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Premier bilan du PSVR et de la réalité virtuelle un an après

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Dossier sur l'état de la réalité virtuelle et du PlayStation VR un an après

C’était il y a un an. Sony commercialisait le PlayStation VR, un casque de réalité virtuelle pour sa PS4. Il s’agissait d’un véritable événement. Ou plutôt d’un avénement: celui de la réalité virtuelle. Mais depuis ces douze derniers mois, que s’est-il passé? Est-ce vraiment la révolution que l’on nous a promise? Ou bien est-ce un coup d’état raté?

Si on prend uniquement le marché des consoles et des PC, Sony est actuellement le leader de la Réalité Virtuelle. Le PlayStation VR a surclassé le HTC Vive et l’Oculus Rift. Il n’y pas de données officielles mais grâce à certaines indiscrétions, on connait les tendances. En février dernier, les ventes du PSVR frôlaient le million. Depuis, ce chiffre aurait doublé. En se fiant aux estimations de SuperData, le Wall Street Journal a ainsi révélé cet été qu’il y aurait 1,8 million de PlayStation VR, contre 667 000 HTC Vive et 383 000 Oculus Rift. En d’autres termes, Sony détiendrait plus de 60% du marché, HTC moins d’un quart et Oculus peinerait à atteindre les 15%.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette domination déplaît à Sony. « Je ne suis pas entièrement à l’aise à l’idée d’être le leader de la Réalité Virtuelle par une telle marge » a ainsi déclaré Andrew House à Reuters. Son constat est simple: ce marché est nouveau et a besoin de concurrence. Ce serait plus sain si toutes les plateformes réalisaient de solides performances. Cela permettrait ainsi de capter l’attention d’un large public.

Ce grand public ne semble toutefois pas ignorer ce qu’est la Réalité Virtuelle. Les ventes du Samsung Gear VR sont ainsi impressionnantes si on fie à SuperData: plus de 8 millions d’unités, dont une bonne partie en bundle avec un téléphone. En janvier de cette année, Samsung annonçait officiellement avoir écoulé 5 millions de casques.

Pour redynamiser leurs ventes, HTC et Oculus ont chacun revu à la baisse le prix de leur casque. Du côté de Sony, une réduction a aussi été opérée mais elle est de l’ordre de quelques dizaines d’euros alors que ses concurrents ont été bien plus généreux.

PlayStation VR: Déjà 100 jeux (ou expériences?)

Il est important de rappeler que la Réalité Virtuelle nécessite encore aujourd’hui un gros investissement. Sur PC, il faut bénéficier d’un ordinateur aux solides performances. Sur console, il faut une PS4 (ou PS4 Pro). On n’oublie pas ensuite le prix du casque même et de ses différents accessoires. L’addition peut facilement grimper et dépasse souvent les 500€ chez le constructeur japonais. De nombreux jeux peuvent être joués de manière classique avec une Dualshock 4. Mais dans de nombreux cas, il faut en plus deux PlayStation Move, quand ce n’est pas un gros fusil en plastique.

Car la Réalité Virtuelle, c’est avant tout l’immersion, ce sentiment d’être ailleurs et d’être libre —dans une certaine mesure. Cela provient de cette sensation de présence qui est liée à l’ouïe et à la vue. Le simple fait de devoir lever la tête plutôt que de bouger un joystick pour regarder un ennemi droit dans les yeux est des plus impressionnants.

Malgré son jeune âge, le PlayStation VR a déjà une solide ludothèque. Dans une nouvelle vidéo promotionnelle, Sony annonce que plus de 100 jeux sont déjà disponibles ou bien en préparation. On imagine mal le géant japonais mentir sur ce nombre. Il s’agit toutefois de jeux souvent courts. On serait même tenté d’évoquer par moment des expériences tant elles sont brèves. Spider-Man Homecoming dure ainsi 5 minutes.

Parmi le catalogue de jeux VR, on retrouve à peu près tous les genres. Ceux qui se plient le mieux à la réalité virtuelle sont bien entendu les jeux à la première personne. Il y a aussi les jeux de course avec la vue cockpit. Et puis les jeux d’horreur. Ce sont sans doute les plus efficaces pour deux raisons. La première est liée à l’expérience même: on est acteur et non plus spectateur. La seconde est quant à elle technique. Les jeux PSVR ne sont pas bien beaux et la distance d’affichage est souvent faiblarde. Or, ces jeux d’horreurs proposent généralement des environnements clos plongés dans la pénombre.

De gros jeux arrivent, mais on les connait déjà

C’est pour cette raison que Resident Evil 7 est probablement le meilleur jeu du PlayStation VR. L’immersion est totale et la réalisation est excellente. On note aussi que la première moitié de l’aventure se veut effrayante tandis que la seconde penche nettement du côté de l’action. Le titre de Capcom est cependant l’un des seuls gros jeux du PlayStation VR. Les productions AAA ne sont généralement pas entièrement compatibles avec ce casque et il s’agit plutôt de modes plus ou moins anecdotiques. Dans Tekken 7 par exemple, on peut uniquement observer son combattant dans un pseudo mode entrainement. Même Sony est un peu timide. Le futur Gran Turismo Sport permettra uniquement de faire quelques courses en 1 contre 1 si on a un casque vissé sur la tête.

Heureusement, les choses sont en passe de changer. Du côté de Bethesda, on prépare un Skyrim VR et un DOOM VR pour le casque de Sony. Les possesseurs d’un HTC Vive pourront quant à eux bientôt revivre Fallout 4 en réalité virtuelle. Konami aussi a décidé d’explorer ce marché avec un portage en haute définition de Zone Of The Enders 2.

Quand les puissants éditeurs se penchent sur la réalité virtuelle, c’est rarement avec des titres originaux. Beaucoup tâtent encore le marché ou font des essais pour apprivoiser cette nouvelle technologie. Il faut dire que le parc installé de casques de réalité virtuelle « gamers » est encore petit. De ce fait, les opportunités financières sont assez limitées. D’après Schell Games, les créateurs de I Expect You To Die (IEYTD), 90% des jeux VR ne seraient pas rentables. On ne sait pas si c’est justement le cas de IEYTD. Une chose est sûre en revanche: il a dépassé le million de revenu.

Des exclusivités indispensables?

A l’heure actuelle, la réalité virtuelle est principalement soutenue par les studios dits indépendants. C’est une technologie qui attire car elle est nouvelle. Rien n’est encore figé, tout le monde peut proposer sa propre vision. « Vous pouvez essayer et imposer un nouveau standard dans l’industrie. C’est vraiment excitant. Vous n’avez jamais cette chance, si n’est peut-être tous les 20 ans, de voir un nouveau medium émerger ainsi« , déclare à Gamasutra Steve Bowler, le co-fondateur de CloudGate Studio.

Peu de chiffres sont disponibles pour la plupart de ces jeux en réalité virtuelle. Sans grande certitude, Job Simulator semble être le champion de cette technologie. En janvier 2017, Owlchemy Labs annonçait que son titre était le jeu VR le plus populaire à cette date avec 3 millions de dollars générés. Ce succès, Job Simulator le doit en partie aux streamers/youtubers qui ont adoré faire n’importe quoi dans ce jeu —c’est le principe même. En début d’années, les vidéos de ce jeu avaient ainsi été visionnées plus de 250 millions de fois.

En mai dernier, Owlchemy Labs a officialisé son rachat par Google pour un montant inconnu. Depuis, le studio texan affirme continuer à travailler sur des jeux en réalité virtuelle pour toutes les plateformes du moment. Comme pour Job Simulator, Owlchemy souhaite proposer ses jeux sur le plus de supports possible. C’est pas le cas de tous les développeurs. Beaucoup préfèrent les ponts d’or faits par les constructeurs; cela a pour effet de générer des exclusivités, qu’elles soient temporaires ou pas.

Sur Reddit, en décembre 2016, Dean Hall, créateur de DayZ et du jeu VR Out Of Ammo, a défendu les studios qui acceptaient de faire des exclusivités. « Les gens parlent des développeurs qui ont pris l’argent d’Oculus/Facebook/Intel comme s’ils avaient tout vendu et étaient ensuite partis s’acheter une île quelque part. Le fait est que ces développeurs ont passé ces accords car c’est le seul moyen pour eux de sortir leurs jeux. […] Sans ce soutien financier, il ne serait pas possible pour les studios d’être rentables.« 

Bien sûr, sortir un jeu multi-plateforme permet de toucher un public plus large. Cela alourdit aussi la facture. « Ce n’est pas comme la Xbox One et la PS4 qui sont plutôt similaires » explique Dean Hall. Les casques de réalité virtuelle sont très différents. Il est donc plus cher et difficile de soutenir plusieurs plateformes différentes.

Du côté de Owlchemy, l’avis diffère. « Notre envie d’être multi-plateforme est née d’une constatation simple: nous aurions fermé boutique avec une seule source de revenu » déclare Alex Schwartz, CEO du studio texan. « Nous sommes un petit marché. Si vous avez deux options qui sont ‘quitter ce business’ ou ‘passer un accord d’exclusivité’, je comprends pourquoi les gens le font. Si vous avez néanmoins la possibilité de ne pas le faire, il semblerait que ce soit à la fois mieux pour le futur de la Réalité Virtuelle et le futur de votre compagnie.« 

Alex Schwartz laisse entendre que les exclusivités sont donc un risque pour le marché actuel car cela peut l’empêcher de grandir. Mais le dirigeant se veut plus nuancé. « Je dirais que Sony finance des choses, HTC en finance d’autres, idem pour Oculus. Je pense que c’est super pour le marché en général. » On en revient donc un peu aux propos de Dean Rockett: sans l’intervention des constructeurs, beaucoup de jeux ne verraient pas le jour.

Explorer de nouveaux horizons

« Je ne sais toujours pas quand nous aurons un business viable pour les jeux VR » déclare Tommy Palm. Malgré le succès de Bait, un jeu de pêche en réalité virtuelle qui compte 2 millions d’utilisateurs sur mobile, le co-fondateur du studio Resolution ne semble pas encore très optimiste. « La seule façon d’y arriver est de continuer à sortir de super produits tout en gardant les coûts de production à un niveau bas.« 

Ceux qui essayent de survivre par eux mêmes doivent trouver la bonne formule. Le marché étant encore jeune, chacun a alors sa petite idée. Pour beaucoup, cela passe par l’immersion. Mais tout le monde n’agit pas de la même manière. L’interaction est au coeur même de Job Simulator, un titre où le joueur peut attraper tout ce qui lui passe sous la main. Pour Space Pirate Trainer, les développeurs affirment avoir misé sur une grande zone ouverte à explorer. « Le fait est que vous voulez créer un univers que les gens auront constamment envie d’observer » soutient Dirk Van Welden, le directeur de ce projet qui a plutôt bien fonctionné. Sur Steam, Space Pirate Trainer a attiré près de 140 000 joueurs.

Adam Orth, au moment d’évoquer son premier prototype pour le Rift, évoque ce même genre de sentiment. « Cela m’a transporté dans un lieu où je ne pourrai jamais aller en vrai. C’est à ce moment là que j’ai vu le pouvoir de la Réalité Virtuelle » dit celui qui a ensuite sorti Adr1ft, un jeu se déroulant dans l’espace.

Pour certaines société, la réalité virtuelle peut devenir rentable si on se concentre davantage sur le B2B plutôt que le B2C. Cela signifie créer des produits pour d’autres entreprises plutôt que les consommateurs. Martin de Ronde, ex-Guerrilla et fondateur de Force Field VR, explique que beaucoup de marques sont intéressées par la VR, mais aussi de grosses structures comme les parcs d’attractions. Il est aussi possible de viser les salles d’arcade VR, mais il y a un risque. Lorsque la VR aura décollé, elles deviendront caduques.

2018, l’année de la VR?

Cela ne devrait pas tarder. Selon de Ronde, dès l’an prochain, le marché de la réalité virtuelle devrait devenir viable pour de nombreux développeurs indépendants. Du côté de Turtle Rock Studios, le son de cloche diffère. « Je pense que nous verrons des choses géniales au cours des 2 ou 5 prochaines années » déclare Steve Goldstein, Président de TRS. Malgré ces réserves, cette équipe connue pour son travail sur Left 4 Dead et Evolve s’est activement lancée dans la VR. Près d’un tiers de ses effectifs planchent sur des jeux en réalité virtuelle, avec le soutien financier d’Oculus. L’objectif est d’être prêt et d’avoir l’expérience nécessaire quand le grand public aura adopté cette technologie.

Si tout le monde s’accorde à dire que la Réalité Virtuelle —et même la Réalité Augmentée— représente une partie de l’avenir du jeu vidéo, il est encore difficile de dire quand ce marché réussira à véritablement s’imposer. On est encore dans un marché de niche. Mais petit à petit, il grandit. Sur consoles, il faudra sans doute attendre la PlayStation 5 pour que cela arrive tandis que Microsoft paraît encore un peu frileux à ce sujet —du moins en ce qui concerne sa Xbox One X.

En attendant, les annonces au sujet de la VR continuent d’arriver. Elles sont peu nombreuses, mais elles restent importantes. Sony a ainsi annoncé une nouvelle version de son PlayStation VR, ou plutôt une révision de son casque. Le petit boîtier laisse désormais passer le HDR, et l’ergonomie générale a légèrement été revue. Du côté d’HTC, pour tout achat du Vive, c’est le jeu Fallout 4 VR qui sera offert. A y regarder de plus près, toutes plateformes confondues, le catalogue de fin d’année commence à avoir de l’allure: Fallout 4, LA Noire, Skyrim, Doom… Sans oublier d’autres projets un peu moins ambitieux, mais pas forcément moins intéressants: Inpatient, par les créateurs d’Until Dawn, Megaton Rainfall, une simulation de super héros, ou encore Bravo Team, qui utilisera le même fusil que Farpoint.

De cette liste, il y a certainement des killer-app, des titres qui font envie à des milliers voire des millions de personnes. Petit à petit, la barrière des jeux disparait. Le catalogue actuel se remplit avec des productions de grande qualité. Il reste néanmoins encore un problème: un ticket d’entrée qui reste très élevé et qui s’élève à plusieurs centaines d’euros.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

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Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?

Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».

Yoshi P jette un pavé dans la mare

Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.« 

Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.

Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.

Quel héritage pour la PS5 ?

La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

Extrait des comptes de PlayStation.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.

Une course à la puissance désuète

Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.

Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

A gauche, Cloud sur PS4. A droite, Cloud sur PS5.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.

Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…

Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.

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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

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007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.

Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.

Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond

Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.

Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :

  • Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.

  • M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.

  • De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).

Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité

IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.

Spycraft

L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.

Instinct

Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.

Gadgets de Q

Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.

Combats fluides et cinématographiques

Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.

Des missions variées

La présentation a montré deux environnements emblématiques :

  • Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.

  • Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.

Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.

Prix et bonus de précommande

Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.

007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?

Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.

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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

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Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.

C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.

Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025

A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :

  • Psychonauts 2 (PS4)
  • Stardew Valley (PS4)
  • Viewfinder (PS4/PS5)

Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.

La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.

Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.

Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.

Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.

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