Manga
Manga : The Arms Peddler – Notre avis

Eh bien ! Un petit moment qu’on l’attendait ce tome 11 d’Übel Blatt ! Près de deux ans, pour être précis. Oui, ce manga a bien un rapport avec celui dont on parle aujourd’hui. Car plus encore que la suite de cette excellente série d’Etorouji Shiono (que je ne saurais que trop vous recommander), ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est le premier tome de cette nouveauté qu’Übel Blatt entraîne dans son sillon : The Arms Peddler, un seinen signé Kyoichi Nanatsuki et Night Owl. Alors que Ki-oon nous a fait une bien jolie promo de cette nouvelle série, c’est avec force de références à son illustre prédécesseur que l’éditeur nous invite à lire ce premier volume : publiée au Japon dans le même hebdomadaire qu’Übel Blatt, The Arms Peddler serait ainsi une nouvelle « référence de la dark-fantasy » à découvrir de toute urgence… Est-ce réellement le cas ? Eh bien oui. Plus de détail dans ce qui suit !
Dans le paysage dévasté d’une Terre post-apocalyptique, la famille du jeune Sona Yuki fait une bien mauvaise rencontre et finit entièrement massacrée. Sa mère, son père, sa soeur… Ils meurent tous, sauf le jeune garçon que les ravisseurs ont décidé de laisser en vie afin de laisser une trace de leur cruauté aux yeux de ce monde sans pitié. Sona aurait du mourir… Si Garami, une marchande d’armes aussi belle que froide n’avait pas passé un marché avec lui : soit elle lui sauve la vie et il devient son esclave en attendant de rembourser sa dette de 100 pièces d’or, soit elle le laisse sur place, mourir comme un chien. Guidé par la soif de venger sa famille, le jeune Sona accepte de survivre dans ce monde où les créatures fantastiques et terrifiantes côtoient les zombies et dans lequel une mystérieuse guilde de puissants marchands d’armes semble décider du destin des hommes…
Bienvenue en enfer…
Pour une fois, allons droit au but : The Arms Peddler est une véritable réussite. Évidement, ce léger superlatif est à prendre avec autant de recul que pourront le permettre la qualité des tomes à venir, mais il semblerait que le succès soit d’ores et déjà tout tracé pour cette nouvelle série de l’écurie Ki-oon. On peut déjà compter parmi ses fans les grands Kentarô Miura (Berserk) ou encore Hiroya Oku (Gantz), ce qui n’est pas rien !
Premier détail qui fait la différence : le dessin de Night Owl (l’un des membres du duo 28Round, auteur de Over Bleed, dont on a déjà parlé ici) et notamment le character design de folie des différents personnages que vous croiserez tout au long de ce premier tome. A commencer par la belle Garami, dont on ne peut que tomber sous le charme lors de sa première apparition. Le mystère qui entoure son caractère froid et si peu enclin à l’empathie ajoute encore à son charisme sans faille et sa dégaine de Calamity Jane post-apocalyptique. Les autres membres du casting à faire leur apparition lors des différentes rencontres de Garami et Sona profitent également d’un stylisme très appréciable (notamment le très classieux Général Schran, ou même Graga le Garon et ses airs de Kimahri dans Final Fantasy X…).
Autant que les personnages, c’est également tout l’univers de The Arms Peddler qui vaudra le coup d’œil. On appréciera donc ce monde chargé d’un lourd passé que l’on attend impatiemment de découvrir, tout comme son bestiaire recherché, entre ses chevaux zombies et autres corbeaux spectraux ou même un Dieu de la Pluie, proprement remarquable de créativité. Les différentes aventures s’enchaînent le plus naturellement du monde alors que nos deux héros arpentent une lande dévastée, qui vous rappellera aussi bien Mad Max (l’auteur Kyoichi Nanatsuki revendique d’ailleurs haut et fort l’influence du cinéma occidental) que le désormais classique Ken le Survivant.
Côté scénario, ce premier tome est également d’une remarquable efficacité. Si l’on pense que la vengeance de Sona sera le principal sujet du début de cette aventure, il n’en est rien : d’un lieu à un autre, les rencontres sont tout aussi différentes que les situations dans lesquelles sont impliquées Garami et Sona. La fin du volume laisse même entrevoir un début d’intrigue fantastico-politique dont on ne découvrira la suite que dans le second tome.
Qu’on attend maintenant avec impatience.
Pour vous faire une première idée -et comprendre mon enthousiasme-, un premier extrait de The Arms Peddler est disponible ici.
The Arms Peddler
Ki-oon
208 pages
7,50 euros
Tome 1 sorti le 9 février
Tome 2 prévu pour le 12 avril

Manga
My Hero Academia Saison 7 : Une sortie prévue pour mai 2024

La très attendue saison 7 de My Hero Academia a officiellement une date de sortie : le 7 mai 2024. Cette annonce fait suite à la conclusion de la saison 6 en mars 2023, qui a laissé les fans impatients de découvrir la suite des aventures de leurs héros préférés.
Dans la dernière saison, les protagonistes ont affronté le Front de libération du paranormal dirigé par Shigaraki, laissant présager des développements passionnants pour Deku et son One For All. Alors que les attentes sont élevées, les fans devront patienter jusqu’à l’année prochaine pour la suite de cette saga animée populaire.
Par ailleurs, un projet live-action de My Hero Academia est également en cours de développement, mais les détails sur sa nature (film ou série) restent encore flous.
Manga
Akira Toriyama dévoile la maman de San Goku dans Dragon Ball

Si comme moi vous avez lu tous les tomes du Manga Dragon Ball d’Akira Toriyama, alors vous êtes tombé sur la même constatation que moi : la maman du héros San Goku n’est jamais mentionnée.
Pour les 30 ans du manga Dragon Ball (et oui déjà 30 ans de Kaméhaméha), Akira Toriyama a offert un cadeau aux fans en révélant l’identité de la mère de Goku dans le dernier opus sorti le 4 avril au Japon. Perso, je soupçonne le mangaka d’avoir gardé secrètement ce personnage pendant 30 ans afin de le révéler que maintenant.
La maman de Goku s’appelle donc Gine, et elle aurait rencontré le père de San Goku (Baddack) en intégrant son équipe de guerriers Saiyens. Comme vous le savez déjà, les noms des guerriers Saiyans sont tous inspirés des noms de légumes, ainsi le père de SanGoku Baddack fait référence au nom d’une plante baptisée Bardane, Raditz au légume radis, et enfin Gine (à prononcer « guiné ») n’est autre que l’anagramme de Negi, qui signifie poireau ou oignon en japonais. Au passage, je vous rappelle que le nom Saiyan de San Goku n’est autre que Kakarotto, dérivé de kyarotto qui signifie carotte.
En attendant une sortie en France, je vous laisse savourer les screens du mangas qui ont envahi les réseaux sociaux Facebook et Twitter.
via Konbini
Manga
Barakamon : Encrez dans la danse !

Barakamon, c’est l’une des nouveautés de la rentrée annoncées cet été par Ki-oon. Cette série de Satsuki Yoshino a l’originalité de prendre pour héros un jeune calligraphe. Si ce thème donne le sentiment d’être assez peu exploité dans le manga, ne vous fiez pas à cette première impression : Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. De quoi ça parle, alors ? Réponse dans cette chronique…
Synopsis : Seishu Handa, étoile montante de la calligraphie japonaise, collectionne les prix d’excellence pour son travail. Beau et jeune, mais surtout d’une arrogance sans bornes, il met sa carrière en péril le jour où, excédé, il assomme un éminent conservateur de musée qui juge son travail “formaté et sans saveur”… Sanction immédiate pour ce coup de sang : Seishu est puni et contraint d’aller expier son crime sur une petite île, au fin fond de la campagne nippone !
Le jeune citadin, qui espérait au moins pouvoir pratiquer son art dans le calme, ne tarde pas à déchanter : entre les voisins qui débarquent à l’improviste et la bande de gamins qui a choisi son atelier comme terrain de jeu, la partie s’annonce compliquée… Attachants, irritants, farfelus et pleins de vie, les habitants du village vont chambouler son quotidien bien réglé.
“Barakamon” est une expression du sud du Japon qui signifie “avoir la pêche” ! Avec sa ribambelle de héros hauts en couleur et touchants à la fois, ce manga est un concentré furieusement communicatif de bonne humeur !
Barakamon : un trailer pour vous mettre de bonne… par Ki-oon
Garde la pêche !
Effectivement, Barakamon n’est pas un manga sur la calligraphie. J’en veux pour preuve le simple fait qu’il soit possible de remplacer le héros, Seishû Handa, par un peintre en mal d’inspiration, ou un écrivain frappé du syndrome de la page blanche… N’importe quel autre art aurait ainsi pu se substituer à celui que pratique notre héros. Pour une raison bien simple (et l’auteur le confirme dans la première de couverture) : les véritables héros du manga sont en réalité la province japonaise dans son ensemble, la simplicité de son quotidien et ses personnages aux centres d’intérêts très éloignées des préoccupations des gens de la ville.
Satsuki Yoshino nous le dit clairement : « J’espère bien vous transmettre tout l’amour que j’ai pour ma région natale« . Et c’est bien de cela qu’il s’agit. Car la nouvelle vie de Seishû, quelque peu chamboulé par l’était d’esprit positif des habitants du village, est racontée avec tant d’humour, de simplicité et de fraîcheur que l’on ne peut que se laisser séduire par ce concentré de bonne humeur. Certes, le héros a quelque peu tendance à broyer du noir de temps en temps, à détester (un peu) les passages intempestifs de la jeune Naru, la candeur de son gardien ou le côté frondeur des adolescentes Miwa et Tama.
Mais la bonne humeur ambiante nous fait vite oublier tout ce qui chez Seishû rappellera la grisaille citadine et, surtout, son ambition aveugle et sa volonté d’être premier à tout prix. A ce titre, on se doute de la manière dont le manga se terminera, mais cela n’enlève rien au charme de Barakamon.
Cette nouvelle série est donc une suite de petites histoires, un peu à l’image des yonkoma (des petites scénettes humoristiques qui se racontent en quatre cases, très populaires au Japon). Pas vraiment besoin de plus pour apprécier ce manga, dont l’humour omniprésent fait mouche presque à chaque fois. Le dessin de Satsuki Yoshino se prête d’ailleurs extrêmement bien aux délires de la petite Naru, dont on arrive très facilement à distinguer les moments où elle reste « normale » (sans pour autant rester calme dans son coin) et les moments où elle passe en mode « re-lou » (cf. les yeux en forme de billes).
Les enfants sont d’ailleurs omniprésents dans le manga, et l’on accueille avec plaisir la manière dont l’auteur projette ses souvenirs d’enfance en eux : leur quotidien dans une école de seulement neuf élèves, les légendes qu’ils se créent pour se faire peur, etc.
Le tout raconté avec une simplicité, une fraîcheur et une bonne humeur communicative.
Un manga parfait pour résister à la grisaille actuelle et à l’arrivée de l’hiver… 🙂