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E3 2019: Beaucoup de cinématiques, peu de gameplay

A l’E3 2019, les cinématiques et autres CG Trailers (images de synthèse) ont pris le dessus sur les phases de gameplay. Pourquoi?

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A l’E3 2019, on annonce beaucoup de jeux. En revanche, on refuse de réellement les montrer. Pour cette nouvelle édition du salon américain, les cinématiques et autres CG Trailer ont nettement pris le dessus sur le phases de gameplay. A croire qu’il faut cacher la vérité pour faire naître un rêve.

L’an passé, Microsoft teasait le retour du Masterchief dans Halo: Infinite. Douze mois plus tard, on espérait voir la mascotte de Xbox en action, prête à dézinguer tout le monde. On l’a finalement retrouvée dans une longue cinématique peu impressionnante.

De son côté, Bethesda avait prévenu qu’il ne montrerait ni Starfield ni The Elder Scrolls VI. Ces deux jeux doivent encore connaître un long temps de développement et n’arriveront que dans quelques années, probablement une fois que la next-gen sera bien établie. L’éditeur américain avait néanmoins deux grosses surprises dans ses valises pour l’E3: Deathloop et Ghostwire Tokyo. Il s’agit de deux nouvelles licences respectivement conçues par la branche française d’Arkane (Dishonored) et Tango (The Evil Within). On a vu chacun de ces jeux. Mais uniquement par le biais de cinématiques.

https://www.youtube.com/watch?v=zFN-lpqVsNQ
Pas de gameplay pour ce jeu français.
Ghostwire est japonais et n’a pas non plus montré son gameplay.

Chez Ubisoft, lorsqu’il s’agit de parler de Watch Dogs 3, on diffuse une bande-annonce en image de synthèse. En revanche, on l’accompagne d’une longue présentation de 10 minutes. C’est absolument parfait. On en prend plein la vue et on comprend facilement les mécaniques principales de jeu. Le Français n’est toutefois pas exempt de défauts. Rainbow Six Quarantine est attendu pour début 2020 et a refusé de se dévoiler. Il est pourtant probable que ça ressemble un peu à l’événement Outbreak de Rainbow Six Siege.

Ça a été la même chose chez Square. Marvel’s Avengers a davantage montré ses graphismes, ses visages et son contexte que son gameplay. Outriders, par les créateurs de Bulletstorm, s’est quant à lui contenté d’un CG Trailer.

Des cinématiques à l’E3 pour faire naître une forme de hype.

On pourrait citer plein d’autres exemples. Le fait est que les cinématiques ont régné sur l’E3, conférant ainsi une petite forme de frustration. Oui, ces bande-annonces sont bien jolies, mais elles ne représentent en rien les futurs titres auxquels nous jouerons.

Il y a plusieurs raisons qui poussent les éditeurs à multiplier les CG Trailers. Ces images de synthèse proposent un rendu sublime et font rêver chacun d’entre nous. Ce n’est clairement pas ce à quoi nous jouerons, mais ça pose cependant des bases. Ça donne le ton et ça éclaire sur l’ambiance générale du titre. On n’a par exemple rien vu d’Outriders mais on peut dire que ce sera un jeu de tir en coop à 3 plutôt arcade voire bourrin.

Les CG Trailers marquent souvent les esprits. C’est tout de suite plus facile pour installer une nouvelle licence dans l’esprit des gens. Ça permet aussi de faire parler alors qu’on n’a rien montré. Plus tard, il sera plus simple de reprendre la communication en montrant, pour la première fois, du gameplay. Mais attention: pas le droit de se foirer. A partir du moment où on a fait naître des attentes, il faut assumer. Et lorsque c’est réussi, le jeu en question a alors fait parler deux fois plus de lui.

Tout est une question de communication.

CyberPunk 2077 est peut-être la star de cet E3 grâce à son « cinematic story trailer » et Keanu Reeves. Du gameplay a été montré, mais uniquement pour les membres de la presse qui se sont déplacés jusqu’à Los Angeles. Ceux qui sont restés tranquillement chez eux devront patienter jusqu’en août, avec la GamesCom et la PAX.

CD Projekt s’est exprimé à ce sujet. La volonté du studio polonais est de toucher le public le plus large possible. En diffusant d’abord cette longue cinématique, il réussit à construire une forme de hype et même à intéresser de nouvelles personnes. L’E3 est une première étape, la GamesCom en est une seconde. Tout est une question de communication afin de maximiser le potentiel commercial de CyberPunk 2077.

Enfin, il y aussi un aspect économique. Il est parfois plus rentable de payer un studio tierce pour un joli CG Trailer plutôt que de demander à sa propre équipe de concevoir une bande-annonce avec des images du jeu. Ça leur ferait perdre du temps, d’autant plus que le jeu est loin d’être terminé et donc moche.

Bref, tout est une question d’argent et d’image. Il faut que ce soit joli, il faut faire rêver, il faut faire parler… Puis on peut passer aux choses sérieuses en montrant pour de vrai le jeu. C’est alors que l’on peut enfin découvrir si on a eu raison d’y croire.

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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage

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La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.

Une ambiance fidèlement horrifique

Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.

Gameplay et premières promesses

Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :

  • Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
  • On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.

Pourquoi ce jeu mérite l’attention

  • Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
  • Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
  • Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
  • Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.

Verdict

Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.

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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs

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Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.

Key Takeaways

  • Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
  • Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
  • Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
  • Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
  • Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.

Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique

Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur. 

Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante. 

Et maintenant… le multijoueur !

La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air. 

Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe). 

Pourquoi ce jeu vaut le détour

  • Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
  • Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
  • Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
  • Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.

Quelques bémols à noter

  • Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
  • Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
  • Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.

Verdict

Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.

Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.

Ma note : 7/10

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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series

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Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.

Une version console attendue

Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.

Ce qu’apporte la mise à jour 1.1

  • Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
  • Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
  • Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
  • Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide

Ce qu’il faudra surveiller au lancement

  • Fluidité & chargements sur consoles next-gen
  • Ergonomie des outils de construction à la manette
  • Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop

Verdict

Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.

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