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Après RAGE, Bethesda peut-il offrir une suite à Brink?

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Peut-on espérer une suite à Brink?

Avec l’annonce surprise de RAGE 2, on se dit que Bethesda est imprévisible ces temps-ci et pourrait, à terme, miser sur un Brink 2.

S’il n’y avait pas eu cette erreur de la part de Walmart, l’officialisation de RAGE 2 aurait sans doute été l’une des plus grosses surprises de cette saison pré-E3. L’épisode original est sorti à l’époque en 2011 et n’a pas connu un si grand succès. Sur Metacritic, il a ainsi hérité d’une note générale de 79/100. RAGE, c’était un bon FPS. Pas un jeu inoubliable, mais à aucun moment il ne fallait se forcer pour le finir.

Concevoir une nouvelle licence est une chose compliquée pour un éditeur. Il est plus simple de repartir d’une base déjà existante, même si elle n’est pas si connue. A y regarder de plus près, Bethesda ne possède pas tant d’IP que ça. C’est sans doute pour ces raisons que l’an passé, on a vu Prey débarquer. Il s’agissait alors d’un reboot d’un jeu sorti à l’origine en 2006. Au début des années 2010, une suite a failli voir le jour, mais entre Human Head, le studio de développement, et Bethesda, ça s’est mal passé.

Il y a une petite dizaine d’années, Bethesda a tenté de se diversifier en faisant appel à des studios externes. Il a ainsi confié les clés de Fallout: New Vegas à Obsidian. Le FPS Rogue Warrior a été chapeauté par Rebellion. Avec le studio de Brian Fargo, le méconnu Hunted: The Demon’s Forge a vu le jour. Et puis on retrouve Brink, un jeu de tir multijoueur.

Le jeu qui ne cassait pas des Brink (malgré de bonnes idées)

Brink n’a aucun lien avec ces camions blindés de billets. A la tête de ce projet, on retrouve un studio maître dans les joutes en ligne: Splash Damage. Basé en Angleterre, cette équipe était connue à l’époque pour avoir conçu l’un des meilleurs FPS jamais sorti: Wolfenstein Enemy Territory. Redoutablement bien pensé, ce jeu a ensuite eu une suite futuriste, sous le nom d’Enemy Territory: Quake Wars.

Bethesda a ensuite permis à Splash Damage de concevoir sa propre licence: Brink. Comme les jeux cités ci-dessus, il s’agissait d’un FPS. Les affrontements se faisaient principalement en ligne, en équipe et sur des maps comportant divers objectifs à défendre ou attaquer. La réalisation était datée sur console, il y avait des choix de design étranges et un manque de punch général… Mais sur le papier, Brink intégrait plusieurs bonnes idées. La personnalisation était ainsi au coeur même de l’expérience, que ce soit au niveau de son arsenal ou de son apparence —chose toujours curieuse quand on évoque un titre à la première personne.

On pouvait ainsi choisir le gabarit de son avatar, ce qui influait sur ses capacités. Un personnage léger pouvait par exemple se déplacer plus rapidement. Tout un effort particulier avait été fait sur les mouvements des joueurs. En laissant appuyer une touche, il était possible d’escalader chaque élément du décor, façon Parkour. Un système plus avancé était aussi disponible: en appuyant au bon moment, on passait plus rapidement les obstacles.

Bethesda a-t-il besoin de Brink?

Lors de sa sortie, Brink n’a pas obtenu de très bonnes critiques; il a ainsi écopé en moyenne d’une note de 70/100. Le jeu de Splash Damage a néanmoins réussi à dépasser les 2 millions de ventes. Puisque cela fait 7 ans que la licence a disparu, on pourrait croire que Bethesda l’a définitivement enterrée. Mais il y a ce cas RAGE 2: cette suite semblait impossible.

Le cas Brink est intéressant car il s’agit d’un jeu multijoueur. Or, dans ce domaine, Bethesda a un peu lâché l’affaire. Personne ne se souvient des joutes en ligne du dernier DOOM, alors qu’elles étaient plutôt sympa’. Comme son prédécesseur, Wolfenstein: The New Colossus a fait l’impasse sur un multijoueur. Quant à Quake Champions, il est uniquement sur PC et son côté élitiste fait sans doute peur. Il peine d’ailleurs à attirer les joueurs sur Steam.

Une résurrection de Brink serait donc utile à Bethesda. Après tout, les joueurs raffolent désormais des micro-transactions visant à modifier l’apparence de leur personnage. Splash Damage a également bien grandi depuis la sortie Brink. Le studio anglais a ainsi été racheté par une compagnie alimentaire chinoise spécialisée dans le poulet; elle a souhaité se diversifier et a aussi des parts dans Digital Extremes, auteur de Warframe.

Un passage en free-to-play qui interroge

Depuis ces dernières années, Splash Damage est surtout connu pour son travail réalisé sur la licence Gears Of War. Les modes multijoueur du remake de Gears 1 puis de Gears Of War 4 ont ainsi été conçus par le studio britannique. Depuis, Splash Damage travaille sur le prochain épisode, qui sera sans doute dévoilé au cours de l’E3 2018.

Enfin, on n’oublie pas que de manière plus ou moins incognito, Bethesda a passé Brink en Free-To-Play sur Steam lors de l’été 2017. Ce FPS est maintenant jouable gratuitement. Derrière ce geste ce cache peut-être l’envie de pousser les gens à découvrir cette nouvelle licence avant l’arrivée d’un nouvel épisode… On n’affirme pas qu’une suite est en préparation. On en a strictement aucune idée. Mais avec l’annonce de RAGE 2, on se dit qu’il ne serait pas si étonnant si Brink revenait un jour.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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