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Test : Deathloop (PS5/PC) – Entre boucles temporelles et paradoxes

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Être bloqué dans une boucle temporelle serait sans doute intéressant quelques jours. Mais rapidement, il y aurait une volonté de changement ; un désir de reprendre sa vie en main. Et dans Deathloop, cela signifie prendre cellesı de 8 visionnaires.

Deathloop est un jeu étrange. Il s’inspire de nombreux titres et propose pourtant une expérience unique. La comparaison la plus évidente est bien sûr Dishonored. Après tout, on parle là du même studio.

Être associé à une telle série est forcément flatteur. Ces jeux reposent sur d’immenses qualités ; pour le deuxième, on évoquait même du génie. Deathloop est néanmoins différent. Il est plus direct, plus orienté action. C’est du grandiose mais avec une toute autre philosophie.

Deathloop, c’est quoi ?

Deathloop raconte l’histoire de Colt. L’homme à la veste en cuir est bloqué dans une boucle temporelle. Chaque jour, il doit vivre la même chose. Et forcément, après plusieurs années, il en a marre. Pour mettre un terme à cela, il doit tuer 8 visionnaires. Ils tous une personnalité très différentes. Ils ont tous leur petite routine qu’ils ne changeraient pour rien au monde. Et nombreux sont ceux qui détiennent des capacités uniques.

Sur l’île de Blackreef, les habitants sont appelés les éternalistes. Le nom est plutôt bien trouvé pour ces hédonistes. Ils sont tous bourrés du matin au soir, ce qui explique sans doute leur faible temps de réaction. Ils détiennent également différentes armes automatiques ou des machettes.

Ce sont en fait les adversaires de base. Il ne sont guère résistants, guère futés ; mais en surnombre, ils peuvent vite nous abattre.

Deathloop se joue comme un FPS. Colt peut porter sur lui 3 armes. Il peut en fait ramasser toutes celles utilisées par ses ennemis. On retrouve grosso-modo des pistolets, fusil à pompe, de précision, mitrailleuses et pistolet-mitrailleurs. Chaque arme a une couleur qui correspond à son échelle de valeur. Les basiques risquent de s’enrayer. Les meilleures sont beaucoup plus fiables et offrent un petit truc en plus : silencieux, meilleur zoom, gain de santé à chaque tir réussi…

On retrouve aussi des grenades capables de se transformer en mine, et de nombreux pouvoirs. Colt ne peut en équiper que deux, et tous rappellent Dishonored. Il y a ainsi la téléportation sur une courte distance, la possibilité de lier le destin de plusieurs personnes ou de lancer une onde de choc etc.

Un flingue dans la main droite, un pouvoir dans la main gauche. Ici, il s’agit de la téléportation.

Ces pouvoirs peuvent être acquis et améliorés en tuant des visionnaires. Cela confère à Deathloop un petit côté rogue-lite. Certes, on meurt, mais on revient souvent plus fort. De même, on peut conserver son arsenal à condition de l’infuser. Pour ça, il suffit de faire un petit tour dans les menus et de dépenser une monnaie virtuelle récoltée ici et là.

24h chrono

Dit comme ça, Deathloop pourrait presque passer pour un FPS basique. La difficulté est qu’il faut éliminer les 8 visionnaires en 24 heures.

Là où ça se complique davantage, c’est qu’une journée est divisée en 4 périodes : matin, midi, après-midi et soir. L’île de Blackreef comporte également 4 zones. Et bien sûr, changer de quartier fait avancer le temps.

Les visionnaires ont tous un planning bien défini. La première fois que l’on lance le jeu, il est alors impossible de les tuer en une seule journée.

Petit à petit, Deathloop se transforme en un jeu d’enquête. Il faut découvrir l’emploi du temps de chacun et comprendre comment on peut modifier leurs habitudes. En d’autres termes : réussir à réunir plusieurs cibles au même endroits.

On peut aussi avoir un flingue dans chaque main.

Ce n’est donc pas un simple FPS où on tire dans le tas. Il faut traquer les cibles, comprendre qui elles sont et ce qu’elles font. Et c’est ainsi que l’on tombe sur le paradoxe Deathloop : un jeu très complexe qui nous prend sans cesse par la main.

Perdu au milieu de nul part

Après un tuto très copieux, l’aventure commence enfin. On débloque alors 8 intrigues pour autant de visionnaires. Tous les objectifs sont hyper détaillés. On sait exactement ce qu’il faut faire ; un curseur est présent à l’écran ; et des résumés nous rappellent ce qui a été accompli. La progression est alors facile alors qu’en vrai, on est perdu.

Il y a en fait au début un surplus d’informations. On découvre notre héros, Colt. Puis sa rivale, Julianna. Les deux communiquent par radio. Elle veut le dissuader de rompre la boucle. Les dialogues sont plutôt plaisants, avec pas mal d’humour. On note aussi un très bon doubalge, que ce soit en VO ou VF.

En plus de ce duo, on apprend aussi à connaître nos 8 cibles. Qui sont-elles réellement ? Quel est leur but ? Et à côté, il y a Blackreef. C’est un soi un personnage à part entière ; on souhaite comprendre l’histoire de cette île où le temps s’est arrêté.

Les premières heures sont donc très denses, avec beaucoup de choses à retenir. Le jeu essaye alors nous accompagner en détaillant tout à l’extrême ; du début à la fin, Deathloop se révèle très dirigiste. Et même trop.

Lors des premiers instants, toutefois, cela se comprend. Ce monde est nouveau et il est difficile de se repérer dans les quartiers de Blackreef. Ils abritent tous plusieurs lieux clé à explorer longuement. Et selon les moments de la journée, l’ambiance évolue : certains endroits ouvrent ou ferment, et les éternalistes changent de position.

Colt met les pieds où il veut.

Le repérage des lieux est d’autant plus difficile qu’au début, on est rapidement envoyé à droite à gauche. On n’a pas le temps de faire encore et encore la même map pour mieux comprendre comment elle fonctionne. C’est dommage car dans un Hitman, c’est cette forme de répétition qui permet de s’en sortir. Or, dans Deathloop, on nous invite sans cesse à aller ailleurs, nous empêchant de trouver facilement nos marques.

La discrétion paye un peu trop

Ce côté très linéaire tranche avec ce gameplay ouvert. Deathloop a un charme indéniable manette/souris en main. Les différents pouvoirs offrent une grande liberté de mouvement ; ils permettent aussi de créer de redoutables pièges. Le level design est également excellent. Il existe toujours plusieurs possibilités pour arriver à ses fins. Et contrairement à d’autres titres, les indices visuels sont rares. Tout se fait alors naturellement ; tout est cohérent, bien pensé.

Les flingues ont aussi pas mal de patate, même si l’IA fait peine à voir. Deathloop est d’ailleurs davantage un FPS tourné vers l’action que l’infiltration. On peut esquiver les ennemis, mais il ne faut pas non plus hésiter à faire parler la poudre.

Par moment, on préférera quand même les éliminations furtives afin de ne pas alerter tout le monde. Ce procédé est même encouragé puisque les corps disparaissent immédiatement.

Deathloop, c’est aussi une direction artistique solide aux accents sixties. Couplée à ce côté festif et savants fou des visionnaires, on obtient des ambiances variées et uniques. En revanche, si le jeu est très propre, très carré, il ne procure pas de baffe graphique. Oui, c’est joli mais il n’y a pas cet effet next-gen.

Colt peut hacker des tourelles, des portes ou du matériel informatique pour créer des diversions.

On regrette également ces temps de chargement à chaque changement de zone. Un petit écran s’affiche et s’efface. Cela dure quelques petites secondes mais ça casse un peu l’immersion.

Sortir des sentiers battus

Un jeu comme Dishonored 2 était brillant mais aussi un peu effrayant. En laissant les plein pouvoirs aux joueurs, il demandait une implication totale. Les ennemis étaient également redoutables et il fallait souvent fuir en cas d’alerte.

Deathloop est davantage tourné vers le grand public. C’est un jeu de tir aux objectifs clairs et simples : il faut dégommer 8 cibles. Pour y arriver, il est nécessaire de modifier leur emploi du temps. Le jeu nous détaille alors chacune des étapes à suivre. Et souvent, il en fait même trop.

Il faut entre 10 et 15h pour voir le générique de fin. Et entre 20 et 30h pour découvrir tous les secrets de Blackreef. Il faut dire que Deathloop cache bien son jeu. Dès que l’on s’éloigne de l’intrigue principale, on peut découvrir énormément de choses. Que ce soit des informations sur l’île, les visionnaires, ou du matériel à récupérer.

Julianna n’hésitera pas à vous tuer si elle croise votre chemin.

C’est même ainsi que Deathloop brille; l’exploration est alors récompensée et plusieurs intrigues inédites s’offrent à nous. Pour ça, il faut accepter de s’investir davantage dans cet univers si particulier.

Briser la boucle

L’inattendu a toujours du bon. Dans le même genre, à tout moment, Julianna peut envahir notre partie. Elle est alors contrôlée par l’IA ou un autre joueur. Qu’importe le cas, elle débarque à l’improviste et part en chasse. Les règles du jeu sont alors modifiées : Colt n’est plus le chasseur mais la proie.

Julianna a plus ou moins accès au même arsenal et aux mêmes pouvoirs que notre héros. Quand elle arrive, elle ignore où il se trouve. Elle peut toutefois le forcer à se montrer ; une antenne empêchant de quitter les lieux s’active quand elle arrive. Colt n’a plus le choix : il doit alors pirater cet objet. Et souvent, cela signifie accepter le duel.

La tension monte à chaque fois de plusieurs crans quand Julianna pointe le bout de son canon. C’est un combat à mort qui s’engage avec les éternalistes en spectateur, voire acteur. Ils prennent part au combat et offrent à Julianna un sérieux avantage.

Il faut faire preuve de maitrise pour s’en sortir. Et en cas d’échec, on perd sa progression et tout son équipement non infusé.

Colt a néanmoins 3 vies. Il peut se permettre de mourir 2 fois et de revenir sur les lieux du crimes comme si de rien n’était. C’est là encore une preuve que Deahtloop ne veut jamais trop pénaliser le joueur. Le jeu se veut accueillant mais aussi addictif. Il y a cette envie de progresser, de comprendre Blackreef… et de dominer cette île.

Plus on joue, plus on maitrise le jeu. On comprend mieux comment fonctionne le gameplay, on connait davantage chaque lieu. On devient alors une véritable machine à tuer, prête à accomplir un objectif qui apparaissait au début comme impossible.

Deathloop fait parfois preuve de maladresse. C’est un titre qui invite à briser la boucle pour rompre avec la monotonie. Cette même monotonie qui s’installe quand le jeu guide chacun de nos pas. Contrairement à un Dishonored, Deathloop se veut plus efficace, plus accessible. Cela lui joue forcément des tours car il dissipe alors toute une partie du mystère qui fait son charme.

Deathloop est édité par Bethesda et développé par Arkane Studios — Lyon. Jeu disponible le 14 septembre sur PC et PlayStation 5. Ce test de Deathloop a été réalisé sur PS5. PEGI 18.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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