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Killzone a-t-il encore un avenir sur PS4 ou PS5?

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Le 22 novembre 2013, pour accompagner le lancement de sa PlayStation 4, Sony dégainait Killzone Shadow Fall. L’absence de numéro dans le nom du jeu et l’introduction de nouveaux héros donnaient l’impression qu’il s’agissait presque d’un reboot. Ou bien bien d’un nouveau départ pour une licence qui, malgré de jolies ventes, n’a toujours pas connu de nouvel épisode depuis 6 ans. Que faut-il comprendre alors? Que la franchise Killzone n’a aucun avenir? Cela est bien loin d’être évident.

En 2004, alors que la PlayStation 2 connait ses meilleures heures, Guerrilla Games sort Killzone. Ce dernier a nécessité près de quatre années de développement et a entièrement été financé par Sony. A l’origine, Killzone n’était pas un projet important pour le japonais qui avait alloué à ce titre un tout petit budget. Avec le temps, Sony a notamment revu ses ambitions à la hausse pour ce FPS et lui a donné les moyens d’être un jeu AAA. En d’autres termes, il s’est transformé en blockbuster aux gros moyens, positionné comme le concurrent de Halo, la franchise star de la Xbox.

Killzone 2 proposait une excellente incroyable.
Oui, l’image est retouchée mais Killzone 2 était bien une véritable claque graphique à l’époque.
Killzone 2: une légende née d’une mauvaise communication

A sa sortie, en novembre 2004, Killzone est loin de faire l’unanimité. Il repose sur une bonne idée —3 perso’ pour 3 approches différentes— et une direction artistique inspirée de Jin-roh qui dénote. Son manque de pêche et sa technique défaillante lui sont toutefois reprochés. Cela n’a pas mis fin à l’histoire d’amour entre Sony et Guerrilla Games. Au contraire, celle-ci est renforcée. Fin 2005, le constructeur japonais rachète le studio néerlandais, et Killzone 2 débute son développement.

On se souvient de cette vidéo, diffusée lors de l’E3 2005. Certaines personnes de chez Sony ont rapporté qu’il s’agissait d’une démo en temps réel. Ce n’était pas du tout cas. Il s’agissait d’un target-render, une sorte de vision de ce que devait être la suite de Killzone sur PlayStation 3, et qui était uniquement destiné à un usage interne. Deux ans plus tard, à l’E3 2007, Killzone 2 réapparait avec une séquence proche de celle que l’on avait vu autrefois. Mais cette fois-ci, ça tourne bien sur PS3. Sur de nombreux aspects, ce trailer de gameplay n’a rien à envier au target render. Cela a un peu forgé la légende de cette série: un rendu visuel époustouflant.

Ceci est un target render et non un trailer de gameplay.

Killzone 2 s’appuyait aussi sur un gameplay lourd et un système de couverture ingénieux, pour un résultat intense et spectaculaire. Un mode multi était également présent. Si beaucoup aimaient s’affronter sur des maps minuscules, c’est bien lorsqu’il visait grand que le gameplay de Killzone 2 resplendissait. Avec son système de classe et ses objectifs variés qui changeaient au fil de chaque partie, ce mode multi était très intéressant sur des cartes comme Marché de Salomon qui autorisait des affrontements en 16v16.

Killzone, la vitrine technologique des PlayStation

Guerrilla Games a ensuite logiquement enchainé sur Killzone 3. Si le second épisode devait mettre en avant la puissance graphique de la PS3, cet opus servait d’ambassadeur pour la 3D et le PlayStation Move. Killzone 3 reposait grosso-modo sur la même formule que son prédécesseur. Il était un peu plus dynamique mais aussi bien plus simpléfié, donc moins intense. Son multi introduisait quant à lui des mechas et favorisait les combats rapprochés sur des maps plus petites. Bref, il était moins impressionnant et intéressant que Killzone 2, et cela s’est ressenti sur ses notes légèrement inférieures. (84 contre 91)

Killzone Shadow Fall, le dernier épisode majeur de la série.

Sony s’est toujours servi de la franchise Killzone pour faire briller ses consoles. Même avec ses portables ça a été le cas; Liberation et Mercenary sont respectivement sortis sur PSP et PSVita. Lorsque Sony dévoile la PlayStation 4 en février 2013, c’est Killzone Shadow Fall (et Driveclub) qui est choisi pour montrer les prouesses de cette machine. Il est même le seul ‘gros’ jeu Sony présent au line-up de la console; on notera néanmoins que ce sont les jeux tiers qui se sont surtout vendus.

Horizon est la priorité de Guerrilla Games mais une seconde équipe aurait été créée

Dans notre test de Killzone Shadow Fall, nous évoquions à l’époque un titre plutôt bon mais loin de révolutionner le genre. Après la sortie de ce jeu, Guerrilla a pu se concentrer pleinement sur un jeu dont la pré-production avait commencé depuis un bon bout de temps : Horizon Zero Dawn. Ce dernier a vu le jour en mars 2017 et a été un immense succès, tant critique que commercial; c’est probablement le jeu Guerrilla qui a le mieux marché. Si rien n’est vraiment officiel, tout laisse à penser que le studio bosse actuellement sur Horizon 2 pour la PlayStation 5. Cela signifie-t-il donc que Killzone est mis au placard? Le fait est qu’on en sait rien et qu’il existe des raisons de croire que Killzone puisse ressortir de son cachot.

Horizon Zero Dawn: une nouvelle licence qui a conquis la presse et les joueurs.

On suppose par exemple qu’une seconde équipe a été mise en place au sein de Guerrilla. Le studio prévoit d’ailleurs de déménager —tout en restant à Amsterdam— et souhaite agrandir ses effectifs. Aux dernières nouvelles, on recense deux Game Directors au sein de Guerrilla. Il y a naturellement Mathijs de Jonge, responsable de Killzone 2/3 et de Horizon, et puis Simon Larouche. Ce dernier a débarqué à Amsterdam il y a peu de temps. Avant de retourner en Europe, il était Game Director sur Rainbow Six Siege. On rappelle le principe de ce FPS: un hero-shooter avec uniquement du multijoueur et des décors que l’on peut détruire. Et avant de faire une longue pige au sein d’Ubisoft, Simon Larouche était Senior Designer sur le multi de… Killzone 2.

Son CV parle pour lui: il est spécialisé dans les jeux de tir. La logique voudrait donc qu’il soit donc à la tête d’un FPS. Il est impossible d’avoir plus de détails sur ce projet dont on ignore finalement tout. Reprendre le nom de Killzone serait intéressant car c’est une franchise bien établie avec une identité visuelle forte. Et Sony a besoin d’un FPS haut de gamme.

Sur PS4, Sony a plus misé sur le solo que multi

Bien sûr, on pourrait se dire que Sony a besoin d’un Killzone pour contrer Halo. Après tout, sur PS3, il y avait ce duel, puis celui entre Gears Of War et Uncharted, et enfin Forza Motorsport qui était opposé à Gran Turismo. Sur PS4, ces affrontements n’ont pas eu lieu d’exister. Chaque acteur a misé sur ses propres forces, sans se soucier de l’autre. Sony, comme chacun, a néanmoins besoin de proposer une offre d’exclusivités variée. Et quand on y regarde de près, on se rend compte que les FPS ont disparu du catalogue First Party du Japonais. Ni Resistance ni Killzone n’ont pointé le bout de leur canon ces 5 dernières années. Des jeux d’action à la narration poussée, oui, il y en a beaucoup, mais des FPS, aucun.

Plus intéressant, c’est dans le multi en ligne que Sony est aussi absent. Ses plus gros succès sont des jeux comme Spider-Man, God Of War ou Uncharted 4. Les prochains gros titres du Japonais sont Death Stranding, Ghost Of Tsushima et The Last Of Us: Part II. Le jeu de Naughty Dog devrait hériter d’un mode multi, à l’instar de son prédécesseur, mais c’est son solo qui sera son intérêt principal. Dans sa longue présentation, Ghost s’est dévoilé sous la forme d’un jeu solo. Quant à Death Stranding, dont le moteur est celui de Horizon, on sait qu’il est question de connexion entre les joueurs. Tout cela est néanmoins bien flou, à l’image même de ce titre dont on ne comprend pas grand chose à l’heure actuelle.

Comme d’autres, Sony a besoin de miser sur le Games As A Service, de retenir les joueurs sur ces propres titres et donc sa console. Est-ce que Killzone peut être ce genre de jeu? Oui, à condition de se réinventer et de trouver, pour de bon, sa voie.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

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Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?

Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».

Yoshi P jette un pavé dans la mare

Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.« 

Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.

Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.

Quel héritage pour la PS5 ?

La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

Extrait des comptes de PlayStation.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.

Une course à la puissance désuète

Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.

Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

A gauche, Cloud sur PS4. A droite, Cloud sur PS5.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.

Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…

Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.

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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

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007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.

Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.

Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond

Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.

Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :

  • Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.

  • M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.

  • De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).

Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité

IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.

Spycraft

L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.

Instinct

Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.

Gadgets de Q

Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.

Combats fluides et cinématographiques

Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.

Des missions variées

La présentation a montré deux environnements emblématiques :

  • Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.

  • Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.

Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.

Prix et bonus de précommande

Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.

007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?

Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.

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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

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Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.

C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.

Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025

A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :

  • Psychonauts 2 (PS4)
  • Stardew Valley (PS4)
  • Viewfinder (PS4/PS5)

Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.

La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.

Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.

Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.

Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.

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