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Metal Gear Solid V: Un an après, la douleur fantôme est toujours là

Dans une interview donnée à Polygon, Hideo Kojima indiquait en février dernier que Metal Gear Solid ne lui manquait pas et que c’en était fini pour lui de travailler sur cette série. Après tout, MGS V: The Phantom Pain a été présenté comme l’épisode qui bouclerait la boucle, celui qui viendrait mettre un point final à cette histoire entamée à la fin des années 80. Encensé par une immense majorité des critiques et récompensé par un metascore dépassant facilement les 90/100, The Phantom Pain n’en reste pas moins un épisode qui a déçu une partie des fans qui lui reprochent alors son côté incomplet et, dans une moindre mesure, de ne pas être un vrai Metal Gear.
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Alerte Spoiler! Cet article revient sur des éléments clés de toute la série Metal Gear, dont le dernier épisode Metal Gear Solid V: The Phantom Pain.
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Par le biais d’une communication rondement menée, Hideo Kojima et les équipes de Konami ont su tenir en haleine les fans de Metal Gears Solid pendant plusieurs années, à coup de démonstrations techniques du Fox Engine, extraits de gameplay mettant l’accent sur la liberté d’action, ou des bandes-annonces longues de plusieurs minutes. Même la commercialisation de Ground Zeroes, sorte de grosse démo vendue une vingtaine d’euros, n’a pas réussi à entamer l’enthousiasme des fans malgré son contenu plus que réduit. Il faut dire que cette préquelle de The Phantom Pain laissait entrevoir de belles choses, à savoir un gameplay plus souple dans un environnement ouvert —une grosse base militaire—, avant de se conclure en beauté avec une longue cinématique dévoilant la destruction de la Mother Base et le terrible accident d’hélicoptère dans lequel se trouvaient alors Miller et Big Boss. Près de dix-huit mois après Ground Zeroes, c’était au tour de Metal Gear Solid V: The Phantom Pain de sortir. Une délivrance pour des millions de fans qui s’est muée, au fil de l’aventure, en une immense frustration pour toute une partie des joueurs: TPP est un excellent jeu vidéo mais un MGS qui déçoit.
Metal Gear Solid V: The Phantom Pain pourrait être défini comme l’anti-MGS4. Ce dernier misait davantage sur ses cinématiques que sur son gameplay parfois bancal. Le premier chapitre était ainsi très cloisonné, le deuxième laissait entrevoir de bonnes choses au début puis redevenait très dirigiste, la séance d’infiltration du chapitre 3 était très rigide, le 4 proposait un gameplay classique contre des robots et le cinquième disposait d’une IA un peu trop efficace. Il y avait de bonnes séquences comme la course poursuite à moto ou tout le début en Amérique du sud avec ces zones ouvertes, mais le jeu fonctionnait surtout car il n’hésitait pas à jouer la corde de la nostalgie à chaque instant. Le retour à Shadow Moses et son lot de clins d’oeil parfois très appuyés en sont le parfait exemple, comme le fait de recroiser d’anciens personnages tels que Big Mama/Eva, Raiden version Ninja, Naomi, Rose ou Ocelot/Liquid Snake. Sous-titré Guns Of The Patriots, ce Metal Gear Solid 4 essayait aussi de tout expliquer, quitte à boucher les trous d’un scénario trop ambitieux à l’aide de nanomachines, tout en offrant des scènes parfois gênantes —ce sacré Johnny. Qu’il ait été maladroit ou pas, c’est un épisode qui apportait une conclusion à la saga, ou plutôt à l’immense chapitre Solid Snake. Il restait cependant encore beaucoup à en dire sur la série d’Hideo Kojima. Il fallait ainsi combler le gap de plusieurs années qui séparait Peace Walker et le tout premier épisode: Metal Gear.
C’était justement l’objectif de Metal Gear Solid V: The Phantom Pain, être ce lien manquant dans l’histoire, dixit Konami. Et il a échoué. Le jeu est pourtant formidable. En terme d’infiltration dans un monde ouvert, il s’agit d’une immense performance, un jeu d’une richesse inouïe. On pourrait bien sûr contre-balancer en évoquant un petit manque de verticalité par moment, l’absence de véritables missions en intérieur, des mécaniques de jeu qui favorisent un peu trop le pistolet tranquillisant, un monde ouvert qui manque de vie, ou un côté répétitif, notamment pour tout ce qui concerne les missions secondaires. Mais ces quelques reproches n’enlèveront pas à The Phantom Pain son statut de chef d’oeuvre du jeu d’infiltration. Difficile malheureusement d’être aussi élogieux lorsqu’il s’agit d’aborder son scénario.
Tout avait pourtant bien commencé avec cette intro menée tambour battant dans laquelle on retrouve Achab et Ishmaël coincés à l’hôpital, puis cette première mission visant à secourir Miller, et ensuite ce devoir de reconstruire la Mother Base. Tout rebâtir afin que la légende revienne à la vie. Avec la présence au quotidien d’Ocelot puis de Huey Emmerich, tout semblait être fait pour que cet épisode close en beauté la saga. Finalement, le scénario de Metal Gear Solid V est terriblement plat et le passage qui résume sans doute le mieux The Phantom Pain est ce tête à tête en jeep où Skullface se lance dans un immense monologue face à un Venom Snake de marbre. Le trajet en voiture étant plus long que ce discours, les équipes de Kojima combleront alors ce terrible blanc en lançant timidement Sins Of The Father, une excellente chanson qui méritait bien mieux.
Il faut dire que MGS V semble incomplet, le genre de jeu trop ambitieux que l’on aurait demandé de sortir une bonne fois pour toute après plusieurs retards et une explosion du budget. Il faudra sans doute encore attendre un bon petit moment avant que les langues ne se délient et que des personnes bien placées acceptent de parler de ce projet très coûteux pour Konami; The Phantom Pain a néanmoins réussi à devenir le jeu le plus vendu de la série —le commercialiser sur 5 plateformes en même temps à sans doute aider à cela. Cette sortie quelque peu prématurée de MGS V n’a jamais été confirmée, mais plusieurs éléments donnent cette impression. Si on se fie à d’anciens trailers, plusiers extraits sont totalement absents du jeu final. Au cours d’un développement, il est normal que les choses évoluent, mais on parle là de séquences qui semblaient importantes. Les enfants soldats apparaissaient ainsi dans de nombreuses scènes différentes et étaient même mis en avant sur des images officielles du jeu. On peut aussi penser à ce trailer, sur fond de Nuclear de Mike Oldfield, où Venom Snake s’aventure dans un village entièrement brûlé. A ce sujet, on peut se demander pourquoi les bandes-annonces de Metal Gear Solid V: The Phantom Pain contiennent autant de spoilers. La palme revenant au trailer de lancement qui révèle de long en large le Sahelanthropus, aka le vilain Metal Gear/Tank Bipède de cet épisode. Le jeu aime de toute façon dévoiler à l’avance chacune de ses surprises puisqu’il affiche au début de chaque mission tous les différents protagonistes impliqués dans la quête à venir.
- A voir également: MGS V – Le trailer « Nuclear »
« Le lien manquant dans l’histoire »
Le sentiment d’inachevé apparaît aussi à travers d’autres éléments comme l’impossibilité de retourner au Camp Omega de Ground Zeroes alors que cela avait été teasé par Konami et même dans des trailers, ou ce Battle Gear qui, malgré une jolie présentation, n’est jamais jouable. Des fichiers audios non-utilisés dans le jeu laissent entendre qu’il aurait dû être possible de le contrôler en pleine mission, ce qui aurait sans doute pu créer un problème au niveau de l’équilibrage. Le découpage en chapitre, deux pour être exact, est également des plus étranges. Le terme Acte aurait sans doute dû être privilégié et le contenu du second chapitre est extrêmement faible avec seulement une demi-douzaine de missions originales sur la vingtaine présente, les autres étant uniquement des redites du premier chapitre avec diverses conditions : ne pas se faire repérer, aucun équipement. . . Refaire certaines quêtes avec une difficulté supérieure est une bonne idée, mais dans ce cas là, il aurait fallu les placer dans un onglet à part. Les intégrer dans le tableau des missions principales rend les choses confuses, au même titre que le maintien des cinématiques, avant et après. Ce second chapitre a néanmoins le mérite d’exister.
Ceux qui possèdent l’édition collector de Metal Gear Solid V: The Phantom Pain ont en effet pu mettre la main sur un making-of qui dévoile notamment ce qu’aurait dû être l’épisode 51, tandis qu’un mystérieux Chapitre 3 apparaît dans les fichiers du jeu. Il faut bien comprendre qu’avec le jeu de base, toute une partie de l’intrigue est mystérieusement mise de côté à la toute fin de l’aventure. Eli quitte la Mother Base après avoir pris en otage un pilote d’hélicoptère, et le blondinet en profite pour emmener dans sa cavale le Sahelanthropus et une souche anglaise du parasite des cordes vocales. Un moment fort qui est finalement entièrement zappé au bout de quelques secondes. Le making-of révèle justement qu’un dénouement à cette histoire était prévu. A grand coup de cinématiques terminées à 30%, les équipes de Konami et d’Hideo Kojima expliquent les grandes lignes de cette mission 51 où, sur une île à la végétation luxuriante, l’unité XOF et Venom Snake recherchent activement Eli. Avec l’aide de Psycho Mantis, celui qui épousera plus tard le nom de Liquid Snake réussit à se débarrasser des sbires de Skull Face puis se lance dans une bataille de grande ampleur avec son Sahelanthropus contre toutes les forces armées des Diamond Dogs.
Bizarrement, ce chapitre 3 n’a semble-t-il jamais été aperçu dans les multiples trailers de The Phantom Pain. Il se dit qu’il s’agit en fait d’un DLC finalement abandonné.
Outre une mise en scène qui aurait pu être très impressionnante si on se fie aux artworks, cette mission 51 aurait surtout permis de clore l’aventure avec un véritable bossfight. Même s’il est facilement critiquable, notamment à cause de ses interminables cinématiques, MGS 4 proposait un affrontement final très réussi, bien servi par une bande-son brillante. Dans The Phantom Pain, le dernier affrontement mémorable est le Sahelanthropus à la mission 31. Puis, plus rien. Il y a bien une ou deux missions mémorables ensuite, mais si on ne compte que les boss, ces derniers sont décevants. Le combat contre Quiet est certes sympathique mais il a un côté déjà vu. Et lorsqu’il s’agit de se mesurer aux Skulls, cela peut facilement basculer du côté du pénible, sans même évoquer leur terrible manque de personnalité. Que ce soit dans MGS 1, 2, 3 ou 4, tous les antagonistes avaient une histoire plus ou moins forte —même l’unité Beauty and Beast. Là, ces Skulls ne sont guère intéressants.
La fin de Metal Gear Solid V: The Phantom Pain, c’est donc cette mission 46, la Vérité. Cette vérité qui nous apprend que l’on a vécu dans le mensonge pendant plusieurs dizaines d’heures. Le joueur —ou Venom Snake—, n’est pas Big Boss mais le Medic. Celui qui a essayé de protéger le soldat légendaire lors de la chute de l’hélicoptère quelques instants après la destruction de la Mother Base époque Ground Zeroes. Celui qui a perdu un bras et l’usage de son œil droit dans ce terrible événement. Celui qui était considéré comme l’un des meilleurs hommes de Big Boss pendant Peace Walker. Pour de nombreux fans, cette révélation n’était toutefois pas une véritable surprise, la faute à de nombreux indices donnés au cours même du jeu —le test ADN, l’IA qui ne reconnaît pas Big Boss. . .— ou lors des diverses présentations du jeu —Kiefer Sutherland qui double deux personnages en même temps.
Le fait que Venom soit le double de Big Boss et le grand vilain du tout premier Metal Gear est plutôt intéressant. Il y a sans doute là aussi une volonté d’identifier directement le joueur à Big Boss. Mais on peut se poser cette question: Venom Snake avait-il vraiment sa place dans The Phantom Pain, le dernier épisode de la série? La loyauté du Medic envers Big Boss force le respect, mais son mutisme et son côté pantin jouent en sa défaveur. D’autant plus qu’il nous prive de ce que devait être ce Metal Gear Solid V: The Phantom Pain. Qu’est véritablement devenu Big Boss après s’être réveillé de son coma? Comment a-t-il construit Outer Heaven? Tout cela est frustrant, d’autant plus que l’histoire de Big Boss aurait pu s’articuler autour de rencontres avec Frank Jaeger, Naomi Hunter et Sniper Wolf, elle qui, avant un dernier soupir, évoquait un certain Saladin dans Metal Gear Solid. On aurait même pu imaginer un jeu qui se serait achevé avec un mini-remake de MG1 avec Solid Snake en personnage principal.
Ces manques font écho à une autre absence de taille, celle de David Hayter. La voix de Solid Snake/Old Snake et de Big Boss dans MGS 3 et Peace Walker n’a pas été conviée pour ce dernier épisode. Que Kiefer Sutherland double Venom, c’est assez logique, mais pourquoi avoir également confié à Jack Bauer le doublage de Big Boss? David Hayter a sans doute payé là l’amour de Hideo Kojima pour Hollywood. Dans le passé, le créateur japonais avait déjà essayé d’embaucher des stars américaines et, pendant que des négotiations avaient lieu, David Hayter était obligé de passer par des réauditions afin de jouer Big Boss dans Snake Eater et Old Snake dans Guns Of the Patriots. Pour MGS 3, Kurt Russell, avait ainsi été approché, mais celui qui a interprété Snake Plissken dans New York 1997 et Los Angeles 2013 a préféré refuser. A l’époque, ce fut donc un échec, mais avec The Phantom Pain, Hideo Kojima a enfin réussi à attirer un acteur de prestige. Ce Metal Gear Solid V n’en reste pas moins un rendez-vous manqué. Un jeu absolument brillant, magnifié par une technique irréprochable, mais dont les promesses initiales n’ont pas été tenues selon de nombreux fans, ce qui donne alors ce goût d’inachevé à cet ultime épisode dirigé par Hideo Kojima.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.
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Officiel : Electronic Arts racheté pour plus de 50 milliards de dollars !

Le géant américain Electronic Arts a confirmé son rachat par plusieurs fonds d’investissement.
MAJ lundi 29 septembre : c’est désormais officiel. Ci-dessous, l’article original. On a simplement modifié le titre de l’article et quatrième paragraphe. Bonne lecture !
Electronic Arts est à ce jour une entreprise cotée en bourse, au NASDAQ. Sa capitalisation avoisine les 50 milliards de dollars. Et c’est justement cette somme que pourraient débourser plusieurs fonds afin de s’offrir l’éditeur de Battlefield, EA FC, Madden, Apex ou encore Les Sims.
Qui rachèterait vraiment Electronic Arts ? Et dans quel but ?
Souvent, quand on parle de rachat dans le jeu vidéo, les ogres se nomment Microsoft, Sony ou bien une entreprise de la tech’ comme Amazon. Selon les informations du Wall Street Journal et du Financial Times, les futurs acheteurs d’Electronic Arts sont tout autre. Il s’agirait de plusieurs fonds d’investissement dont Silver Lake —spécialisé dans les investissements technologiques, le PIF —le fond d’investissement public saoudien, et Affinity Partner —le fond de Jared Kushner, gendre de Donald Trump.
Cette transaction à près de 50 milliards de dollars pourrait être officialisée en début de semaine prochaine.
Le FT rapporte qu’il s’agit là d’un pari sur l’avenir. Un avenir notamment dominé par l’intelligence artificielle qui pourrait réduire les coûts de développement. Le New York Times précise que le but serait également de transformer en profondeur Electronic Arts en misant sur les Free-To-Play et les jeux mobiles. En d’autres termes, chasser un plus large public et se rémunérer à travers les microtransactions.
Il est difficile d’opérer ce genre de pivot en étant une entreprise publique —la fameuse pression des marchés. En redevenant une société privée, Electronic Arts pourrait plus librement opérer une tel changement de stratégie, sans avoir à publier des bilans financiers chaque trimestre, explique le média new-yorkais.
Le rachat d’Electronic Arts est-il une surprise ?
Ces derniers temps, les fusions et acquisitions se multiplient. On a notamment vu Microsoft racheter les éditeurs Bethesda puis Activision pour près de 90 milliards de dollars. Sony a quant à lui fait l’acquisition de plusieurs studios de développement dont Bungie pour une poignée de milliards. Dans le milieu du cinéma, Skydance s’est offert Paramount et lorgnerait désormais sur Warner Bros.
Le rachat d’Electronic Arts n’est donc pas une si grande surprise. D’autant plus qu’en 2022, des bruits de couloir disaient que l’Américain cherchait activement un acheteur. Des discussions avec Disney, Apple, Amazon et NBC Universal auraient même eu lieu, mais aucune n’aurait abouti.
Qu’est-ce que cela devrait changer ?
Pour les joueurs, le rachat d’Electronic Arts ne devrait rien changer à court et même moyen terme. EA FC, Battlefield, Apex et consorts resteront jouables sur le plus grand nombre de consoles possibles. La question se pose uniquement lorsque c’est un constructeur qui s’offre un éditeur ; on peut alors imaginer un système d’exclusivité se mettre en place.
Du côté de la direction d’Electronic Arts, on suppose que des changements auront lieu, avec quelques gros chèques pour ceux invités à partir.
Le cas Electronic Arts est intéressant. C’est un puissant éditeur, à la tête de licences très populaires. Il apparaît toutefois fragile. Il a multiplié les licenciements ces derniers temps. Certaines franchises comme Battlefield ont perdu de leur superbe ; Apex devrait connaître une refonte pour regagner en popularité ; EA FC 25 a vu une baisse de ses revenus ; et plusieurs jeux ont été annulés, dont Black Panther.
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State Of Play (24 sept. 2025) : toutes les annonces et tous les trailers dont Wolverine et Saros !

Le dernier State Of Play a notamment été marqué par le premier trailer de Wolverine et du gameplay pour Saros.
Quelques heures avant le début du Tokyo Game Show, Sony a pris la parole pour montrer essentiellement des jeux occidentaux. Comme d’habitude, ce sont les productions internes qui ont raflé la mise (Saros, Wolverine) tandis que d’autres acteurs ont tenté de se faire une place de choix. A noter également un petit point hardware avec de nouveaux accessoires, et un la très belle sélection de jeux PlayStation Plus pour octobre 2025.
Le grand résumé des tous les jeux annoncés au State Of Play du 24 septembre 2025
Saros s’offre une date et du gameplay
Saros est présenté comme une nouvelle licence mais entre nous, on a envie de l’appeler Returnal 2. Ce n’est pas une critique mais un compliment. Returnal est une merveille de gameplay, et Saros en est très proche. Que ce soit au niveau de la gestion des armes, des déplacements ou des aspects rogue-like, les deux titres sont très proches.
Mené par l’acteur Rahul Kohli, Saros sortira le 20 mars 2026.
Flight Simulator reprend son envol
En rumeur depuis un bon petit moment, Microsoft Flight Simulator 2024 a été confirmé sur PS5 pour le 8 décembre 2025. Le jeu sera également compatible avec le PS VR2 à travers une mise à jour gratuite quelque part en 2026.
Battlefield 6 la joue solo
Si la star de Battlefield 6 sera son mode multi, on ne dira jamais non à un bon mode solo. On ignore s’il sera si bien que ça mais cette bande-annonce confirme qu’il sera explosif.
Halloween vise la rentrée 2026
Le jeu Halloween de Illfonic (Predator, Vendredi 13) s’annonce longtemps à l’avance. Ce jeu d’action multijoueur sortira le 8 septembre 2026 —soit 50 jours avant Halloween.
Nioh 3 sortira en début d’année, forcément
Comme ses prédécesseur, Nioh 3 sortira en début d’année — ce sera plus précisément le 6 février 2026. Une nouvelle bande-annonce a été déployée à cette occasion.
Crimson Desert révèle enfin sa date de sortie
Après des années de retard, Crimson Desert prend enfin date : ce sera pour le 19 mars 2026. Cette nouvelle bande-annonce est toujours aussi alléchante pour ce RPG en monde ouvert qui mélange les influences.
Wolverine tranche dans le tas
Insomniac a dévoilé sa vision de Wolverine, un jeu d’action-aventure spectaculaire rappelant God Of War pour son combat violent au corps à corps, et Spider-Man pour sa mise en scène spectaculaire. Sortie prévue en fin d’année 2026.
Mais aussi… :
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- Gran Turismo 7 fêtera les 100 millions de ventes pour la franchise avec une grosse mise à jour en décembre qui fera passer le jeu en SPEC III.
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