Connect with us

Jeux Vidéo

Electronic Arts grille Take Two et rachète Codemasters

Publié il y a

le

Electronic Arts a officialisé le rachat de Codemasters alors que Take Two était en discussion avec l’éditeur anglais depuis plusieurs semaines.

Début novembre, on apprenait que Take Two était en voie de racheter l’anglais Codemasters pour 973 millions de dollars. Derrière cette acquisition, il y avait une volonté de revenir par la grande porte dans le domaine des jeux de course.

Puis hier soir, rebondissement inattendu : Electronic Arts a grillé Take Two. Le papa des FIFA, Battlefield et autre Mass Effect a agi en parfait sous-marin. Il a fait une offre de près de 1,2 milliard de dollars et celle-ci a été acceptée par Codemasters.

Les réactions d’Electronic Arts et de Codemasters

Que ce soit chez Electronic Arts ou Codemasters, on se réjouit naturellement de cette nouvelle alliance. Chez l’éditeur anglais, on dit que cette union va permettre de créer de meilleurs jeux. Andrew Wilson, le PDG de EA, explique quant à lui que cette combinaison de talents permettra de faire grandir davantage les franchises existantes. Ce sera aussi l’occasion de sortir davantage de jeux de course afin de toucher tous les fans du genre.

Avec le rachat de Codemasters, Electronic Arts s’offre Slighty Mad, un studio qui le déteste

Electronic Arts est déjà positionné dans le genre du jeu de course. Tous les deux ans environ, il sort ainsi un Need For Speed. La série tend à faire du surplace ces dernières années, mais elle continue à bien se vendre. Un nouvel épisode est d’ailleurs en développement, sans doute pour 2021.

Dans le passé, EA avait Burnout, qu’il semble avoir abandonné, et même NFS Shift. C’était un peu plus axé simulation. Ce titre n’avait pas été produit en interne. C’était Slighty Mad Studios au volant, une équipe qui a depuis été rachetée par Codemasters.

Image promotionnelle de Shift 2, un jeu EA créé par Slighty Mad. Ça, c’est quand les deux studios s’entendaient bien.

Il faut savoir qu’entre Slighty Mad Studios et Electronic Arts, ce n’est pas l’amour fou. Au contraire, l’équipe anglaise en veut terriblement à l’éditeur américain. Le développement de Shift 3 a ainsi été annulé au tout dernier moment. EA a ensuite recruté une partie des meilleurs éléments de Slighty Mad, et a essayé de récupérer toute la technologie conçue en interne par la boite anglaise.

Le studio a alors connu de grave difficultés financières : il n’avait plus de projet à l’horizon et quelques-uns de ses développeurs clés étaient partis chez EA. « Ils ont littéralement détruit notre société, ils ont essayé de nous tuer » dira ensuite Ian Bell, le patron de Slighty Mad Studios. Puis, il ira jusqu’à déclarer que « les gars de chez EA sont des connards, des gens horribles pour lesquels [il] n’a aucun respect. »

Les retrouvailles entre Electronic Arts et Slighty Mad Studios risquent d’être sympathiques. Cela dit, Ian Bell semblait surtout en vouloir à Patrick Söderlund qui a depuis quitté son poste de VP chez EA.

Quelles licences vient d’acquérir Electronic Arts grâce au rachat de Codemasters?

Codemasters est principalement connu et réputé pour ses jeux de course. Il y a parmi eux Project Cars (de Slighty Mad), la série des DiRT —dont le récent DiRT 5—, le jeu arcade GRID ou encore les F1. Cette licence n’appartient toutefois pas à Codemasters mais il en a les droits jusqu’en 2025.

En moins connu, il y a l’étrange OnRush, ou encore le très sympathique Micro Machines. Cette série ne fait toutefois plus l’actualité et son dernier épisode (2017) n’a pas fait grand bruit.

Avec le rachat de Codemasters, Electronic Arts a obtenu les droits de Operation Flashpoint.

Si on s’éloigne des sports mécaniques, Codemasters, c’est aussi Boydcount (2011), un FPS dans lequel on pouvait détruire le décor et qui était souvent désigné comme le successeur spirituel de Black… un jeu de tir produit par EA. Toujours dans le domaine des FPS, Codemasters possède la licence Operation Flashpoint. Cette franchise se présentait à l’origine comme une simulation militaire. C’était très réaliste mais en l’état, ça ferait de la concurrence à Battlefield.

Enfin, Codemasters est également détenteur des droits de Overlord, un jeu de stratégie. Son dernier épisode date de 2015. Depuis, Codemasters, s’est définitivement recentré sur les jeux de course. Il ne veut plus s’éparpiller et veut uniquement se consacrer aux domaines dans lequel il excelle. A voir si avec Electronic Arts comme nouveau propriétaire, cela changera ou pas.

Jeux Vidéo

Le streaming dans le cloud débarque sur PlayStation Portal : une révolution pour les joueurs PS5

Publié il y a

le

Dès le 6 novembre 2025, le streaming dans le cloud fait son entrée sur le PlayStation Portal, ouvrant une nouvelle ère pour les joueurs PlayStation Plus Premium.

Concrètement, il sera désormais possible de jouer à ses jeux PS5 directement depuis le cloud, sans passer par le Remote Play ni allumer sa console à la maison. Une avancée majeure pour le jeu nomade signé Sony.

Jouer à ses jeux PS5 partout, sans console allumée

Grâce à cette mise à jour, les abonnés PlayStation Plus Premium pourront profiter de leurs jeux PS5 en streaming, où qu’ils soient : à l’hôtel, dans un café ou chez un ami.

Le service permet de se connecter directement au cloud PlayStation pour lancer ses jeux, même si la PS5 est éteinte ou utilisée par un autre compte.

Des milliers de jeux compatibles dès le lancement

Dès le déploiement du service, les joueurs auront accès à une large sélection de titres compatibles avec le cloud gaming sur PS Portal, dont :

Astro Bot, Final Fantasy VII Rebirth, Fortnite, Resident Evil 4 ou encore GTA V.

Les abonnés au PlayStation Plus Game Catalog et au Classics Catalog retrouveront également plusieurs centaines de titres streamables, comme :

  • Cyberpunk 2077
  • God of War Ragnarök
  • Hogwarts Legacy
  • Sword of the Sea
  • The Last of Us Part II Remastered

Une offre colossale qui rapproche encore un peu plus Sony du cloud gaming à grande échelle.

Une interface repensée pour le PlayStation Portal

Le PlayStation Portal profite aussi d’une interface modernisée articulée autour de trois onglets clairs :

  • Remote Play : pour jouer aux jeux installés localement sur la PS5.
  • Streaming dans le cloud : pour lancer instantanément les jeux compatibles.
  • Recherche : pour trouver rapidement un titre et y accéder via QR code.

Les nouveautés à retenir

Cette mise à jour ne se limite pas au cloud. Sony ajoute aussi une série de fonctionnalités très attendues :

  • Audio 3D sur les jeux compatibles (casques Pulse Explore & Pulse Elite)
  • Verrouillage par mot de passe
  • Écran d’état réseau pour surveiller la connexion
  • Boutique intégrée pendant le streaming
  • Options d’accessibilité (lecteur d’écran, taille du texte ajustable)
  • Invitations en jeu directement accessibles depuis le menu rapide

Tout est pensé pour fluidifier l’expérience, du confort visuel à la sécurité.

Une sortie mondiale dès le 6 novembre

Le streaming cloud sur PlayStation Portal sera disponible en France et dans toutes les régions proposant PlayStation Plus Premium à partir du 6 novembre 2025, à 15h.

Les joueurs pourront alors découvrir une nouvelle façon de profiter de leur bibliothèque PlayStation, sans contrainte matérielle.

Sony franchit un cap historique avec l’arrivée du cloud gaming sur PlayStation Portal. Une avancée qui rapproche les joueurs d’un futur où la puissance de la PS5 tiendra littéralement dans la main — sans console, sans câble, et sans limite.

Continuer à lire

Jeux Vidéo

Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage

Publié il y a

le

La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.

Une ambiance fidèlement horrifique

Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.

Gameplay et premières promesses

Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :

  • Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
  • On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.

Pourquoi ce jeu mérite l’attention

  • Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
  • Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
  • Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
  • Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.

Verdict

Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.

Continuer à lire

Jeux Vidéo

Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs

Publié il y a

le

Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.

Key Takeaways

  • Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
  • Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
  • Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
  • Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
  • Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.

Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique

Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur. 

Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante. 

Et maintenant… le multijoueur !

La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air. 

Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe). 

Pourquoi ce jeu vaut le détour

  • Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
  • Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
  • Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
  • Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.

Quelques bémols à noter

  • Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
  • Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
  • Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.

Verdict

Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.

Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.

Ma note : 7/10

Continuer à lire