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Metal Gear Solid V: Un an après, la douleur fantôme est toujours là

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Dans une interview donnée à Polygon, Hideo Kojima indiquait en février dernier que Metal Gear Solid ne lui manquait pas et que c’en était fini pour lui de travailler sur cette série. Après tout, MGS V: The Phantom Pain a été présenté comme l’épisode qui bouclerait la boucle, celui qui viendrait mettre un point final à cette histoire entamée à la fin des années 80. Encensé par une immense majorité des critiques et récompensé par un metascore dépassant facilement les 90/100, The Phantom Pain n’en reste pas moins un épisode qui a déçu une partie des fans qui lui reprochent alors son côté incomplet et, dans une moindre mesure, de ne pas être un vrai Metal Gear.

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Alerte Spoiler! Cet article revient sur des éléments clés de toute la série Metal Gear, dont le dernier épisode Metal Gear Solid V: The Phantom Pain.

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news_metal_gear_solid_v_un_an_apres_la_douleur_fantome_est_toujours_la_3Par le biais d’une communication rondement menée, Hideo Kojima et les équipes de Konami ont su tenir en haleine les fans de Metal Gears Solid pendant plusieurs années, à coup de démonstrations techniques du Fox Engine, extraits de gameplay mettant l’accent sur la liberté d’action, ou des bandes-annonces longues de plusieurs minutes. Même la commercialisation de Ground Zeroes, sorte de grosse démo vendue une vingtaine d’euros, n’a pas réussi à entamer l’enthousiasme des fans malgré son contenu plus que réduit. Il faut dire que cette préquelle de The Phantom Pain laissait entrevoir de belles choses, à savoir un gameplay plus souple dans un environnement ouvert —une grosse base militaire—, avant de se conclure en beauté avec une longue cinématique dévoilant la destruction de la Mother Base et le terrible accident d’hélicoptère dans lequel se trouvaient alors Miller et Big Boss. Près de dix-huit mois après Ground Zeroes, c’était au tour de Metal Gear Solid V: The Phantom Pain de sortir. Une délivrance pour des millions de fans qui s’est muée, au fil de l’aventure, en une immense frustration pour toute une partie des joueurs: TPP est un excellent jeu vidéo mais un MGS qui déçoit.

news_metal_gear_solid_v_un_an_apres_la_douleur_fantome_est_toujours_la_5Metal Gear Solid V: The Phantom Pain pourrait être défini comme l’anti-MGS4. Ce dernier misait davantage sur ses cinématiques que sur son gameplay parfois bancal. Le premier chapitre était ainsi très cloisonné, le deuxième laissait entrevoir de bonnes choses au début puis redevenait très dirigiste, la séance d’infiltration du chapitre 3 était très rigide, le 4 proposait un gameplay classique contre des robots et le cinquième disposait d’une IA un peu trop efficace. Il y avait de bonnes séquences comme la course poursuite à moto ou tout le début en Amérique du sud avec ces zones ouvertes, mais le jeu fonctionnait surtout car il n’hésitait pas à jouer la corde de la nostalgie à chaque instant. Le retour à Shadow Moses et son lot de clins d’oeil parfois très appuyés en sont le parfait exemple, comme le fait de recroiser d’anciens personnages tels que Big Mama/Eva, Raiden version Ninja, Naomi, Rose ou Ocelot/Liquid Snake. Sous-titré Guns Of The Patriots, ce Metal Gear Solid 4 essayait aussi de tout expliquer, quitte à boucher les trous d’un scénario trop ambitieux à l’aide de nanomachines, tout en offrant des scènes parfois gênantes —ce sacré Johnny. Qu’il ait été maladroit ou pas, c’est un épisode qui apportait une conclusion à la saga, ou plutôt à l’immense chapitre Solid Snake. Il restait cependant encore beaucoup à en dire sur la série d’Hideo Kojima. Il fallait ainsi combler le gap de plusieurs années qui séparait Peace Walker et le tout premier épisode: Metal Gear.

C’était justement l’objectif de Metal Gear Solid V: The Phantom Pain, être ce lien manquant dans l’histoire, dixit Konami. Et il a échoué. Le jeu est pourtant formidable. En terme d’infiltration dans un monde ouvert, il s’agit d’une immense performance, un jeu d’une richesse inouïe. On pourrait bien sûr contre-balancer en évoquant un petit manque de verticalité par moment, l’absence de véritables missions en intérieur, des mécaniques de jeu qui favorisent un peu trop le pistolet tranquillisant, un monde ouvert qui manque de vie, ou un côté répétitif, notamment pour tout ce qui concerne les missions secondaires. Mais ces quelques reproches n’enlèveront pas à The Phantom Pain son statut de chef d’oeuvre du jeu d’infiltration. Difficile malheureusement d’être aussi élogieux lorsqu’il s’agit d’aborder son scénario.

news_metal_gear_solid_v_un_an_apres_la_douleur_fantome_est_toujours_la_4Tout avait pourtant bien commencé avec cette intro menée tambour battant dans laquelle on retrouve Achab et Ishmaël coincés à l’hôpital, puis cette première mission visant à secourir Miller, et ensuite ce devoir de reconstruire la Mother Base. Tout rebâtir afin que la légende revienne à la vie. Avec la présence au quotidien d’Ocelot puis de Huey Emmerich, tout semblait être fait pour que cet épisode close en beauté la saga. Finalement, le scénario de Metal Gear Solid V est terriblement plat et le passage qui résume sans doute le mieux The Phantom Pain est ce tête à tête en jeep où Skullface se lance dans un immense monologue face à un Venom Snake de marbre. Le trajet en voiture étant plus long que ce discours, les équipes de Kojima combleront alors ce terrible blanc en lançant timidement Sins Of The Father, une excellente chanson qui méritait bien mieux.

news_metal_gear_solid_v_un_an_apres_la_douleur_fantome_est_toujours_la_2Il faut dire que MGS V semble incomplet, le genre de jeu trop ambitieux que l’on aurait demandé de sortir une bonne fois pour toute après plusieurs retards et une explosion du budget. Il faudra sans doute encore attendre un bon petit moment avant que les langues ne se délient et que des personnes bien placées acceptent de parler de ce projet très coûteux pour Konami; The Phantom Pain a néanmoins réussi à devenir le jeu le plus vendu de la série —le commercialiser sur 5 plateformes en même temps à sans doute aider à cela. Cette sortie quelque peu prématurée de MGS V n’a jamais été confirmée, mais plusieurs éléments donnent cette impression. Si on se fie à d’anciens trailers, plusiers extraits sont totalement absents du jeu final. Au cours d’un développement, il est normal que les choses évoluent, mais on parle là de séquences qui semblaient importantes. Les enfants soldats apparaissaient ainsi dans de nombreuses scènes différentes et étaient même mis en avant sur des images officielles du jeu. On peut aussi penser à ce trailer, sur fond de Nuclear de Mike Oldfield, où Venom Snake s’aventure dans un village entièrement brûlé. A ce sujet, on peut se demander pourquoi les bandes-annonces de Metal Gear Solid V: The Phantom Pain contiennent autant de spoilers. La palme revenant au trailer de lancement qui révèle de long en large le Sahelanthropus, aka le vilain Metal Gear/Tank Bipède de cet épisode. Le jeu aime de toute façon dévoiler à l’avance chacune de ses surprises puisqu’il affiche au début de chaque mission tous les différents protagonistes impliqués dans la quête à venir.

« Le lien manquant dans l’histoire »

Le sentiment d’inachevé apparaît aussi à travers d’autres éléments comme l’impossibilité de retourner au Camp Omega de Ground Zeroes alors que cela avait été teasé par Konami et même dans des trailers, ou ce Battle Gear qui, malgré une jolie présentation, n’est jamais jouable. Des fichiers audios non-utilisés dans le jeu laissent entendre qu’il aurait dû être possible de le contrôler en pleine mission, ce qui aurait sans doute pu créer un problème au niveau de l’équilibrage. Le découpage en chapitre, deux pour être exact, est également des plus étranges. Le terme Acte aurait sans doute dû être privilégié et le contenu du second chapitre est extrêmement faible avec seulement une demi-douzaine de missions originales sur la vingtaine présente, les autres étant uniquement des redites du premier chapitre avec diverses conditions : ne pas se faire repérer, aucun équipement. . . Refaire certaines quêtes avec une difficulté supérieure est une bonne idée, mais dans ce cas là, il aurait fallu les placer dans un onglet à part. Les intégrer dans le tableau des missions principales rend les choses confuses, au même titre que le maintien des cinématiques, avant et après. Ce second chapitre a néanmoins le mérite d’exister.

Ceux qui possèdent l’édition collector de Metal Gear Solid V: The Phantom Pain ont en effet pu mettre la main sur un making-of qui dévoile notamment ce qu’aurait dû être l’épisode 51, tandis qu’un mystérieux Chapitre 3 apparaît dans les fichiers du jeu. Il faut bien comprendre qu’avec le jeu de base, toute une partie de l’intrigue est mystérieusement mise de côté à la toute fin de l’aventure. Eli quitte la Mother Base après avoir pris en otage un pilote d’hélicoptère, et le blondinet en profite pour emmener dans sa cavale le Sahelanthropus et une souche anglaise du parasite des cordes vocales. Un moment fort qui est finalement entièrement zappé au bout de quelques secondes. Le making-of révèle justement qu’un dénouement à cette histoire était prévu. A grand coup de cinématiques terminées à 30%, les équipes de Konami et d’Hideo Kojima expliquent les grandes lignes de cette mission 51 où, sur une île à la végétation luxuriante, l’unité XOF et Venom Snake recherchent activement Eli. Avec l’aide de Psycho Mantis, celui qui épousera plus tard le nom de Liquid Snake réussit à se débarrasser des sbires de Skull Face puis se lance dans une bataille de grande ampleur avec son Sahelanthropus contre toutes les forces armées des Diamond Dogs.

Bizarrement, ce chapitre 3 n’a semble-t-il jamais été aperçu dans les multiples trailers de The Phantom Pain. Il se dit qu’il s’agit en fait d’un DLC finalement abandonné.

Outre une mise en scène qui aurait pu être très impressionnante si on se fie aux artworks, cette mission 51 aurait surtout permis de clore l’aventure avec un véritable bossfight. Même s’il est facilement critiquable, notamment à cause de ses interminables cinématiques, MGS 4 proposait un affrontement final très réussi, bien servi par une bande-son brillante. Dans The Phantom Pain, le dernier affrontement mémorable est le Sahelanthropus à la mission 31. Puis, plus rien. Il y a bien une ou deux missions mémorables ensuite, mais si on ne compte que les boss, ces derniers sont décevants. Le combat contre Quiet est certes sympathique mais il a un côté déjà vu. Et lorsqu’il s’agit de se mesurer aux Skulls, cela peut facilement basculer du côté du pénible, sans même évoquer leur terrible manque de personnalité. Que ce soit dans MGS 1, 2, 3 ou 4, tous les antagonistes avaient une histoire plus ou moins forte —même l’unité Beauty and Beast. Là, ces Skulls ne sont guère intéressants.

news_metal_gear_solid_v_un_an_apres_la_douleur_fantome_est_toujours_la_6La fin de Metal Gear Solid V: The Phantom Pain, c’est donc cette mission 46, la Vérité. Cette vérité qui nous apprend que l’on a vécu dans le mensonge pendant plusieurs dizaines d’heures. Le joueur —ou Venom Snake—, n’est pas Big Boss mais le Medic. Celui qui a essayé de protéger le soldat légendaire lors de la chute de l’hélicoptère quelques instants après la destruction de la Mother Base époque Ground Zeroes. Celui qui a perdu un bras et l’usage de son œil droit dans ce terrible événement. Celui qui était considéré comme l’un des meilleurs hommes de Big Boss pendant Peace Walker. Pour de nombreux fans, cette révélation n’était toutefois pas une véritable surprise, la faute à de nombreux indices donnés au cours même du jeu —le test ADN, l’IA qui ne reconnaît pas Big Boss. . .— ou lors des diverses présentations du jeu —Kiefer Sutherland qui double deux personnages en même temps.

news_metal_gear_solid_v_un_an_apres_la_douleur_fantome_est_toujours_la_7Le fait que Venom soit le double de Big Boss et le grand vilain du tout premier Metal Gear est plutôt intéressant. Il y a sans doute là aussi une volonté d’identifier directement le joueur à Big Boss. Mais on peut se poser cette question: Venom Snake avait-il vraiment sa place dans The Phantom Pain, le dernier épisode de la série? La loyauté du Medic envers Big Boss force le respect, mais son mutisme et son côté pantin jouent en sa défaveur. D’autant plus qu’il nous prive de ce que devait être ce Metal Gear Solid V: The Phantom Pain. Qu’est véritablement devenu Big Boss après s’être réveillé de son coma? Comment a-t-il construit Outer Heaven? Tout cela est frustrant, d’autant plus que l’histoire de Big Boss aurait pu s’articuler autour de rencontres avec Frank Jaeger, Naomi Hunter et Sniper Wolf, elle qui, avant un dernier soupir, évoquait un certain Saladin dans Metal Gear Solid. On aurait même pu imaginer un jeu qui se serait achevé avec un mini-remake de MG1 avec Solid Snake en personnage principal.

Ces manques font écho à une autre absence de taille, celle de David Hayter. La voix de Solid Snake/Old Snake et de Big Boss dans MGS 3 et Peace Walker n’a pas été conviée pour ce dernier épisode. Que Kiefer Sutherland double Venom, c’est assez logique, mais pourquoi avoir également confié à Jack Bauer le doublage de Big Boss? David Hayter a sans doute payé là l’amour de Hideo Kojima pour Hollywood. Dans le passé, le créateur japonais avait déjà essayé d’embaucher des stars américaines et, pendant que des négotiations avaient lieu, David Hayter était obligé de passer par des réauditions afin de jouer Big Boss dans Snake Eater et Old Snake dans Guns Of the Patriots. Pour MGS 3, Kurt Russell, avait ainsi été approché, mais celui qui a interprété Snake Plissken dans New York 1997 et Los Angeles 2013 a préféré refuser. A l’époque, ce fut donc un échec, mais avec The Phantom Pain, Hideo Kojima a enfin réussi à attirer un acteur de prestige. Ce Metal Gear Solid V n’en reste pas moins un rendez-vous manqué. Un jeu absolument brillant, magnifié par une technique irréprochable, mais dont les promesses initiales n’ont pas été tenues selon de nombreux fans, ce qui donne alors ce goût d’inachevé à cet ultime épisode dirigé par Hideo Kojima.

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Metroid Prime 4 fera-t-il passer un cap à la série de Nintendo ?

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La sortie de Metroid Prime 4 : Beyond approche à grands pas. C’est un soi un événement ; son prédécesseur, Metroid Prime 3 date de 2007. Et pourtant, il y a un risque que cet épisode passe inaperçu. Car malheureusement, depuis ses débuts, la série est boudée par le public.

En janvier 2019, Nintendo annonçait le reboot de Metroid Prime 4. Le jeu était alors en développement du côté de Bandai Namco et se voyait finalement transféré du côté de Retro. C’était un retour aux sources presque logique. Ce studio texan est en effet l’auteur de trois jeux Metroid Prime.

Rebooter un projet n’est pas anodin. Ce n’est pas un simple report comme bon nombre de jeux peuvent connaître. C’est un retour à zéro, un développement qui recommence pour repartir sur des bases saines.

Près de six ans après ce retournement de situation, Metroid Prime 4 : Beyond est enfin prêt à en découdre. Le jeu sera disponible dans 3 semaines, de premières previews sont disponibles, et les retours sont mitigés. Est-ce alors inquiétant ?

Metroid ne parvient pas à être au niveau de Mario et Zelda

Metroid est une licence culte du jeu vidéo. Mais le grand public s’en fout totalement. Cet été, la Newsletter Le Résumé Jeu Vidéo rappelait justement le paradoxe Metroid. C’est une franchise historique pour Nintendo, mais elle n’a jamais su s’imposer.

L’histoire de Metroid remonte à 1986 sur NES, la même année que The Legend Of Zelda. Metroid a alors inventé un genre —qu’on associera aux Castlevania pour devenir le Metroidvania— et repose sur une héroïne. A l’époque, c’était rare.

La série des Metroid a connu de nombreux titres, parfois en 2D, en 3D, sur portable ou consoles de salon. Mais jamais ses ventes n’ont explosé. L’épisode le plus vendu est ainsi Metroid Dread, titre sorti en 2021 sur Switch, et vendu à près de 3 millions d’exemplaires. Certes, c’est pas mal, mais si on compare à d’autres séries, c’est faible. Les Mario, Zelda et Pokémon dépassent facilement les 20 millions sur cette même machine. Luigi’s Mansion 3 a quant à lui franchi la barre des 14 millions d’exemplaires écoulés.

Metroid ne parvient pas à s’imposer et pourtant, la presse est unanime. Sur Metacritic, les premiers Metroid Prime affichent un score égal ou supérieur à 90/100. Metroid Dread est quant à lui à 88/100, ce qui reste excellent.

Metroid Prime 4 peut-il s’imposer ?

La communication autour de Metroid Prime 4 : Beyond est curieuse. Il donne parfois l’impression que Nintendo ne cherche pas à pousser ce titre. Kirby Air Riders, suite d’un jeu passé inaperçu sur GameCube, a ainsi eu droit à deux Nintendo Direct, chacun durant près d’une heure. Certes, ce Kirby est traité comme une nouvelle licence et est aidé par l’aura de Masahiro Sakurai, mais Metroid aurait pu lui aussi bénéficier de la même visibilité.

A la place, on le retrouve coincé au milieu d’autres jeux, à l’image de ce trailer qui révélait pourtant la moto et sa date de sortie. De même, on s’étonne que la trilogie Metroid Prime n’ait pas été entièrement remasterisée. Ce sont d’excellents jeux et seul le premier épisode a eu droit à ce traitement de faveur.

Des previews de Metroid Prime 4 sont tombées hier. Les retours manquent d’enthousiasme. VGC pointe notamment du doigt un side-kick imposé, du moins au cours de cette session de jeu. Miles MacKenzie —c’est son nom, serait un acolyte très bavard, essayant de temps en temps de faire de l’humour ou donnant fréquemment des indications à Samus. Le site anglais explique que cela tranche grandement avec l’esprit de la série qui repose sur l’exploration et ce sentiment d’isolation. Metroid Prime 4 semble être un jeu solide selon les dires du testeur, mais ce PNJ gâcherait l’expérience globale.

Difficile de dire ce qu’il en sera quand le jeu final sortira. Peut-être que le début est poussif mais que la suite est bien plus intéressante. Le choix d’ajouter un compagnon à Samus est en tout cas intéressant. Nintendo semble vouloir changer les règles de Metroid. Ça déplaira peut-être aux fans de la licence, mais c’est peut-être aussi comme ça que la série pourra s’ouvrir au plus grand nombre en devenant plus accessible.

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Malgré le Cloud Gaming, le PlayStation Portal ne peut remplacer la PS5

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Le PlayStation Portal a hérité d’une grosse mise à jour. Désormais, il permet de jouer à des milliers de jeux en cloud gaming. C’est une excellente nouvelle pour les possesseurs de cet accessoire qui reste malgré tout un complément à la PS5 et non un remplaçant.

Deux ans après son lancement et après une beta de plusieurs mois, le PlayStation Portal se met enfin au cloud gaming. Jusque-là, il s’agissait d’une console remote ; elle servait à se connecter à distance à sa PS5 pour jouer à des jeux PlayStation installés sur cette machine. Avec cette mise à jour gratuite, le PlayStation Portal s’émancipe et gagne en indépendance. Depuis n’importe où, avec une simple connexion internet, vous pouvez jouer à des milliers de jeux vidéo. C’est bien, mais ce n’est pas encore parfait.

Comment fonctionne le cloud gaming sur le PlayStation Portal ?

Après avoir fait la mise à jour, vous découvrirez un nouvel écran d’accueil. Le PlayStation Portal dispose alors de 3 onglets. Le premier est la lecture à distance (remote) afin de se connecter à votre PS5. Le deuxième onglet est dédié au cloud gaming avec un accès direct à un large catalogue de jeux. Et le dernier est un moteur de recherche.

Il suffit ensuite de cliquer sur l’un des jeux pour le lancer et y jouer normalement.

L’option Remote du PlayStation Portal est accessible à tous. En revanche, pour accéder aux jeux en cloud gaming, il est obligatoire de posséder un compte PlayStation Plus Premium. Il s’agit de l’abonnement le plus onéreux, celui qui coûte 151,99€ par an, soit 12,66€/mois. Il offre cette option de streaming, en plus d’un accès au catalogue de jeux dits classiques, de versions d’essai pour certains titres et la possibilité de regarder des dizaines de films Sony Pictures.

Quels sont les jeux compatibles sur le PlayStation Portal ?

Au total, plus de 2800 jeux sont jouables en cloud gaming sur le PlayStation Portal. Il s’agit à la fois de certains titres du catalogue PlayStation Plus Premium, et de certains titres de votre propre bibliothèque de jeux numériques.

Dans les faits, on retrouve des jeux PS1, PS2, PSP, PS4 et PS5. Clair Obscur : Expedition 33, Ghost Of Yotei, Helldivers 2 et Fortnite sont par exemple compatibles. En revanche, des titres comme EA FC 26, Stardew Valley ou Death Stranding 2 ne peuvent pas être joués en Cloud Gaming. Il faudra alors passer par l’option Remote.

Naturellement, les jeux en réalité virtuelle ne sont pas non plus compatibles avec le PlayStation Portal.

Pourquoi l’expérience Portal n’est pas encore optimale ? Que manque-t-il à cette console ?

Le PlayStation Portal est un excellent accessoire. La qualité de l’écran est bonne et la prise en main excellente —il s’agit en fait d’une DualSense avec un large écran au milieu. En revanche, le Portal n’est pas encore prêt à remplacer la PS5.

Comme dit plus haut, il manque encore pas mal de jeux, même si on suppose que la liste des titres compatibles augmentera avec le temps.

Autre souci, le PlayStation Store n’est pas intégré nativement au Portal. Si on souhaite acheter un jeu, il faut alors passer par son téléphone ou un ordinateur, ce qui est forcément moins pratique.

On regrette aussi l’absence de consultation de ses trophées. On peut toujours en gagner, mais impossible de voir de quoi il s’agit exactement. Dans le même genre, on ne peut regarder ceux qui nous manquent.

Enfin, la gestion des sauvegardes peut parfois nous jouer des tours. Il faudrait une option de synchronisation pour être sûr que le jeu charge notre dernière sauvegarde. Sur un titre que j’ai fini récemment, il m’a remis au début de l’aventure, et a écrasé ma sauvegarde dans le Cloud. En rallumant la PS5 et uploadant la sauvegarde présente sur la console, cela a tout corrigé. Mais cela montre qu’il est nécessaire d’avoir une PS5 à ses côtés.

Quel bilan pour le PlayStation Portal et l’option Cloud Gaming ?

Il y a des manques qui sont évidents. Mais il faut bien admettre que le PlayStation Portal est devenu encore plus intéressant. Il repose tout de même sur un joli catalogue, et jouer dessus est hyper agréable.

Si vous êtes souvent en déplacement et que vous avez un abonnement PlayStation Plus Premium, alors le Portal est un merveilleux accessoire.

En revanche, si vous n’avez jamais eu de console PlayStation, et que vous souhaitez vous y mettre à travers le Portal et un abonnement Premium, je serais moins enthousiaste, la faute notamment à pas mal de jeux récents manquants. Ce peut être une porte d’entrée intéressante, à condition de se laisser porter par la liste des jeux PlayStation Plus, et donc une sélection imposée. Elle reste toutefois alléchante avec pas mal d’exclusivités dans le lot. Mais pour jouer à des titres bien précis, vérifiez au préalable la liste des jeux compatibles avec le PlayStation Portal.

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PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer

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Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.  

Une sélection variée pour tous les profils

Stray : l’indé française qui charme

Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.  
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.

https://dai.ly/x9t7lua



EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye

Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.

Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.



Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti

Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.

À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.

Conclusion

En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.

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