny est beau, fluide (framerate bloquée à 30FPS) et, comme le laissait présager la beta, possède des finitions remarquables, mises à part quelques rares déconnexions faisant perdre une partie de la progression (même en solo), mais on mettra ça sur le coup du lancement. On ressent aussi un vrai savoir-faire au niveau de la maniabilité. La prise en main est instantanée et le jeu est très facile d’accès avec une aide à la visée très prononcée et des déplacements assez lents, voire même un peu patauds. Le gameplay est quant à lui assez classique et très arcade mais on apprécie un jetpack permettant de planer quelques instants ou bien la présence d’un mini-système de couverture; comprendre que le personnage adapte automatique sa visée s’il est accroupi derrière un obstacle.
La bande-son, à laquelle n’a pas participé Guy Marchand, est quant à elle d’une très grande qualité et rend l’action un peu plus épique mais on en revient toujours au même souci : des missions fades qui ne surprennent jamais, à l’image de la toute dernière qui se termine par un triple affrontement peu palpitant. Pour quitter cette boucle infernale, on aurait aimé des armes sortant de l’ordinaire, mais là encore, on a affaire à du très conventionnel (fusil à pompe, sniper, mitrailleuse lourde. . .). Pour varier les plaisirs, on peut zapper la quête principale pour explorer chaque planète à la recherche de coffres ou découvrir les moindres recoins de chaque map. Mais avec une seule zone par astre, on risque de vite en avoir fait le tour. C’est alors que le PVP se profile à l’horizon. Lui aussi est d’un grand classicisme et se résume en gros à du team deathmatch sur des maps plutôt bien fichues; elles permettent régulièrement une approche verticale, fournissent quelques raccourcis via le jetpack et on retrouve même des véhicules armés et des tourelles sur une poignée d’entres elles. Mais le plus gros des affrontements se fait bien sûr à courte et moyenne distance, le tout accompagné d’une voix-off hyper bavarde.
Naturellement, l’aventure ne se termine pas une fois la dernière mission du mode histoire complétée. Certains diront même que le jeu ne fait alors que débuter après avoir atteint le level 20. Dès lors, pour progresser, il faut dénicher de nouvelles pièces d’armures et armes pour ensuite accéder à des modes de difficulté supplémentaire. Le constat reste alors le même. Certes, un challenge plus élevé rend le tout plus excitant mais tout est déjà connu d’avance et rien ne dissipe cet arrière goût amer de déjà-vu. Il est toutefois important de préciser que ce test de Destiny est dédié au contenu disponible actuellement. Bungie prévoit en effet de sortir régulièrement de nouveaux éléments pour son FPS. Un nouveau mode multi est ainsi apparu aujourd’hui (capturer des zones en 3v3) tandis qu’un mode coop à 6 joueurs arrivera la semaine prochaine. Peut-être que celui-ci réussira à apporter un vrai souffle de renouveau mais il est bien plus probable qu’il se plie à la philosophie du jeu actuelle : arène, mini-boss, arène, mini-boss, gros boss avec respawn intensif.
Malgré les insuffisances énumérées plus haut, Destiny n’est pas un mauvais bougre. C’est un titre qui a un immense potentiel mais qui manque terriblement d’ambition dans sa réalisation. Il est toutefois difficile de blâmer Activision et Bungie qui ont parfaitement accepté de jouer cartes sur table cet été. Alors certes de nombreux trailers enchanteurs ont été diffusés mais la version Beta est parfaitement représentative du jeu final. Si vous avez adoré la Beta de Destiny alors foncez, le jeu complet est exactement identique si ce n’est les décors (grandioses) qui changent et environ 2 à 3 fois plus de missions. Tous les défauts observés ont quant à eux été conservés, malheureusement. Et dire que Destiny nous promettait de devenir une Légende. . .
Destiny est développé par Bungie et édité par Activision. Jeu sorti le 9 septembre sur PlayStation 3, PlayStation 4, Xbox 360 et Xbox One. Compatible PSVita via Remote Play. Version testée : PS4. Plusieurs modes de jeu nécessitent le PlayStation Plus (PS4) ou un abonnement au Xbox Live Gold (360, One).

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?
Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?
Quels sont désormais les avantages du Game Pass?
Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.
Voici comment se décomposent désormais les offres :
- Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
- jeu en ligne
- accès une cinquantaine de jeux
- Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
- accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
- Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
- accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
- Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
- Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
- Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois
A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.
Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.
Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?
Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.
Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.
Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.
Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.
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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.