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Test: Firewall Zero Hour – Un Rainbow Six en VR?

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De manière plus ou moins incognito, Sony continue d’alimenter son PSVR. Le casque de réalité virtuelle de la PS4 vient ainsi d’accueillir Firewall Zero Hour, un jeu de tir compétitif où deux équipes de 4 s’affrontent.

  • Genre: Rainbow Six Siege en moins bien (oh!) mais en VR (ah!)
  • Intérêt de la VR: Grand
  • Gerbomètre: Moyen
  • Accessoires: PSVR Aim Controller ou manette Dualshock 4 —dans les deux cas, ça répond bien

Il aurait pu se nommer SOCOM, voire même Unit 13, mais non, Sony a préféré dégainer une nouvelle licence. Appelez-le donc Firewall Zero Hour, un titre pas forcément très joli qui fait néanmoins écho au jeu: les pare-feux. Car oui, dans Firewall Zero Hour, tout se résume à ces petits boitiers: on les trouve et ensuite, on va hacker un ordinateur.

Firewall Zero Hour se concentre sur un seul et unique objectif

Il n’y a en effet qu’un seul mode de jeu où deux équipes de 4 doivent protéger ou défendre un objectif. Il ne faut donc pas espérer trouver des variantes comme « otage » ou bien « match à mort » dans ce FPS en VR. Tout est une question de sécurisation de zone dans des manches où aucun respawn n’est permis. Cela rajoute forcément un peu de tension dans les affrontements, sans même évoquer la réalité virtuelle, parfaite pour ce genre de situation.

L’immersion est ainsi totale dans Firewall Zero Hour, d’autant plus que la réalisation graphique est très soignée. Les mouvements sont entièrement libres et lents, et chacune des maps se déroule dans des environnements cloisonnés. Cela sert à la fois la technique —la distance d’affichage est réduite— et au gameplay général. A chaque recoin, on ignore ce qui va se passer et il faut donc progresser attentivement, tout en surveillant ses arrières.

La VR change la manière de voir les choses

Evoluer en groupe est fortement conseillé. On peut ainsi élaborer quelques petites stratégies avant de lancer un assaut; les grenades sont redoutables et la flash agresse véritablement les yeux. Mais dans l’ensemble, Firewall Zero Hour a un aspect très brut. On avance et on tire dès qu’on voit un adversaire. La réalité virtuelle permet néanmoins de rendre cela un peu plus excitant. Au détour d’un couloir, on penche véritablement la tête pour voir ce qui se passe. Et quand un ennemi est repéré, il faut aligner les organes de visée pour lui tirer dessus, chose loin d’être facile dans le feu de l’action.

Le tir à la hanche fonctionne aussi, de même que le tir à l’aveugle. De manière surprenante, il faut souvent plusieurs salves de balles pour mettre à terre un adversaire. Cela tranche avec cette ambiance assez réaliste qu’essaye de mettre en place le Firewall Zero Hour. Bien sûr, au corps à corps, avec un fusil à pompe, le duel ne dure qu’un fragment de seconde. On se rend néanmoins compte que cette arme est assez ridicule à utiliser en VR, le recul de l’arme étant impossible à reproduire.

Plus un Rainbow Six Light que Like

En soi, Firewall Zero Hour ressemble à Rainbow Six en VR. Les deux épousent la même philosophie sur de nombreux points. Il y a naturellement ce style simili-militaire. Les modes de jeu sont également identiques: entrainement, affrontement contre l’IA sur des maps du multi, et joutes en ligne. Il y a aussi cette même volonté de rendre chaque personnage unique grâce à des compétences exclusives. Dans le cas de Firewall, il ne s’agit pas d’accessoires mais plutôt d’atouts. Certains ont plus de munitions, d’autres une grenade supplémentaire, ou bien se déplacent en faisant moins de bruit.

Mais dans les faits, il manque à Firewall Zero Hour une profondeur de jeu. Là où un titre comme R6 mise sur la verticalité —avec le rappel—, des gadgets plus ou moins réalistes, ou la destruction des décors, Firewall est très timide. Il n’est guère spectaculaire et les interactions avec l’environnement sont extrêmement limitées. Le décor ne réagit pas aux échanges de coups de feu et on ne peut que fermer ou ouvrir des portes. Cela dit, dans Rainbow 6 Siege, il n’y a pas de porte dans les bâtiments.

S’il reste classique dans la forme comme dans le fond, Firewall Zero Hour embarque un long système de progression pour forcer les joueurs à revenir sans cesse. A chaque partie, après des temps de chargement assez fréquents, on accumule ainsi de l’XP et une monnaie virtuelle. Après avoir atteint certains niveaux, on peut débloquer de nouveaux personnages, des compétences, des armes, des accessoires pour celles-ci, différents skins…

Un système de progression trop lent

On se rend néanmoins rapidement compte que monter de niveau peut prendre un certain temps. Cela signifie aussi que plus on joue, plus on a accès à un plus large choix d’armes (pistolets, fusils d’assaut…) ou des caractéristiques uniques. Par exemple, le personnage débloqué au niveau 5 bénéficie d’une meilleure protection. Si on suppose que l’ensemble du jeu est parfaitement équilibré, cela peut être frustrant de perdre face à quelqu’un qui dispose d’armes uniquement accessibles après X heures de jeu. Enfin, en bloquant une partie de son arsenal, Firewall Zero Hour ne permet pas de varier les plaisirs avant un petit moment. Dans un jeu solo, on peut le comprendre car il faut s’assurer d’une montée en puissance. Dans un titre axé sur le multi, c’est plus gênant car il s’en dégage une forme d’injustice.

Ce qu’il faut retenir de Firewall Zero Hour, c’est qu’il réussit à fournir une solide expérience de jeu en Réalité Virtuelle. Il fait exactement ce qu’on lui demande: permettre à deux équipes de 4 de s’affronter, en disposant de mouvements libres et, si possible, en utilisant le très bon PSVR Aim Controller. C’est néanmoins un titre très classique tant dans le fond que dans la forme. Il prend aussi le risque d’être un jeu en ligne. Il lui faudra donc une communauté active pour survivre; on espère d’ailleurs que le temps d’attente dans le lobby pour lancer un match sera réduit —il est de 60 secondes pour le moment. Sa plus grande force à l’heure actuelle est d’être un jeu absolument unique sur le PSVR, surtout quand on repense au très moyen Bravo Team.

Firewall Zero Hour est développé par First Contact Entertainment et édité par Sony Interactive Entertainment. Jeu disponible en exclusivité sur PS4 depuis le 28 août 2018. Il nécessite obligatoirement un casque PSVR pour fonctionner. Ce test de Firewall Zero Hour a été fait sur une PS4 normale avec le PSVR Aim Controller et une manette Dualshock 4. PEGI 16.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

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Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?

Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».

Yoshi P jette un pavé dans la mare

Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.« 

Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.

Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.

Quel héritage pour la PS5 ?

La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

Extrait des comptes de PlayStation.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.

Une course à la puissance désuète

Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.

Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

A gauche, Cloud sur PS4. A droite, Cloud sur PS5.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.

Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…

Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.

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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

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007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.

Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.

Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond

Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.

Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :

  • Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.

  • M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.

  • De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).

Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité

IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.

Spycraft

L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.

Instinct

Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.

Gadgets de Q

Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.

Combats fluides et cinématographiques

Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.

Des missions variées

La présentation a montré deux environnements emblématiques :

  • Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.

  • Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.

Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.

Prix et bonus de précommande

Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.

007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?

Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.

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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

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Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.

C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.

Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025

A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :

  • Psychonauts 2 (PS4)
  • Stardew Valley (PS4)
  • Viewfinder (PS4/PS5)

Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.

La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.

Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.

Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.

Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.

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