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Test: Call Of Duty WWII – Que vaut le mode solo?

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Test du solo de Call Of Duty WWII

Retour à la case départ pour Call Of Duty. La série phare d’Activision débarque à nouveau pendant la Seconde Guerre mondiale. C’est la première fois sur cette génération que cette franchise revient en Europe sous l’offensive nazie. Ce cadre historique tranche significativement avec les précédents opus, bien plus futuristes. Les vieilles rangers remplacent les exosquelettes et les combats se font au sol et non dans l’espace. De quoi séduire les plus anciens fans de la série, avec notamment ce mode solo explosif.

Ce test de Call Of Duty WWII porte essentiellement sur sa campagne solo.

Activision aurait pu garder le meilleur pour la fin. Il décide finalement de commencer en beauté, bien qu’il s’agisse des atrocités de la guerre. La première mission de la campagne solo de Call Of Duty WWII nous jette directement dans le grand bain: la Manche pendant le débarquement. La mise en scène impressionne, notamment au niveau de la modélisation des personnages. Puis on est tout de suite marqué par cette violence: corps déchiquetés, membres arrachés… Les longs mètres qui séparent ces embarcations des bunkers font vivre au joueur l’horreur de la guerre.

Call Of Duty WWII a ensuite tendance à s’assagir. Les affrontements à coup de M1 Garand ou MP 40 sont bien moins violents. Les uniformes allemands se peignent en rouge à chaque fois qu’une balle atteint sa cible, mais il n’y a rien de gore. Il faut dire que les combats manquent encore un peu de punch. Les armes manquent d’impact; on a presque l’impression de vider des jauges de vie plutôt que de tirer sur des soldats ennemis. C’est notamment lié à ces animations trop souvent identiques ou ces choix de design aussi historiques que douteux. Un coup de crosse fait ainsi plus de dégât qu’une balle de pistolet.

Dans les faits, Call Of Duty WWII reste un COD. La dizaine de missions se boucle en environ 5 heures en difficulté normale. Chacune d’elles essaye de proposer sans cesse quelque chose de nouveau. On visite beaucoup de lieux différents et on en souvent prend plein les yeux. Au niveau de sa réalisation et de sa technique, le solo de Call Of Duty WWII est une réussite. Le jeu est beau, voire même superbe par moment, et la mise en scène est très travaillée. Oui, c’est scripté. Oui, il y a pas mal de QTE. Mais c’est finalement nécessaire pour proposer une expérience explosive et hollywoodienne.

Le mode solo de Call Of Duty WWII a forcément une faible rejouabilité à cause de cette formule très linéaire et dirigiste. Les phases de jeu sont néanmoins variées. On prend les commandes de véhicules au sol ou dans les airs, on s’installe derrière de lourdes mitrailleuses, on tire à distance sur des ennemis, on utilise un lance-flammes… Le rythme du jeu est très solide et est dans la lignée de ce qu’on connait.

Sledgehammer et Activision ont néanmoins tenté quelque chose de nouveau dans ce solo de Call Of Duty WWII: la vie ne remonte plus toute seule. On peut désormais apercevoir sa santé en bas à gauche de l’écran avec un petit chiffre qui correspond au nombre de trousses de soin transportées. Le jeu est plutôt généreux. On en trouve beaucoup dans chaque niveau et on peut en demander à certains soldats.

Ce choix de design ne bouleverse pas Call Of Duty WWII. Il ne transforme pas pour autant le jeu en une vague simulation. Il conserve ce gameplay assez rapide qui penche vers l’arcade. Le recul des armes est ainsi toujours aussi faible. L’intelligence artificielle (IA) des ennemis n’est pas non plus extraordinaire mais ces soldats nazis sont souvent en surnombre.

Au cours de toutes ses missions, le solo de Call Of Duty WWII essaye de raconter la vie des soldats. Il y a quelques maladresses dans les dialogues —uniquement en VF— mais le jeu évite d’en faire trop. Les personnages sont attachants et un ou deux moments sont poignants. Call Of Duty WWII s’autorise aussi quelques libertés avec l’Histoire par moment. Mais il n’en reste pas moins un très bon divertissement, une aventure maitrisée et spectaculaire, pour peu que l’on adhère à cette formule.

On n’oublie pas non plus que Call Of Duty WWII embarque aussi un mode coop. Dans Nazi Zombies, on dégomme des dizaines de créatures à plusieurs, tout en s’offrant des armes plus puissantes. Le coeur même de Call Of Duty WWII reste cependant le mode multijoueur. Le gameplay ne surprend pas: on se tire dessus dans des maps aussi petites qu’étroites. Le recul est faible, recharger son arme se fait en quelques millisecondes et temps de réapparition est rapide. Tout est fait pour proposer une expérience fluide.

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On note aussi quelques nouveautés. Le QG sert de HUB. C’est l’endroit où on ouvre ses loot boxes, où on s’affronte en 1v1 ou bien où on discute avec différents PNJ. Un nouveau mode est également présent en multi: la Guerre. Derrière ce nom pas très original, on retrouve en fait des objectifs à accomplir. Il faut par exemple escorter des tanks tandis que l’autre camp fait tout pour ralentir la progression des blindés. Sur le papier, c’est plutôt bien vu. Mais la sauce a dû mal à prendre, notamment parce que les maps restent minuscules et hébergent seulement 12 joueurs. C’est un mode qui demande plutôt une autre vision, une guerre à grande échelle. Call Of Duty WWII préfère néanmoins s’attarder sur ce qu’il fait de mieux: un solo à la mise en scène impressionnante et des affrontements (très) rapprochés et nerveux en multi.

Call Of Duty WWII est développé par Sledgehammer et édité par Activision. Jeu sorti le 3 novembre sur PC, PlayStation 4 et Xbox One. Ce test de Call Of Duty WWII a été réalisé sur une PS4 ‘normale’. PEGI 18.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

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Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?

Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».

Yoshi P jette un pavé dans la mare

Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.« 

Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.

Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.

Quel héritage pour la PS5 ?

La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

Extrait des comptes de PlayStation.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.

Une course à la puissance désuète

Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.

Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

A gauche, Cloud sur PS4. A droite, Cloud sur PS5.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.

Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…

Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.

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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

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007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.

Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.

Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond

Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.

Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :

  • Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.

  • M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.

  • De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).

Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité

IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.

Spycraft

L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.

Instinct

Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.

Gadgets de Q

Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.

Combats fluides et cinématographiques

Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.

Des missions variées

La présentation a montré deux environnements emblématiques :

  • Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.

  • Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.

Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.

Prix et bonus de précommande

Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.

007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?

Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.

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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

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Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.

C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.

Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025

A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :

  • Psychonauts 2 (PS4)
  • Stardew Valley (PS4)
  • Viewfinder (PS4/PS5)

Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.

La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.

Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.

Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.

Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.

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