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Test: Onrush – L’héritage de MotorStorm et plus encore

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Notre avis sur Onrush (PS4, XB1)

Onrush signe la résurrection d’Evolution Studios. Fermée par Sony puis repêchée illico par Codemasters, l’équipe anglaise signe un jeu de course particulièrement surprenant pour son retour sur piste. A première vue, cela rappelle beaucoup MotorStorm. Mais quand on enchaine les parties, on ne retrouve pas cette tempête mécanique. Car Onrush se veut unique. Et même peut-être un peu trop.

Autant le préciser tout de suite: Onrush n’est en aucun cas le successeur de MotorStorm. Le premier trailer du jeu, lors de la Paris Games Week, laissait penser cela. Mais dans les faits, Onrush est bien différent de MotorStorm. A vrai dire, Onrush n’est pas vraiment un jeu de course. C’est plutôt un jeu d’action qui demande, en équipe, de remplir des objectifs à l’aide de véhicules à deux ou quatre roues. Il n’y a pas cette notion de ligne d’arrivée ni de podium. Avec Onrush, Evolution Studios veut faire bouger les choses et créer un nouveau genre.

Onrush: plusieurs modes pour tout bouleverser

On retrouve au total 4 modes de jeu différents. Dans Countdown, chaque équipe doit passer des portes afin de rajouter quelques secondes à son chrono’. Une fois que celui-ci atteint « 0:00 », c’est perdu. Le mode Lockdown est quant à lui l’équivalent d’un capture de zone. Il s’agit d’un grand cercle dans lequel il faut faire sa loi, tout en conduisant à toute vitesse. Pour en prendre le contrôle, il faut avoir le plus de pilotes possible dans ce périmètre. En d’autres termes, il faut éliminer tous ceux qui approchent de cet objectif.

Overdrive est quant à lui le mode de jeu d’Onrush le plus rapide. Chaque équipe doit marquer le plus de points possible. Pour ce faire, il suffit d’actionner son turbo. Simple, non? Sauf qu’il est plus difficile de piloter avec du boost. Et  chacun essaye d’envoyer en touche ses adversaires; le temps de réapparition est de 5 secondes, ce qui a un gros impact sur le résultat final. Enfin, le mode Switch d’Onrush est sans doute le plus intéressant. Tous les joueurs ont trois vies et débutent à moto. A chaque échec, un véhicule plus puissant est imposé. La survie devient de plus en plus compliqué et l’ensemble est aussi stratégique que dynamique.

Quand Onrush ressemble à des jeux comme… Overwatch

Ce qu’il faut comprendre, c’est que Onrush est un véritable jeu d’équipe. Il ressemble d’ailleurs beaucoup à ces jeux de tir compétitif. A sa façon, c’est un hero-shooter. On retrouve au total 8 types véhicules, tous aux caractéristiques différentes. Tous ces bolides ont en effet accès à des capacités plus ou moins uniques. Une fois sa jauge de Rush à 100%, la moto Blade peut dresser une ligne de feu. Le 4×4 Dynamo recharge quant à lui la jauge de turbo de ses amis. Enfin les très puissants Enforcer et Blackout peuvent respectivement protéger les alliés et aveugler les adversaires. Se retrouver face à un écran flou est assez frustrant. Cette attaque parait même un peu déséquilibrée car trop efficace.

Il y a une forme de complémentarité entre les véhicules. Pour chaque mode de jeu, on ne choisira pas forcément les mêmes classes. Et pour ceux qui jouent en équipe, il est possible de mettre au point des stratégies. Au final, Onrush a un côté très moderne; il ne lui manque plus qu’un mode battle-royale et une vision détective. Cette impression « so 2018 » est renforcée par cette caméra plantage (killcam) et les options de personnalisation. De nombreux skins pour les véhicules sont ainsi à disposition, au même titre que des pierres tombales (quand on se fait dégommer). On recense aussi 12 pilotes. Tous ont des tenues et figures (en moto) différentes, ainsi que des célébrations diverses et variées.

Ça été l’occasion pour Evolution Studios d’introduire un système de progression à base d’XP et de loot boxes. Impossible de dire au moment de la publication de ce test si des micro-transactions sont implantées dans Onrush. Il y a bien en revanche une monnaie virtuelle qui permet, dans l’ordre souhaité, de débloquer ces éléments cosmétiques. C’est notamment en montant de niveau qu’on gagne ces précieuses piécettes.

Des circuits intéressants rappelant un peu MotorStorm

Pour mieux comprendre les règles nouvelles de Onrush, le mieux est de se lancer dans le mode solo, également jouable en coop en ligne. On enchaine alors pendant une poignée d’heures les courses où les objectifs varient toujours: défoncer X adversaires, réaliser X saltos, utiliser telle capacité spéciale X fois… Ce mode solo présente de manière très didactique chaque mode de jeu et chaque classe de véhicule. Il en va de même pour les 12 maps. Elles sont introduites au fur et à mesure, ce qui permet de découvrir les quelques subtilités de celles-ci.

On a affaire à des pistes très larges qui hébergent souvent plusieurs chemins différents. Ce n’est pas MotorStorm mais ça reste très bien. Dans un mode comme Countdown, où des portes apparaissent sur le circuit, on déniche souvent des chemins cachés. Ces cartes regorgent aussi de petits tremplin, d’impressionnants sauts et d’environnements très variés.

Visuellement, Onrush réussit parfois à proposer de sublimes passages, à 60FPS qui plus est. En temps normal, le jeu reste mignon. Evolution Studios a également inclus une météo dynamique, un cycle jour-nuit, et même des saisons. Sur le papier, cela est génial car cela apporte des variations très appréciables. Mais au niveau de la conduite, cela ne change pas grand chose. On note également que jouer de nuit, avec une forte pluie rend l’expérience pénible car illisible. Le jeu a également tendance à abuser de certains effets visuels qui surchargent l’écran.

Onrush, un jeu de poseur

Il est bien plus intéressant de jouer à Onrush sous un magnifique soleil. C’est là qu’on perçoit de la meilleure des façons cet incroyable spectacle où 24 véhicules multiplient tonneaux, sauts et takedowns. Il y a en effet deux équipes de six pilotes et 12 poseurs. Ces derniers sont neutres et sont contrôlés par l’ordinateur. Ils sont uniquement là pour la déco’ et se faire dégommer. Le principe même d’Onrush est de toujours utiliser le boost. Mais avoir du turbo, cela se mérite. Il faut multiplier les figures, prendre des tremplins, ou bien se débarrasser des adversaires —principalement les poseurs. Bref, c’est hyper dynamique et il se passe toujours quelque chose à l’écran.

Les poseurs sont là pour aider et accompagner le joueur. Ceux qui sont en tête continuent ainsi de voir des adversaires et peuvent se faire du boost. Au contraire, ceux qui sont parmi les derniers sont automatiquement téléportés dans le peloton. Le but est de toujours être au coeur de l’action, ce qui est assez déstabilisant les premières fois. On note aussi que les meilleurs pilotes ne sont pas vraiment récompensés; il n’y a pas de véritable satisfaction à être en tête. On le redit, Onrush n’est pas vraiment un jeu de course. La conduite manque d’ailleurs de finesse, de subtilité, avec des véhicules plutôt lourds qui collent à la route.

Les sensations proposées par Onrush ne sont pas liées au volant. Elles proviennent de ce besoin de prendre des risques pour remplir les objectifs et de ce sentiment de danger permanent. On peut se faire attaquer par derrière, mais aussi par devant, à cause de certaines capacités spéciales. On n’oublie pas non plus qu’il faut faire attention à ce qui se passe au dessus. L’une des caractéristiques même du jeu, ce sont ces smashs aériens; en mettant le turbo dans les airs, le véhicule s’écrase violemment au sol, terrassant tous les adversaires sous ses roues. Réaliser ce genre d’élimination après avoir enchainé dans les airs deux tonneaux (scriptés) est absolument jouissif.

La ruée vers l’or?

Onrush n’a pas la plastique de Driveclub. Il n’a pas non plus l’excellent level-design de MotorStorm ou sa conduite arcade violente et profonde. C’est un jeu hybride qui essaye de créer un nouveau genre. L’absence de courses classiques (et de contre-la-montre) reste préjudiciable. Cela donne presque l’impression que le jeu est incomplet; il lui manque en fait le basique des jeux de course. C’est comme si Onrush n’embarquait que des modes bonus.

Peut-être est-ce simplement un problème de temps. Onrush a été conçu en seulement deux années. Pendant ce laps de temps, Evolution Studios a notamment dû créer un nouveau moteur et, pour la première fois, faire un jeu multi-plateforme. Cela n’a pas empêché l’équipe anglaise de proposer une interface réussie, un mode photo complet, des conseils en vidéo ou bien une option permettant de modifier l’affichage du jeu. Ceux qui privilégient la résolution choisiront le 30FPS. Au contraire, ceux qui ne jurent que par la fluidité opteront pour le 60FPS.

Il y a bien quelques regrets. Outre un mode course classique, on aurait par exemple aimé une caméra positionnée sur le capot du joueur, pour une meilleure sensation de vitesse. Onrush est toutefois amené à évoluer. C’est clairement un jeu qui peut entrer dans la catégorie des Games As A Service, avec du nouveau contenu à rythme régulier. Le jeu en ligne avec classement ouvrira par exemple prochainement ses portes. On suppose que d’autres éléments sont prévus. Mais pour ça, il faudra que les joueurs acceptent cette mini-révolution qu’est Onrush: un jeu d’action en équipe avec des véhicules, très arcade, très dynamique, très intense, très spectaculaire mais surtout très différent.

Onrush est édité par Codemasters et développé par Evolution Studios. Jeu disponible le 5 juin sur PS4 et Xbox One. Une version PC est également en préparation. Ce test de Onrush a été fait sur une PS4 ‘normale’. PEGI 12.

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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage

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La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.

Une ambiance fidèlement horrifique

Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.

Gameplay et premières promesses

Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :

  • Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
  • On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.

Pourquoi ce jeu mérite l’attention

  • Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
  • Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
  • Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
  • Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.

Verdict

Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.

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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs

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Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.

Key Takeaways

  • Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
  • Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
  • Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
  • Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
  • Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.

Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique

Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur. 

Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante. 

Et maintenant… le multijoueur !

La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air. 

Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe). 

Pourquoi ce jeu vaut le détour

  • Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
  • Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
  • Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
  • Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.

Quelques bémols à noter

  • Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
  • Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
  • Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.

Verdict

Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.

Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.

Ma note : 7/10

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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series

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Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.

Une version console attendue

Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.

Ce qu’apporte la mise à jour 1.1

  • Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
  • Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
  • Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
  • Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide

Ce qu’il faudra surveiller au lancement

  • Fluidité & chargements sur consoles next-gen
  • Ergonomie des outils de construction à la manette
  • Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop

Verdict

Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.

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