Jeux Vidéo
Test: DiRT Rally VR — Plus rapide que Driveclub VR?
Petit à petit, le catalogue de jeux PlayStation VR se remplit et la concurrence s’installe. Seul sur la ligne de départ en octobre dernier, Driveclub VR doit désormais faire face à DiRT Rally et son extension (payante) qui permet de jouer en réalité virtuelle. Reste désormais à savoir lequel de ces deux jeux va regarder l’autre dans son rétro.
- Genre: Gauche six sur crête direction fossé
- Intérêt de la VR: Elevé
- Gerbomètre: Faible (en désactivant les mouvements de caméra; élevé sinon)
- Accessoires: Manette Dualshock 4, Volant et pédalier (liste des périphériques compatibles)
- Poids: 43,75Go
Contrairement à Driveclub VR, DiRT Rally n’a pas été pensé dès le départ comme une expérience en réalité virtuelle. Cela se ressent dès les premières secondes lorsqu’on lance le jeu puisque aucun des menus n’est disponible en VR. C’est comme si on jouait en ayant activé le mode cinéma; ce dernier donne l’impression de se retrouver face à un gigantesque écran dans une pièce plongée dans l’obscurité. Les choses sont en revanche différentes lorsqu’on démarre une course. Là, on est totalement immergé et la magie de la réalité virtuelle agit immédiatement. On est derrière son volant, on regarde dans les rétroviseurs les adversaires et avant le top départ, on se surprend à jeter un rapide coup d’oeil sur les feuilles de notes du co-pilote. Les indications de ce dernier sont d’ailleurs indispensables lors des spéciales.
DiRT Rally VR est un jeu très exigeant, là où Driveclub VR est très accessible; en 2014, nous évoquions même l’auto-tune des jeux de voitures pour le titre d’Evolution. Dans DiRT Rally et sa déclinaison en Réalité Virtuelle, l’échec n’est pas autorisé. Il n’existe d’ailleurs pas d’option permettant de rembobiner afin d’oublier une mauvaise trajectoire. Il n’y a pas non plus de mode entraînement qui nous enseigne les bases de la conduite. Il faut donc assumer chacune de ses erreurs et apprendre par soi-même à négocier chacun des virages, tout en apprivoisant les différents revêtements. Le jeu de course de Codemasters penche du côté de la simulation et la difficulté ne vient pas uniquement de la conduite, mais aussi d’une IA impitoyable, ou tout simplement des tracés. Sans doute désireux de torturer sans cesse le joueur, le studio anglais a glissé de nombreux petits pièges allant de l’obstacle indestructible en plein virage à des routes aussi étroites qu’une piste de bobsleigh, tout en passant par un goût prononcé pour les virages à 180°, les fameuses épingles. Quand on maîtrise parfaitement son véhicule, c’est un régal; pour les néophytes, cela peut vite avoir un goût de calvaire. Mais cela signifie aussi qu’il y a une jolie courbe de progression.
La conduite de DiRT Rally vise donc le réalisme, contrairement à ses graphismes en réalité virtuelle. Les claques visuelles avec le PlayStation VR ne sont pas légion et DiRT Rally n’est pas une exception. Tant au niveau de ses textures ou de son éclairage, il peine à impressionner. On serait même tenté de dire qu’il est moins beau qu’un Driveclub VR, sauf qu’il est plus lisible que le jeu de feu Evolution Studios dont l’aliasing et probablement la faible résolution donnent un rendu bien plus pixelisé. La modélisation des véhicules de DiRT Rally est quant à elle de bonne qualité, si on occulte le fait que seuls les habitacles ont été reproduits. Ces quelques déceptions au niveau des graphismes s’effacent dès que le chronomètre se déclenche. On ne fait plus attention à ces petits détails. A vrai dire, on n’a plus le temps. Il faut absolument se concentrer sur la route.
Si beaucoup de titres en Réalité Virtuelle prennent la forme de courtes expériences ou de mini-jeux, DiRT Rally VR fait partie de ces rares jeux complets. Alors certes, il va directement à l’essentiel, mais la production de Codemasters embarque des courses et défis en ligne, et propose des épreuves personnalisées, en plus d’un mode carrière non-scénarisé dont la progression se fait grâce aux crédits gagnés à la fin des championnats, ce qui permet d’acquérir de nouveaux véhicules (une quarantaine au total) ou d’embaucher des ingénieurs pour réparer son bolide. Jouer avec le PlayStation VR sur la tête débloque aussi un nouveau mode copilote pour un second joueur qui, grâce à des informations s’affichant sur le téléviseur —Sony appelle ça l’écran social— peut avertir le conducteur de la dangerosité des virages. L’idée est sympathique, mais cela reste anecdotique car l’intérêt du mode VR reste avant tout cette parfaite immersion et cette capacité à mieux appréhender les virages, à ressentir les dénivelés ou à apprécier l’excellent travail sonore. Les sensations sont là et c’est ce qui importe. Quant à la terrible question, Driveclub VR ou DiRT Rally VR, il n’y a pas de réponse, si ce n’est que ce sont deux jeux complets très différents. L’un repose sur un gameplay très accessible avec des voitures de rêve tandis que l’autre est bien plus pointu, plus élitiste, et s’intéresse à un genre, le rallye, qui se fait de plus en plus rare de nos jours; un survivant qui montre qu’il en a encore sous la pédale.
Dirt Rally est développé et édité par Codemasters. Jeu disponible depuis le 7 décembre 2015 sur PC, et le 5 avril 2016 sur Xbox One et PlayStation 4. La compatibilité avec le PlayStation VR est arrivée en février 2017. Seules les versions PC et PlayStation 4 permettent de jouer en réalité virtuelle. Version testée: PS4 ‘normale’ avec le PlayStation VR. PEGI 3.
Jeux Vidéo
Malgré le Cloud Gaming, le PlayStation Portal ne peut remplacer la PS5
Le PlayStation Portal a hérité d’une grosse mise à jour. Désormais, il permet de jouer à des milliers de jeux en cloud gaming. C’est une excellente nouvelle pour les possesseurs de cet accessoire qui reste malgré tout un complément à la PS5 et non un remplaçant.
Deux ans après son lancement et après une beta de plusieurs mois, le PlayStation Portal se met enfin au cloud gaming. Jusque-là, il s’agissait d’une console remote ; elle servait à se connecter à distance à sa PS5 pour jouer à des jeux PlayStation installés sur cette machine. Avec cette mise à jour gratuite, le PlayStation Portal s’émancipe et gagne en indépendance. Depuis n’importe où, avec une simple connexion internet, vous pouvez jouer à des milliers de jeux vidéo. C’est bien, mais ce n’est pas encore parfait.
Comment fonctionne le cloud gaming sur le PlayStation Portal ?
Après avoir fait la mise à jour, vous découvrirez un nouvel écran d’accueil. Le PlayStation Portal dispose alors de 3 onglets. Le premier est la lecture à distance (remote) afin de se connecter à votre PS5. Le deuxième onglet est dédié au cloud gaming avec un accès direct à un large catalogue de jeux. Et le dernier est un moteur de recherche.
Il suffit ensuite de cliquer sur l’un des jeux pour le lancer et y jouer normalement.
L’option Remote du PlayStation Portal est accessible à tous. En revanche, pour accéder aux jeux en cloud gaming, il est obligatoire de posséder un compte PlayStation Plus Premium. Il s’agit de l’abonnement le plus onéreux, celui qui coûte 151,99€ par an, soit 12,66€/mois. Il offre cette option de streaming, en plus d’un accès au catalogue de jeux dits classiques, de versions d’essai pour certains titres et la possibilité de regarder des dizaines de films Sony Pictures.
Quels sont les jeux compatibles sur le PlayStation Portal ?
Au total, plus de 2800 jeux sont jouables en cloud gaming sur le PlayStation Portal. Il s’agit à la fois de certains titres du catalogue PlayStation Plus Premium, et de certains titres de votre propre bibliothèque de jeux numériques.

Dans les faits, on retrouve des jeux PS1, PS2, PSP, PS4 et PS5. Clair Obscur : Expedition 33, Ghost Of Yotei, Helldivers 2 et Fortnite sont par exemple compatibles. En revanche, des titres comme EA FC 26, Stardew Valley ou Death Stranding 2 ne peuvent pas être joués en Cloud Gaming. Il faudra alors passer par l’option Remote.
Naturellement, les jeux en réalité virtuelle ne sont pas non plus compatibles avec le PlayStation Portal.
Pourquoi l’expérience Portal n’est pas encore optimale ? Que manque-t-il à cette console ?
Le PlayStation Portal est un excellent accessoire. La qualité de l’écran est bonne et la prise en main excellente —il s’agit en fait d’une DualSense avec un large écran au milieu. En revanche, le Portal n’est pas encore prêt à remplacer la PS5.
Comme dit plus haut, il manque encore pas mal de jeux, même si on suppose que la liste des titres compatibles augmentera avec le temps.
Autre souci, le PlayStation Store n’est pas intégré nativement au Portal. Si on souhaite acheter un jeu, il faut alors passer par son téléphone ou un ordinateur, ce qui est forcément moins pratique.
On regrette aussi l’absence de consultation de ses trophées. On peut toujours en gagner, mais impossible de voir de quoi il s’agit exactement. Dans le même genre, on ne peut regarder ceux qui nous manquent.
Enfin, la gestion des sauvegardes peut parfois nous jouer des tours. Il faudrait une option de synchronisation pour être sûr que le jeu charge notre dernière sauvegarde. Sur un titre que j’ai fini récemment, il m’a remis au début de l’aventure, et a écrasé ma sauvegarde dans le Cloud. En rallumant la PS5 et uploadant la sauvegarde présente sur la console, cela a tout corrigé. Mais cela montre qu’il est nécessaire d’avoir une PS5 à ses côtés.
Quel bilan pour le PlayStation Portal et l’option Cloud Gaming ?
Il y a des manques qui sont évidents. Mais il faut bien admettre que le PlayStation Portal est devenu encore plus intéressant. Il repose tout de même sur un joli catalogue, et jouer dessus est hyper agréable.
Si vous êtes souvent en déplacement et que vous avez un abonnement PlayStation Plus Premium, alors le Portal est un merveilleux accessoire.
En revanche, si vous n’avez jamais eu de console PlayStation, et que vous souhaitez vous y mettre à travers le Portal et un abonnement Premium, je serais moins enthousiaste, la faute notamment à pas mal de jeux récents manquants. Ce peut être une porte d’entrée intéressante, à condition de se laisser porter par la liste des jeux PlayStation Plus, et donc une sélection imposée. Elle reste toutefois alléchante avec pas mal d’exclusivités dans le lot. Mais pour jouer à des titres bien précis, vérifiez au préalable la liste des jeux compatibles avec le PlayStation Portal.
Jeux Vidéo
PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer
Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.
Une sélection variée pour tous les profils
Stray : l’indé française qui charme
Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.
EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye
Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.
Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.
Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti
Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.
À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.
Conclusion
En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.
Jeux Vidéo
Biped 2 : le retour des petits robots dans une aventure coopérative aussi fun que maligne
Sorti le 5 novembre 2025 sur PC, PS5, Xbox Series et Nintendo Switch, Biped 2 signe le grand retour des robots Aku et Sila dans une nouvelle aventure pleine d’humour et de coopération. Développé par NEXT Studios et édité par META Publishing, ce second épisode pousse encore plus loin les mécaniques de plateforme et de puzzle qui avaient fait le succès du premier opus.
Un concept simple et efficace
Dans Biped 2, les joueurs incarnent deux robots bipèdes chargés d’explorer une planète inconnue après la réception d’un mystérieux signal. Le concept est identique à celui du premier jeu : progresser à travers des niveaux truffés d’énigmes, d’obstacles physiques et de passages coopératifs à résoudre en duo.
Chaque jambe du robot est contrôlée indépendamment via les sticks analogiques, une idée originale qui donne au jeu une identité unique et un vrai challenge d’adresse. Cette mécanique reste au cœur du gameplay, mais le studio y ajoute désormais des nouveautés : grappin, deltaplane, glissades et interactions environnementales inédites.
Coopération renforcée et gameplay évolutif
L’un des grands plaisirs de Biped 2, c’est sa dimension coopérative. Le titre a été conçu pour être joué à deux, mais il intègre désormais un mode à quatre joueurs, de quoi multiplier les fous rires et les situations imprévisibles.
Certaines énigmes reposent entièrement sur la synchronisation entre les partenaires. L’un actionne un levier pendant que l’autre maintient une plateforme, ou les deux doivent bouger leurs jambes en rythme pour franchir un gouffre. Le tout demande coordination, communication et un vrai sens du timing.
En solo, le jeu reste accessible : les deux robots sont contrôlables par le même joueur, mais l’expérience reste plus exigeante qu’à plusieurs.
Un univers coloré et apaisant
Biped 2 mise sur un ton léger et une direction artistique très colorée. Loin du réalisme, le jeu propose des environnements variés — forêts, montagnes, planètes de glace ou déserts lumineux — avec un rendu visuel simple mais chaleureux.
Chaque biome réserve ses propres mécaniques, de nouveaux obstacles et parfois même des mini-boss à résoudre par la logique ou la coopération. La bande-son, discrète mais bien intégrée, renforce cette sensation de voyage et d’exploration détendue.
Du contenu et de la rejouabilité
Le jeu propose une campagne principale jouable seul ou en coopération, mais aussi des défis chronométrés et un éditeur de niveaux. Ce dernier permet à la communauté de créer et partager ses propres puzzles, garantissant une excellente rejouabilité.
Avec la possibilité de jouer à quatre, Biped 2 s’inscrit dans la lignée des grands jeux coopératifs modernes : simple à prendre en main, mais exigeant à maîtriser.
Un jeu accessible à tous les profils
- En duo local ou en ligne : idéal pour les soirées entre amis ou en famille.
- En solo : plus technique, mais toujours amusant.
- En communauté : les niveaux créés par d’autres joueurs prolongent la durée de vie.
Le ton général reste bienveillant et accessible, ce qui en fait une porte d’entrée idéale vers les jeux de plateforme modernes.
Plateformes : PC, PS5, Xbox Series, Nintendo Switch
