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Test: Wolfenstein Youngblood – A deux, ce n’est pas toujours mieux

Test Wolfenstein Youngblood, un FPS coop pour PS4, PC, Switch et Xbox One. Bethesda tente des choses nouvelles, avec une forte dimension RPG.

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Youngblood n’est pas Wolfenstein 3. A l’image de Cyberpilot, il prend la forme d’un spin-off à petit prix. Plus précisément, c’est un épisode de transition avant l’arrivée de ce troisième épisode, actuellement en développement. Avec Youngblood, les équipes d’Arkane et de MachineGames ont décidé de tenter de nouvelles choses: ce Wolfenstein mise à fond sur le coop et met l’accent sur une surprenante dimension RPG. Youngblood reste un FPS, mais il est clairement différent de The New Order et de The New Colossus. Et parfois, la nouveauté ne paye pas toujours.

Héros de la séries des Wolfenstein, Blazko a disparu dans Paris. Ce sont ses filles qui vont se lancer à sa recherche, et prendre les armes. Elles sont inexpérimentées, mais ce n’est pas grave. Elles feront comme tout le monde: elles apprendront à viser pour dégommer par paquet de dix des nazis lourdement armés.

Au fil de l’aventure, les deux soeurs gagnent en puissance. C’est sans doute cet élément qui permet de justifier l’apparition d’une forte composante RPG. Wolfenstein Youngblood reste un FPS très arcade mais il lorgne clairement du côté du jeu de rôle. On retrouve ainsi une barre d’XP, des ennemis qui ont un certain niveau, des compétences à débloquer, des armes à améliorer et tout un tas de statistiques. On évite néanmoins l’affichage des dégâts à l’écran.

Un level design plus élaboré, voire trop pour les ennemis

Chacune des deux héroïnes hérite d’un exosquelette, parfait pour se déplacer rapidement ou pour enchaîner les doubles sauts. Le level design de Wolfenstein Youngblood a d’ailleurs gagné en verticalité. Il est plus complexe, plus intéressant. Ce Paris ressemble presque à un Dunwall de 1980, la ville de Dishonored 2. On retrouve des raccourcis, pas mal de petits endroits planqués pour prendre à revers les ennemis. Par moment, la map ressemble presque à un mini-labyrinthe.

Malgré ces changements, l’infiltration n’est pas poussée davantage. On peut se rendre invisible, user d’un pistolet silencieux ou faire des éliminations furtives… Cela ne représente toutefois pas le gros des affrontements. Dans Wolfenstein Youngblood, on passe surtout son temps à utiliser son fusil d’assaut ou son fusil à pompe automatique.

Wolfenstein Youngblood se joue uniquement en coop (en ligne ou avec une IA alliée)
On peut avoir dans les mains deux armes de poing mais pas deux fusils à pompe.

Les ennemis ne semblent pas bien au courant de ce nouveau level design plus vertical. Les niveaux sont aussi plus ouverts et les nazis ont du mal avec la distance. En d’autres termes, l’IA est assez débile. Plus poliment, elle manque de concentration. Dès que les combats se font à courte distance, ces problèmes disparaissent en revanche. Les ennemis font très très mal et revêtent en plus une grosse armure.

Des poids lourds un peu relous

Ce système de blindage est partie intégrante du gameplay de Wolfenstein Youngblood. On recense deux types d’armure chez les ennemis. Toutes les armes n’ont pas la même efficacité selon la protection équipée. Il faut donc changer fréquemment de flingue pendant un combat. Sur le papier, c’est une bonne idée car ça permet de varier le gameplay. Hélas, dans les faits, ce n’est pas si pratique.

Quand on ouvre le menu des armes, le jeu ne se met pas en pause. Il faut donc se mettre à couvert alors que tout devrait se faire à la volée; ça nuit à la fluidité d’action. C’est surtout pénalisant sur console où on doit passer par un menu radiant, forcément moins pratique que des raccourcis clavier. On note aussi que s’équiper d’une nouvelle arme est légèrement long, ce qui a un petit impact sur le rythme. Enfin, quand deux ennemis de type différent foncent sur le joueur, on a beau tirer dans le tas, on ne fait grosso-modo de puissants dégâts que sur un.

Beaucoup de méchas à abattre dans Wolfenstein Youngblood
Le métro permet d’accéder au HUB dans les catacombes.

Ces problèmes sont mineurs, mais quand on les additionne, Wolfenstein Youngblood devient tout de suite un peu frustrants. Dans le même genre, tomber à court de munitions n’est pas si rare et il faut alors attaquer avec les mauvaises armes, ce qui rallonge artificiellement les combats. Ces derniers représentent néanmoins le point fort du jeu.

Monter pour profiter

Comme ces prédécesseurs, Wolfenstein Youngblood nous offre un gameplay arcade avec des affrontements nerveux et très dynamiques. Les déplacements sont fluides, les bruitages sont très bons et on ressent parfaitement la puissance des armes. Le côté gore du jeu a été atténué mais reste bien présent avec des têtes qui explosent à chaque headshot.

Pour pleinement profiter de ces combats, il est toutefois nécessaire de monter en niveau. Cela permet d’obtenir plus de vie, plus de protection et de débloquer des compétences indispensables comme porter les armes lourdes des ennemis. En fouillant chaque recoin, on peut aussi récupérer une monnaie virtuelle, utile pour améliorer l’efficacité de ses armes. Là encore, cela paraît presque obligatoire car les ennemis ont beaucoup trop tendance à être des éponges à balles. La magie du RPG appliquée aux FPS.

Les missions principales de Wolfenstein Youngblood se déroulent en intérieur.
Les missions principales se déroulent en intérieur.

Pour gagner en niveau, il faut faire des missions. La quête principale en compte 4, outre un prologue. C’est elle qui demande d’être bien armé et d’avoir un personnage fortement améliorée. Avant de se jeter dans la gueule du loup, il est donc conseillé de faire quelques missions secondaires. Ces dernières se révèlent hélas peu inspirée et font parfois visiter en boucle les mêmes endroits. C’est dans les Catacombes de Paris que l’on débloque de nouvelles quêtes et qu’on les valide. Il n’est pas rare, après avoir récupéré sa récompense, de se voir ensuite envoyé dans le même lieu pour accomplir grosso-modo le même objectif qu’auparavant.

Wolfenstein Youngblood semble dépassé par les événéments

Les missions principales sont quant à elles celles qui proposent le plus grand défis. Les checkpoints sont rares et les ennemis sont très coriaces. L’histoire ne décolle quant à elle qu’à la toute fin de l’aventure et laisse augurer des choses intéressantes pour Wolfenstein 3. On ignore si les deux frangines seront présentes dans cette suite. Si c’est le cas, on espère qu’elles bénéficieront d’une meilleure écriture. Il ne suffit pas de clamer qu’on est cool pour l’être: les deux soeurs sont souvent embarrassantes.

Wolfenstein Youngblood a le mérite d’essayer de nouvelles choses. Il est malheureusement assez maladroit. Son aspect RPG rend la progression bancale. Le jeu est ainsi assez compliqué au début et trop facile vers la fin. Son côté coopératif est quant à lui très classique: on flingue à deux tout ce qui bouge dans des missions qui se ressemblent presque toutes.

En cet été où les sorties jeu vidéo sont faibles, Wolfenstein Youngblood fait largement le boulot pour les amateurs de FPS coopératif; en solo, il n’est pas très intéressant, l’IA alliée étant capricieuse. Il a en plus la bonne idée d’inclure un buddy-pass dans son édition deluxe pour jouer à 2 en ligne avec un seul exemplaire. Malgré tout, en décembre prochain, lorsqu’il faudra élire les jeux de l’année, pas sûr que ce titre apparaisse en haut des classements.

PS: Un petit point sur les micro-transactions de Wolfenstein Youngblood. Des skins sont proposés pour chacune des armes. Seules une petite poignée nécessitent de passer à la caisse pour les débloquer. Les autres peuvent s’acheter contre une monnaie que l’on trouve dans le jeu. Monnaie que l’on vous conseille d’ailleurs de conserver pour améliorer vos armes. Bref, oui, il existe des micro-transactions, mais elles sont uniquement cosmétiques.

Un trailer de lancement qui contient pas mal d’images de la fin du jeu.

Wolfenstein Youngblood est édité par Bethesda et développé en collaboration par Machine Games et Arkane. Jeu sorti le 25 juillet sur PS4, Xbox One, PC et Switch. Ce test de Wolfenstein Yoingblood a été fait sur une PS4 Classique. PEGI 18.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

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Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?

Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».

Yoshi P jette un pavé dans la mare

Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.« 

Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.

Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.

Quel héritage pour la PS5 ?

La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

Extrait des comptes de PlayStation.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.

Une course à la puissance désuète

Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.

Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

A gauche, Cloud sur PS4. A droite, Cloud sur PS5.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.

Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…

Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.

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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

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007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.

Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.

Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond

Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.

Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :

  • Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.

  • M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.

  • De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).

Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité

IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.

Spycraft

L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.

Instinct

Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.

Gadgets de Q

Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.

Combats fluides et cinématographiques

Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.

Des missions variées

La présentation a montré deux environnements emblématiques :

  • Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.

  • Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.

Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.

Prix et bonus de précommande

Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.

007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?

Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.

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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

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Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.

C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.

Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025

A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :

  • Psychonauts 2 (PS4)
  • Stardew Valley (PS4)
  • Viewfinder (PS4/PS5)

Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.

La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.

Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.

Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.

Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.

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