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Test: PUBG (PS4) — La guerre, c’est moche

Véritable phénomène du début d’année 2017, PUBG, alors uniquement disponible sur PC, s’est vite retrouvé signé par Microsoft. L’annonce fut faite à l’E3 2017 puis la sortie sur Xbox One eut lieu en décembre de la même année. Celle-ci était accompagnée d’une exclusivité d’un an. Douze mois plus tard, elle a pris fin et PUBG est maintenant disponible sur PS4. Oui, mais dans quel état?
Sur PlayStation 4, PUBG est un spectacle de tout instant. C’est un jeu qui surprend à chaque fois que l’on lance une nouvelle partie. C’est avec une certaine émotion que l’on voit cette map du haut de son avion. Sans doute par timidité, cette carte ne dévoile ses secrets qu’à mesure qu’on se rapproche d’elle. Ce sont des blocs entiers qui s’affichent au dernier moment. Des bâtiments surgissent de n’importe où, des pièces se transforment sous nos yeux. Et que dire des textures qui paraissent parfois absentes. Bref, techniquement, sur PS4, PUBG est bien à la bourre. Ce n’est pas catastrophique, mais c’est (très) moche et pas toujours très fluide.
Pour PUBG, arriver maintenant sur PlayStation 4 est assez compliqué. Sur cette plateforme, Fortnite règne d’une main de fer. Il est en plus gratuit et sans cesse mis à jour. Mais peut-être que pour certains, un effet de lassitude se crée avec le temps. Tant mieux pour PUBG qui propose une autre approche du Battle Royale. Les règles restent les mêmes —être le dernier en vie après avoir débuté sans équipement, que ce soit en solo, en duo, ou avec 3 coéquipiers— mais contrairement à un Fortnite, PUBG lorgne du côté du réalisme. Pour comparer à d’autres Battle Royale, c’est (bien) plus hardcore qu’un H1Z1 ou un Blackout. C’est d’ailleurs le mode de Call Of Duty: Black Ops 4 qui se rapproche le plus de PUBG.
C’est injuste mais c’est comme ça. En arrivant en dernier sur PS4, la plupart des possesseurs d’une console Sony auront une petite impression de déjà vu tant PUBG a inspiré la concurrence, aussi bien au niveau de l’interface que des mécaniques. C’est pourtant lui qui est à l’origine de beaucoup de choses. Dans PUBG, chaque joueur débute sans arme. Il faut les trouver en fouillant des maisons dans lesquelles on peut aussi dénicher des gilets pare-balles, bandages, sacs à dos et accessoires pour améliorer son arsenal. A l’image du menu équipement, l’ensemble se veut complet mais aussi un peu brouillon les premières fois à cause du grand nombre d’informations affiché.
Les maps —car oui, il y en a plusieurs— sont quant à elles immenses. A l’instar des concurrents, ce sont 100 joueurs qui se donnent rendez-vous sur ces îles mélangeants plaines et villes abandonnées. A cause de la taille de ces cartes, on se sent noyé dans la masse. On ne croise pas grand monde et se déplacer prend pas mal de temps, sauf à véhicule. Le rythme est au final lent, ce qui fait écho avec le poids du personnage, la vitesse des déplacements et la longueur des parties —environ 35 minutes. Il s’en dégage aussi un petit côté laborieux. Récupérer des armes prend du temps, se mettre en sécurité aussi.
Cela dit, se mettre à l’abri après avoir entendu un tir ennemi signifie généralement que l’adversaire a raté sa cible. Dans PUBG, le Game Over apparait avoir pris deux ou trois balles dans le buffet. Le réalisme du jeu, on le retrouve donc dans la résistance des personnage, mais aussi le maniement des armes. Il y a ainsi un fort recul et il faut prendre en compte la distance qui nous sépare de la cible. Les munitions sont rares et il vaut mieux choisir son mode de tir suivant les situations. Une cible lointaine sera difficilement atteinte par une rafale de 10 balles, par exemple. Il faut dire que viser est très délicat. Ça manque un peu de réactivité, le tir à la hanche est relativement peu précis et il n’y a pas d’aide sur console. Il faut aussi noter cet aliasing et ce scintillement qui confèrent parfois au jeu une mauvaise lisibilité de l’action.
Sur PS4, PUBG se laisse difficilement approcher. A l’image de sa direction artistique, il est très froid. Quand on lui donne sa chance, il réussit néanmoins à proposer une expérience unique voire même très tactique en escouade de 4. De tous les Battle Royale, il est celui qui repose sur le gameplay le plus élitiste. Et ça a son charme. L’expérience est hardcore et de ce fait très intense. Mais il est certain qu’elle ne plaira pas à tout le monde, d’autant plus que PUBG accuse un retard technique considérable. Il ne reste plus qu’à espérer que des mises à jour importantes viendront embellir un jeu qui reste, en l’état actuel, beaucoup trop brut de décoffrage.
PUBG est développé et édité par PUBG Corp. Jeu disponible sur PC, Xbox One et PlayStation 4. Ce test de PUBG a été fait sur une PS4 normale. PEGI 16.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?
Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».
Yoshi P jette un pavé dans la mare
Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.«
Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.
Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.
Quel héritage pour la PS5 ?
La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.
Une course à la puissance désuète
Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.
Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.
Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…
Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.
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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.
Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.
Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond
Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.
Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :
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Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.
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M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.
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De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).
Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité
IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.
Spycraft
L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.
Instinct
Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.
Gadgets de Q
Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.
Combats fluides et cinématographiques
Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.
Des missions variées
La présentation a montré deux environnements emblématiques :
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Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.
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Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.
Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.
Prix et bonus de précommande
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Édition Deluxe : 79,99 € incluant :
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un accès anticipé de 24 heures,
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des skins exclusifs pour gadgets et armes,
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quatre tenues supplémentaires.
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Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.
007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?
Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.
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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.
C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.
Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025
A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :
- Psychonauts 2 (PS4)
- Stardew Valley (PS4)
- Viewfinder (PS4/PS5)
Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.
La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.
Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.
Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.
Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.