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La genèse de PlayStation All Stars Battle Royale

L’idée d’un Smash-Bros version Sony a souvent germé dans la tête des joueurs et il aura finalement fallu attendre la fin de vie de la PlayStation 3 pour en avoir un: PlayStation All Stars Battle Royale (PSASBR). Un titre à rallonge pour un jeu raillé par certains comme n’étant qu’une simple copie de Smash-Bros. Heureusement, le titre développé par SuperBot a aussi ses propres mécaniques de gameplay. Mais, au détour du stand de Sony au Paris Games Week, nous nous sommes plutôt intéressés à sa création en recontrant Daniel Maniago, community manager à SuperBot.
« Le développement de PlayStation All-Stars Battle Royale a commencé il y a deux ans » nous indique Daniel, dans une des allées du Paris Games Week, à quelques centimètres des bornes faisant tourner PSASBR. Mais avant de partir sur le concept que l’on connait maintenant, SuperBot visait à l’origine un style bien différent. « Nous voulions créer un jeu de capture de drapeaux en 4 contre 4. Nous avions même créé les niveaux. Mais nous nous sommes rendus compte que le meilleur moyen pour mettre en avant les personnages était d’en faire un jeu de combat avec 4 personnages simultanément à l’écran. » Et à l’image du line-up de fin d’année de Sony (LBP Karting, Wonderbook, Sports Champions 2 . . .) Battle Royale recherche le côté convivial du jeu en multi entre amis. « On y joue sur son canapé chez soi avec ses proches, ou bien en ligne, que ce soit sur sa Vita ou sa PS3. »
PlayStation All-Stars Battle Royale est le premier jeu de SuperBot Entertainement. Un studio créé spécialement à cette occasion, et rattaché à Santa Monica Studio (God Of War) et qui « comprend de nombreux vétérans de l’industrie du jeu vidéo, tous des fans de jeux de combat. » Cependant, il se mumure qu’au commencement, Naughty Dog avait été approché pour développer ce jeu. « Une information erronée » sourit Daniel Maniago, « une simple plaisanterie de notre président. »
L’histoire de PlayStation All-Stars Battle Royale est aussi très mouvementée. « Nous avons fait l’officialisation du jeu en avril. » Pourtant, nous vous en parlions déjà il y a maintenant un an après les révélations fracassantes du site PaulGaleNetwork.com, photos à l’appui. « Nous avons des fans qui aiment partager certaines informations. . . » glisse-t-il.
Mais c’est lors de la diffusion de la beta cet été que les fuites se sont accélérées. En effectuant quelques recherches dans les fichiers de la démo, des internautes ont révélé une grande partie du casting final, dont Raiden version Revengeance. Ce dernier a en plus vu sa vidéo de présentation apparaitre sur le net quelques jours avant sa date initiale, ce qui a un peu froissé Kojima Productions et Platinum Games, comme le révèle cette interview par GameTrailers à partir de la deuxième minute. Le community manager admet alors qu’il « y a peut être eu quelques erreurs de [leur] côté. » Cela a ainsi anéanti quelque peu les effets de surprises et les annonces ont pour ainsi dire confirmé ce que l’on savait déjà. Elles se sont aussi multipliées à la fin août, avec la révélation de pas moins de 8 personnages, laissant ainsi le TGS orphelin de toute présentation de nouveaux combattants. Daniel tempère alors: « Nous avons profité du Tokyo Game Show pour montrer de nouveaux niveaux, comme celui de LocoRoco. » Soit.
Avec 20 personnages dans les startings blocks, le casting de PlayStation All-Stars Battle Royale est bouclé. Comme on pouvait s’en douter, de nouveaux protagonistes arriveront après la sortie du jeu sous la forme de contenus téléchargeables « Nous prévoyons d’assurer un suivi du jeu après son lancement le 20 novembre, que ce soit en terme de niveaux ou bien de personnages » confirme Daniel Maniago, tout en ajoutant que 14 arènes seraient incluses dès le départ.
Si Nintendo a Mario, et Microsoft a Masterchief, Sony a longtemps semblé refuser d’avoir une mascotte. L’exemple le plus flagrant se retrouve avec Naughty Dog qui, après avoir créé avec un immense succès Crash Bandicoot, est passé à Jak, puis à Nathan Drake en trois générations de console. Il faut dire qu’à l’époque où la PS1 et la PS2 dominaient le marché, de nombreux héros, souvent d’éditeurs tiers, tels que Rayman ou Lara Croft, étaient fortement liés au constructeur japonais. Depuis, les choses ont bougé et les exclusivités se font très rares. PSASBR sera ainsi l’occasion de remettre sur le devant de la scène des personnages quelque peu oubliés, provoquant parfois un grand écart générationnel et des duels suprenants. « Ça fait justement partie du charme du jeu. Drake vs Kratos vs Fat Princess vs Parappa The Rapper. . . Nous voulions mélanger les genres. »
Nul doute que le jeu servira aussi pour mesurer la popularité d’anciens héros partis en retraite anticipée. Une forme de seconde chance en fin de compte, à l’image de Nariko qui, après un épisode n’ayant guère convaincu la critique et qui a vu sa suite tout simplement annulée, fera tout pour saisir cette opportunité. En fait, SuperBot s’est focalisé sur deux critères pour composer sa dream-team. Tout d’abord les personnages les plus icôniques et préférés du grand public. Et deuxièment, ceux qui seraient intéressants à intégrer. C’est ainsi que par son style de combat, Nariko a su convaincre SuperBot, nous explique Daniel. Mais si le développeur américain a ratissé large, certains noms manquent encore à l’appel. « Nous sommes toujours en pleine négociation avec les ayants-droits pour une intégration dans le jeu. » Lesquels? On ne le sait pas encore mais Crash pourrait être l’un des DLC, tant sa popularité reste grande aujourd’hui. Mais la décision finale reviendra à Activision, propriétaire du personnage.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?
Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».
Yoshi P jette un pavé dans la mare
Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.«
Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.
Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.
Quel héritage pour la PS5 ?
La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.
Une course à la puissance désuète
Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.
Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.
Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…
Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.
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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.
Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.
Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond
Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.
Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :
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Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.
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M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.
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De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).
Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité
IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.
Spycraft
L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.
Instinct
Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.
Gadgets de Q
Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.
Combats fluides et cinématographiques
Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.
Des missions variées
La présentation a montré deux environnements emblématiques :
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Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.
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Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.
Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.
Prix et bonus de précommande
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Édition Deluxe : 79,99 € incluant :
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un accès anticipé de 24 heures,
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des skins exclusifs pour gadgets et armes,
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quatre tenues supplémentaires.
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Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.
007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?
Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.
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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.
C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.
Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025
A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :
- Psychonauts 2 (PS4)
- Stardew Valley (PS4)
- Viewfinder (PS4/PS5)
Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.
La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.
Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.
Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.
Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.